[e-med] Conf�rence internationale VIH Sida / Les �chos de Bangkok ...

E-MED: Conf�rence internationale VIH Sida / Les �chos de Bangkok ...
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Les �chos de Bangkok / dim 11 juillet 2004

http://www.france-sida-bangkok.net/
C�r�monie d'ouverture

A mi chemin entre le "show" et la d�claration de politique g�n�rale, la
c�r�monie d'ouverture a �t� marqu�e par une intervention tr�s appr�ci�e du
secr�taire g�n�ral des Nations Unis contastant avec les difficult�s du
premier ministre Tha� face aux usagers de drogue. 15 000 participants, venus
de 160 pays, �taient convi�s � la c�r�monie d' ouverture, dimanche 11
juillet. Joep Lange, pr�sident de l'IAS a voulu en introduction placer cette
XV�me Conf�rence dans la lign�e de Durban : � si la Conf�rence de 2000
s'�tait tenue � Paris, Londres ou Washington et non Durban, nous serions
toujours en train de discuter du prix des antir�troviraux �. Le mouvement n�
de Durban, �tait celui qui a conduit � l' augmentation des fonds et � la
baisse des prix. Et c'est � semblable ambition que la Conf�rence de Bangkok
est convi�e : c'est ainsi qu'elle a �t� � strat�giquement localis�e en Asie,
o� ont lieu le quart des infections dans le monde �, et particuli�rement en
Tha�lande, un pays � qui a montr� un r�el engagement dans la pr�vention du
VIH �, et dont on peut souhaiter qu'il constitue un � exemple suivi � par
d'autres pays. � Merci � la Tha�lande de nous avoir montr� que des avanc�es
�taient possibles �, a repris Kofi Annan. La probl�matique choisie par le
Secr�taire g�n�ral des Nations-unies a permis de mettre l'accent sur les
aspects sociaux de l'�pid�mie, et notamment de d�noncer les discriminations
� l'�gard des femmes.

C'est Miss Univers 2004 qui est venu appuyer ce plaidoyer pour les femmes !
Evoquant les pr�c�dentes d�clarations internationales, Kofi Annan a rappel�
que � nous ne sommes pas en voie de r�duire l'ampleur et l'incidence de l'
�pid�mie d'ici 2005, comme nous nous y �tions engag�s �. Enfin, faisant �cho
� l'intervention du premier ministre tha�, Thaksin Shinawatra, le secr�taire
g�n�ral a plaid� en faveur d'une pr�vention adapt�e aux besoins de chacun,
hommes, femmes, jeunes, sex workers, homosexuels, ou usagers de drogues
injectables.
Le premier ministre avait commenc� son allocution d'ouverture par un tableau
idyllique de la r�duction des risques en Tha�lande? sous les hu�es des �
Thaksin lyes � vite dissimul�es par les nombreuses forces de s�curit�
pr�sentes. � J'ai �t� arr�t� au moins 20 fois � : malgr� cette entr�e en
mati�re lapidaire, Paisan Sawannawong, du Thai Drug User's Network, n'avait
plus que quelques auditeurs en conclusion de cette c�r�monie. � Les usagers
de drogues par voie intraveineuse sont le seul groupe en Tha�lande dont la
pr�valence n'a pas diminu� en quinze ans �, a-t-il rappel� ; c'est que � le
fait d'�tre usager de drogues reste ill�gal �.

Une conclusion sans concessions, qui aura au moins eu le m�rite de donner
raison � Joep Lange : � la beaut� de ces conf�rences internationales est qu'
elle rassemble tous ceux qui sont actifs contre le sida ; car nous avons
besoin de critiques, de d�bats passionn�s, de revendications, de
politiquement incorrect, nous avons besoin que les faits, m�me d�plaisants,
triomphent de nos opinions, id�ologies ou propagandes, et tout ceci ne peut
avoir lieu que dans une atmosph�re de respect, et dans le d�sir de s'�couter
les uns et les autres �.