Bonjour Chers Tous,
C’est une excellente idée mais les limites pour le contexte béninois sont
- Petit marché donc des commandes avec de petites quantités
- méthode de codification, car il faut avoir au préalable une nomenclature existante avec un principe de codification déjà défini... même si ce principe existe, est ce les fabricants seront prêts à initier des productions spécialement dédiées au Bénin? Visiblement le principe risque de s’appliquer aux médicaments de grande consommation
- capacité de vérification de l’authenticité du code jusqu’aux derniers kilomètres
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Dr Arsene OUEDRAOGO
¨harmacien
Très bonne initiative pour garantir la qualité des médicaments
La Côte d’Ivoire a également initié une approche identique, tant au niveau de la centrale d’achats (système de traçabilité) qu’au niveau de l’Autorité de Régulation (dispositifs règlementaires).
Toutefois, comme le suggère Dr Ouedraogo, sans une harmonisation au niveau communautaire (UEMOA, CEDEAO, CEMAC), quel sera le coût de telles dispositions prises par chaque pays ?
Une décision communautaire pourrait être envisager pour harmoniser tant la codification des produits de santé que le système de traçabilité. Si une telle harmonisation était engagée, alors il serait possible d’imaginer une base de données communautaire qui permettrait de mieux connaitre le marché pharmaceutique, au niveau régional et mieux appréhender les importations et exportations, ce qui pourrait contribuer également à l’industrialisation pharmaceutique (production pharmaceutique local).
Très confraternellement
Christophe Rochigneux
(Pharmacien, en poste en Côte d’Ivoire, Expertise France)