E-MED: (10) Fuite de cerveaux de pharmaciens africains
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Cher Monsieur,
Voil� pourquoi l'enseignement de la Pharmacie Clinique doit �tre ajout� au
programme des Etudes de Pharmacie partout dans les pays pauvres.
Oui, nous le savons la situation de nos pays est tr�s dure, triste et
alarmante. Il faudra souvent mettre la main � la poche pour payer les frais
d'hospitalisation ou les ordonnances m�dicales.
De ce fait, je pense que le pharmacien peut �tre un premier relais
pr�ventif des maladies et de leur propagation dans la population g�n�rale;
en dressant en consultation avec les m�decins un programme d'enseignement
qui r�pondrait aux probl�mes le plus souvent rencontr�s sur nos terrains.
Pour ceci, il faudra aussi qu'� l'issue de la formation, que ces fom�s et
donc formateurs passent du temps dans les officines et prendre le soin de
rencontrer chaque malade ou repr�sentant de malade pour lui donner plus
d'informations sur sa maladie et comment prendre les m�dicaments prescrits
pour lutter efficacement contre ce fl�au.
En dehors de l'officine, que les M�dias et programmes de t�l�vision
reservent une page Medico-Pharmacologique � une maladie donn�e, example
diab�te, et diffuser cela dans les langues nationales. Oui, on me dira,
qu'il se posera des probl�mes de budget au niveau des Etats et de leur
Minist�res de Sant�; voil� pourquoi il faut relever les probl�mes, r�diger
des projets et chercher des sponsors ailleurs.
En dehors de cet aspect �ducatif, un autre aspect conomique, qui doit nous
faire consid�rer d'autres moyens d'all�ger les d�penses li�s aux
m�diacments; sera non seulement la promotion de g�n�riques de qualit� par
un controle rigoureux et faisant appel � des pays qui ont des normes de
qualit� fiables; mais aussi la dispensation de la seule quantit�
n�cessaire, par reconditionnement s'il le faut et pas la dispensation de
tout un flacon ou tube; dont le reste sera utilis� par quelqu'un d'autre.
Il faut que les pharmaciens africains s'inspirent de leurs coll�gues
Anglo-saxons, regardez l'example am�ricain. C'est COUTEUX de garder un
malade longtemps � l'hopital, alors c'est quoi la solution? Une fois, le
patient stabilis�, on le consid�re comme ambulant, dont le suivi sera
laiss� � une pharmacienn clinicien, soucieuse de garder de bon contacts
t�l�phoniques avec le m�decin traitant.
Dans notre cas, ces pharmaciens n'ont pas besoin d' �tre affect�s �
l'HOPITAL, qui va les payer? Il peut bien s'agir de pharmaciens d'officine.
EN SOMME, IL FAUT QUE LES FUTURS PHARMACIENS D'OFFICINE D'AFRIQUE
REMPLISSENT LA CHARGE DE LEUR MISSION D'ACTEURS DE SANTE, SE RENDRE PLUS
UTILES ET DE NE PLUS ACCEPTER LE LABEL DE COMMERCANTS.
IL faudra rendre la profession beaucoup plus savoureuse et aidante!!!!
Seynabou Theresa Ndiaye,
PharmD/MSc.
Clinical Pharmacy Specialist
Cincinnati-Ohio
U.S.A
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