E-MED:(2)Annuaire des facult�s de pharmacie
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De m�moire:
Chacun connait les principales facult�s de pharmacie d'Afrique de l'Ouest,
au premier rang desquelles figure celle de Dakar.
A ma connaissance, Cotonou et Lom� forment �galement des pharmaciens.
La Facult� de Pharmacie d'Abidjan, au derni�res nouvelles, ne fonctionnerait
plus ou serait m�me arr�t�e; quelqu'un peut-il confirmer ou infirmer?
Le Mali, � l'�poque o� j'y s�vissais il y a une (bonne) dizaine d'ann�e,
"co-formait" avec les m�decins (facult� mixte) une vingtaine de pharmaciens
par an, avec un excellent niveau de sant� publique, ce qui permet � ce pays
de diffuser et suivre sa politique pharmaceutique jusqu'aux niveaux les plus
p�riph�riques.
Il y avait �galement un projet de Facult� de Pharmacie � Niamey, mais je ne
sais ce qu'il est devenu.
Il y en a sans doute d'autres, ou en projets.
Il n'y a rien en CEMAC, la plus proche �tant Kinshasa.
Nous essayons au Cameroun, avec l'appui des Minist�res de la Sant� et de
l'Enseignement Sup�rieur:
1- de relancer le cycle de formation initiale des techniciens en sciences
pharmaceutiques, arr�t� depuis pr�s de 15 ans suite aux politiques
d'ajustement structurels de l'�poque, et
2- De lancer le cycle de formation des pharmaciens, inscrit dans les textes
mais jamais d�marr�.
Ces deux cycles de formation pourraient �tre coupl�s (premi�re ann�e
commune, d�partage sur concours en fin de premi�re ann�e) et avoir une
port�e sous-r�gionale (masse critique).
Ils pourraient s'appuyer, pour les �tudes de moyens et de co�ts, sur le C2D
en pr�paration qui offre le double avantage de porter des volumes de
financement potentiellement importants mais surtout de permettre une vision
� long terme (au moins 12 ans), indispensable pour ce type de projet.
Arbitrages en cours entre MSP, MES, MAE/SCAC et AFD.
Les donn�es chiffr�es sur l'�tat des besoins semblent convainquantes et
permettent d'esp�rer une issue favorable:
- Moins de 13% des centres de dispensation de m�dicaments au Cameroun, tous
secteurs formels confondus, sont g�r�s par des professionnels du m�dicament,
techniciens ou pharmaciens.
- Il n'y a aucun pharmacien de sant� publique dans aucune des dix D�l�gation
Provinciale de la Sant� pour promouvoir et faire appliquer la politique
pharmaceutique nationale, ni dans aucun des h�pitaux provinciaux.
- Du fait de la p�nurie (quasi-absence) de pharmacien inspecteur, le
gouvernement ne parvient que tr�s difficilement � faire appliquer ses
politiques de prix et faire respecter la l�gislation.
- Sauf information contraire, � notre connaissance il n'y a aucune
possibilit� de formation initiale de pharmaciens ou de pr�parateurs en
pharmacie dans la CEMAC.
- En corollaire, pr�s des deux tiers du nombre de recours aux m�dicaments et
plus d'un tiers du volume du march� sont informel.
- Finalement, alors que 83% du co�t de la sant� est financ� par le malade,
plus de la moiti� des d�penses de sant� des m�nages sont des m�dicaments.
Nous serons bien �videmment tr�s int�ress�s de conna�tre les r�sultats de
cette enqu�te, qui, de notre point de vue, devrait �galement porter sur le
niveau d'ad�quation des cursus dispens�s avec les besoins sp�cifiques de
l'Afrique, notamment en terme de pharmacognosie, ethno-pharmacologie,
industrie, r�glementations, �conomie du m�dicament, organisation et
convergence r�gionale des syst�mes de sant� et de m�dicaments.
Christophe Commeyras,
Pharmacien, CT/MSP-DPM
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