E-MED: Le r�ve de Kouchner

E-MED: Le r�ve de Kouchner

Kouchner propose "un pourcentage par bo�te de m�dicament pour le FSTI"

BIARRITZ (Pyr�n�es-Atlantiques), 24 mai (AFP) - Le secr�taire d'Etat � la
Sant�, Bernard Kouchner, a propos� lundi � Biarritz qu'"un pourcentage" des
ventes de m�dicaments dans le monde aille au Fonds de solidarit�
th�rapeutique international" (FSTI), r�cemment cr�� pour permettre aux pays
en d�veloppement d'acc�der aux th�rapies les plus avanc�es contre le sida.

"Je r�ve qu'� travers le monde, tous les produits pharmaceutiques
deviennent des produits-partage, que sur tous les m�dicaments vendus dans
le monde, un pourcentage soit r�serv� � ce fonds th�rapeutique
international", a d�clar� M. Kouchner devant le congr�s national de la
F�d�ration des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).

L'id�e du FSTI avait �t� lanc�e par le pr�sident Jacques Chirac en d�cembre
1997 lors de la Conf�rence internationale sur le sida � Abidjan. Depuis, le
Parlement europ�en et les pays du G8 ont apport� leur soutien � cette
initiative.

Le premier programme du FSTI, d'un montant de 10 MF (1,52 M euros) vers�s
uniquement par la France, a �t� mis en route le 30 avril en C�te d'Ivoire.
Les trois-quarts de cette somme seront consacr�s � un programme pour
pr�venir la transmission du virus de la m�re � l'enfant et la prise en
charge des femmes et des enfants apr�s l'accouchement.

"Il y a deux fa�ons d'avoir le sida et d'�tre s�ropositif dans le monde:
chez nous, o� l'on traite l'ensemble des malades avec des r�sultats qui,
m�me s'ils ne sont pas merveilleux et doivent �tre am�lior�s, sont 57 % de
moins de mortalit� cette ann�e, et l'immense reste du monde avec 40 ou 50
millions de personnes s�ropositives qui ne sont pas trait�es du tout", a
soulign� M. Kouchner.

"Nous ne pouvons pas accepter que les pauvres meurent parce qu'ils sont
pauvres et que, nous, nous soyons trait�s parce que nous sommes beaucoup
plus riches", a-t-il ajout� en d�fendant l'id�e "d'ing�rence
th�rapeutique".

"L'ing�rence th�rapeutique, c'est d'essayer de s'occuper des autres, et en
particulier des m�dicaments des autres, parce qu'il y a les maladies des
autres, les plus pauvres, qui ne sont pas prises en charge", a-t-il
expliqu�.

Communiqu� de presse post� par Carinne Bruneton-ReMeD
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