E-MED: (17) Trafic de m�dicaments antisida
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Les voleurs europ�ens impliqu�s dans la revente des m�dicaments
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Par Peter Masebu
Envoy� sp�cial de la PANA
Sal, Cap-Vert (PANA) - L'envoy� sp�cial du secr�taire g�n�ral des Nations
unies sur le sida en Afrique a fustig� les "voleurs" bas�s en Europe d'�tre
aussi responsables de la r�exportation frauduleuse, vers ce continent, des
m�dicaments antir�troviraux destin�s au populations d�munies d'Afrique de
l'Ouest qui vivent avec le Vih/sida.
"Ce serait une grave erreur que de ne condamner que les Africains. Les
voleurs bas�s en Europe sont � blamer au m�me titre que leurs complices
africains qui ont organis� la combine", a d�clar� M. Stephen Lewis, lors
d'une conf�rence de presse.
Il r�pondait ainsi � une question d'un journaliste de la PANA qui lui
demandait s'il avait conscience du fait que ces m�dicaments, qui prolongent
la vie des personnes vivant avec le Vih/sida, �taient r�export�s vers
l'Europe par un certain nombre de pays africains afin d'�tre vendus � leur
prix normal apr�s avoir �t� obtenus � bas prix.
Interpell� sur le m�me probl�me, la ministre cap-verdienne de la Justice et
de l'Administration interne, Mme Cristina Lima Fontes, a insist� sur la
n�cessit�, pour les Africains, d'utiliser de mani�re "transparente" les dons
re�us afin de ne pas donner prise aux critiques des personnes r�ticentes �
fournir leur aide, prenant pour pr�texte les craintes de voir les produits
d�tourn�s.
S'adressant aux journalistes pr�sents � Sal, au Cap-Vert, pour les besoins
d'une conf�rence des femmes ministres et d�put�es africaines, la directrice
ex�cutive du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Mme Thoraya
Obaid, a regrett� la d�cision de l'administration Bush de bloquer les 32
millions de dollars dont le Congr�s am�ricain avait pourtant approuv� le
d�caissement en faveur de l'agence onusienne.
"En cons�quence, le FNUAP sera oblig� de r�duire quelques-unes de ses
activit�s, les centres de jeunes, le counselling et la formation du
personnel local", a affirm� Mme Obaid, qui est ressortissante de l'Arabie
saoudite.
Cependant, M. Lewis a not� que des centaines d'individus d�c�deront � cause
du sida si les donateurs riches n'arrivent pas � mobiliser des cr�dits
suppl�mentaires pour le Fonds mondial sur la tuberculose, le paludisme et le
Vih/sida, qui a besoin de 10 milliards de dollars par an.
Selon lui, seuls 2,1 milliards de dollars ont �t� mobilis�s depuis la
cr�ation du fonds, il y a un an, a-t-il affirm�.
Les questions touchant � la n�cessit� de fournir des m�dicaments
antir�troviraux, de baisser le prix des pr�servatifs f�minins pour les
ramener au niveau des prix des pr�servatifs masculins et d'acc�l�rer le
processus des pr�ts de la Banque mondiale afin de financer les programmes
antisida font partie des points soulev�s au cours de la session de mardi
apr�s-midi consacr�e au genre et au Vih/sida en Afrique subsaharienne.
Mme Obaid a pr�sid� la session tandis que M. Lewis, le chef de la section
Afrique de l'UNIFEM, le Dr Laketch Dirasse, et le principal �conomiste de la
Banque mondiale et conseiller en mati�re de genre, M. Mark Blackden, ont
pr�sent� des communications.
La conf�rence, qui a accueilli des d�l�gations en provenance de 43 pays, se
poursuit mercredi par une session consacr�e aux dimensions multiculturelles
de la pand�mie du Vih/sida.
Sal - 15/10/2002
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