[e-med] Baisse des prix des ACT

Bonjours à tous

Je donne raison à Serge B et je pense qu'il faut partir des exemples des gens qui ont vu vivre ce systeme de gratuité, je vous dis après le systeme, la pérénité de ça est souvent à zero et les acquis des institutions souvent disparaissent. Je ne suis pas pour cette façon de voir les choses. En plus, les bénéficiaires ne donnent pas de l'importance à l'offre à ce moment là.

Aimé Yiyi

Médecin Coordinateur de PNLP / Bandundu
yiaime@yahoo.fr

Bonjour,

Je ne sais pas qui a raison.

Je sais par contre qu'il est très facile à partir d'une position plus ou moins aisée de critiquer ceux qui par la volonté de Dieu sont obligés de tendre la main pour des besoins élémentaires de santé.
Je pense que la gratuité n'a rien de condamnable si l'on se met à la place de celui que la nature a défavorisé. Mais quand on émet un jugement à partir d'un salon feutré, il va sans dire qu'il est plus que subjectif.
A mon avis, il s'agit tout simplement d'etre réaliste en demandant aux partenaires d'inclure dans le dispositif tendant à rendre un traitement gratuit, le coût de fonctionnement des centres de sante couverts par les districts sanitaires qui offrent ce genre de service.

Cette reflexion vient de quelqu'un qui est sur le terrain depuis bientôt dix ans et qui appelle les uns et les autres à un peu de realisme.

Abdoul Karim Ben Wahab
benwahab@yahoo.fr

je penses que vous avez tous raison, cela dépend du bout par lequel le problème est pris,d'une part le nécessiteux qui a un besoin et qui n'a pas les moyens pour le satisfaire et d'autre part celui qui lui apporte le moyen sans assurer la pérenité! Alors mon regard se tourne vers celui qui a la responsabilité et le devoir d'apporter le moyen en tout temps et en tout lieu à toute leur population: les gouvernants et que font ils? et que doivent ils faire?

Franck Biayi
Pharmacien
Kinshasa
RDCongo
Tél:00243818125838

En effet vous posez là une question primordiale.

Les partenaires en santé font leurs part qu'ils jugent bon (à tors ou à raison), mais nos gouvernements qu'est ce qu'ils font?
Je crois qu'ils devraient mettre en place des système ou des strategies visant à obliger les donateurs à axer leurs aides vers la pérennisation du système de santé.
Mais il faudrait d'abord qu'ils prennent conscience du danger que representent ces dons.

Quant à nous, quelle est notre part??

Anicet Nyawakira
Pharmacien

De tous ces échanges on retiendra que la grande part de responsabilité revient aux gouvernants qui ont la charge de garantir les soins de santé à leur population.
Mais souvent les moyens manquent pour couvrir tous les besoins, a-t-on appris, et pour cela les apports de partenaires sont de toute évidence incontournables. Est-ce à dire que les partenaires de santé imposent aux décideurs leur volonté sur l'affectation de leurs apports? La question est posée. Mais, à mon avis, si nous manquons de moyens, nous ne manquons quand même pas de politiques qui devront s'imposer à tous quelle que soit la part d'apport.

Elite N. MUSENGE
Directeur CEDIMEK asbl
Kamina - Katanga
Phone: +243 997 440 638
Email: musengeelite@yahoo.fr