E-MED:ARV/Vietnam: Boerhinger-Ingelheim ne tient pas ses engagements
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Acc�s aux antir�troviraux au Vietnam : le bureau Boerhinger-Ingelheim
Vietnam ne tient pas ses engagements commerciaux.
Au Vietnam, ESTHER soutient deux projets d�appui � la prise en charge
globale des patients VIH/Sida, y compris les traitements ARV, dans des
h�pitaux de Hanoi et de Ho Chi Minh Ville. Dans ces projets, des fonds ont
�t� mis en place pour l�achat d�ARV et proposer un acc�s gratuit aux
traitements antir�troviraux pour les personnes trait�es.
L�H�pital de Hanoi a ainsi pass� des commandes de n�virapine �
Boerhinger-Vietnam, qui a accept� de les c�der au prix Access conform�ment
aux termes des accords pass�s entre la firme suisse et les Nations Unies.
Apr�s avoir re�u la commande ferme, le laboratoire Boerhinger Vietnam a
refus� de livrer et propose un prix augment� de 50% par rapport aux
engagements initiaux. Cette attitude irresponsable remet en cause la mise
sous traitement des patients d�j� identifi�s et qui attendent la livraison
des produits pour leur traitement.
Il faut rappeler que les programmes ESTHER sont les encore les seuls aujourd
�hui � s��tre engag�s, avec le soutien des autorit�s, dans des projets d�
acc�s au traitement des personnes HIV s�ropositives dans les h�pitaux du
pays.
Le Vietnam, qui compte aujourd�hui 120 000 personnes s�ropositives, a obtenu
des Fonds du GFATBM, dont une partie est destin�e � l�achat d�ARV. On
comprend bien le pourquoi de l�attitude de cette firme pharmaceutique qui
refuse de tenir ses engagements commerciaux dans le premier programme
op�rationnel organis� dans ce pays, au moment o� s�ouvre un nouveau march�.
Il faut noter que l�achat de m�dicaments g�n�riques est encore difficile au
Vietnam car peu de g�n�riques sont enregistr�s.
Une fois encore, on constate que la mise sous traitement ARV des personnes
ne fait pas partie des objectifs prioritaires de certaines filiales
pharmaceutiques, et qu�il leur est possible d�aller jusqu�� la rupture
unilat�rale de leurs propres contrats commerciaux au m�pris des engagements
internationaux pris par leurs propres compagnies.
La bataille des prix continue : le Maroc en est un exemple, le Vietnam en
devient un, aujourd�hui nous constatons des abus pour les traitements de
premi�re ligne, que va-t-il se passer demain pour les traitements de 2�me
ligne et les formes p�diatriques des ARV ?
Dr H�l�ne DEGUI
Charg�e de projets GIP ESTHER
helene.degui@esther.fr
tel : 33 (0)1 53 17 51 54
fax : 33 (0)1 53 17 51 57
site : www.esther.fr
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