Pour moi, le ministre de la santé du Burundi et les forces de l'ordre sont à féliciter et à encourager.
Le président de l'ordre des pharmaciens doit se joindre à l'équipe pour faire front commun au lieu de demander qu'on laisse la tache à l'ordre alors qu'il n'a pas de pouvoir pour agir sur ces brigands qui se font passer pour des marchands de bonheur
Il est à retenir que c'est un pas qui est fait au Burundi, Toute tentative de détournement de cette voie doit être puni de la même manière que les faussaires. dans ce cas ci, si l'Ordre des pharmaciens ne peut pas se joindre à l'équipe déjà constituée pour mener la lutte ensemble, l'Ordre ferait mieux de se mettre à l'écart et laisser les autres mettre les pendules à l'heure.
merci
Dr Cécé Vieux Kolié
Tél: (+224) 60 58 18 44(+224) 64 38 77 18(+224) 67 58 18 44+32 492 262 584 Belgique
E-mail: vieuxcece@yahoo.fr
Bonjour,
Il me semble en effet que chacun doit rester dans son rôle. L'Ordre est le
garant de l'éthique de la profession. La DPM est certe trop faible car mal
reconnu dans son rôle. Elle a peu de moyens. C'est l'IGS qui est
responsable des établissements pharmaceutiques. Il n'y a pas d'inspection de la pharmacie. Un laboratoire de contrôle du médicament à l'INSP mais qui n'a jamais fonctionné....
Faut-il renforcer la DPM ou bien penser immédiatement à une agence du
médicament. Dans le cadre de l'harmonisation de l'EAC, l'Ouganda, la
Tanzanie, le Kenya ont leur agence. Mais il faut encore plus de moyens tant
financier qu'humain.
Serge Barbereau
A-t-on des rapports probants sur la plus value qu'apporte une Agence du Médicament ? L'expérience de Madagascar me semble avoir suffisamment de recul pour avoir des arguments valables pour un tel choix... qu'en est il ?
Très confraternellement
Christophe
Christophe ROCHIGNEUX
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE
Equipe d'appui Inter-Pays / Afrique de l'Ouest
Expert Approvisionnement et Logistique
Docteur en Pharmacie
158, avenue de l'Indépendance
03 BP 7019 OUAGADOUGOU 03 / BURKINA FASO
Tel : 00 226 50306509 / 50312592
portable : 00 226 75477211
GPN : 37846
courriel professionnel : rochigneuxc@bf.afro.who.int
courriel personnel : christopherochigneux@yahoo.fr
-----Message d'origine-----
Le sujet des agences est important pour tous les pays. Comme pour les
Centrales d'achats, c'est d'abord une meilleure indépendance. Mais il faut
les ressources humaines et financières. Concernant les ressources humaines,
il est toujours possible d'envisager leur regroupement au niveau régional.
Cela faciliterait en particulier l'acceptation des AMM... et leur
validité... C'est un pas essentiel pour la qualité.
Mais si cela se fait il y a toujours une place pour une DPM dans chaque
pays. Normatif et son application doivent rester à mon avis la
responsabilité d'un pays.
Ou en est-on dans les travaux de l'EAC, de l'UEMOA, de la CEMAC ???
Serge
Le débat me semble tres limité lorsque l on parle d Agence du
medicament sans dire ce que l on met dedans puisqu il n existe pas de
Normes Internationales en la matiere "en dehors des exemples France et
........". Je crois cependant que nous devons organiser nos autorités
de reglementation afin qu elles regroupent ou coordonnent les
principales fonctions de reglementation et que l on distingue les
outils de politique des fondamentaux de la reglementation
pharmaceutique? Ainsi les fonctions d octroi de licence, d
homologation, d inspection, de controle de l information pharmaceutique
et de rapport étroit avec le controle de qualite doivent etre les
socles de l Autorité Nationale. A cela le systeme de l assurance de la
qualité doit etre supervisé a travers la Pharmacovigilance que l on
met actuellement dans beaucoup de sauces alors que certains pays en
Afrique ne savent meme pas ce qui entre chez eux et par quel
circuit.Enfin l, Autorisé doit etre en mesure de contribuer a la
validation des essais cliniques organisés dans le pays,
malheureusement avec des comités d éthique dont le fonctionnement pose
probleme.
Pr MALAN Kla
" le clavier est français transformé en anglais posant ainsi le
probleme des accents dans le texte"
Quelle que doit la structure, la question fondamentale qui légitime la configuration et les domaines de compétence de l'organisation ne relève pas d'une référence ou d'une norme juridique pré-établie mais d'un choix de politique sanitaire.
La puissance publique s'exprime en premier lieu par l'octroi d'autorisation de mise sur le marché d'un produit thérapeutique et de production et de distribution de ces produits, avec en corollaire le contrôle, donc l'inspection, des sites industriels et commerciaux et le contrôle de conformité des produits.
La surveillance du marché, notamment la pharmacovigilance, relève de la responsabilité de l'État, garant de la santé publique, mais qui peut confier son organisation et sa mise en œuvre à une structure adaptée.
Au-delà de l'exercice de sa puissance publique, l'État peut également faire le choix d'accompagner administrativement, juridiquement et scientifiquement le développement des activités de recherches et de développement, notamment dans le cadre des essais cliniques de médicaments ou de dispositifs médicaux.
Se pose alors deux questions, la première de la compétence scientifique, administrative et juridique du personnel de la structure, la seconde de son indépendance à l'égard des instances politiques et industrielles. La référence à un comité d'éthique constitue une première réponse mais qui est insuffisante, en l'absence de vraie politique administrative, notamment le recours aux déclarations d'intérêts et aux sanctions à l'égard des contrevenants.
Une agence est en réalité un instrument d'exercice de la politique sanitaire dans un État.
La réflexion doit être permanente et le débat intellectuel sans limite.
La maîtrise de la santé publique est un défi permanent.
Jean Lorenzi
Avocat à la cour
UGGC & Associés
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