Chers e-mediens,
Je salue l'initiative des collègues de l'Afrique de l'Ouest et voudrais par la même occasion lancer le même appel à l'Afrique des Grands lacs.
En effet, cette région a la particularité de bénéficier d'une usine de fabrication des antirétroviraux en RDCongo et le Rwanda qui va bénéficier des ARV fabriqués au Canada.
Charly MAMPUYA, B. Pharm
Responsable Provincial Chargé de l'Atténuation de l'impact
Coordination Provinciale Bas-Congo/PNMLS
Tél:+243997910875/+243898616581
www.pnmls.cd
Chers e-mediens
Je viens par la présente répondre aux deux messages précédents suite à
l'article sur l'atelier organisé par notre réseau. Je puis assuré le Dr Jean
Loup REY que nous partageons pleinement ses préoccupations. Elles justifient
même notre décision d'entamer un plaidoyer sur la politique sous régionale.
Nous avons assisté effectivement à un ballet de séminaires et d'atelier de
l'OMS Afro, la CEDEAO, l'UEMAO, l'UA, etc. sur cette question. La question
que nous nous sommes posées est de savoir pourquoi une initiative qui
suscite autant d'intérêt et est objet d'autant d'unanimité sur sa pertinence
n'arrive pas à voir le jour. La première réponse que nous avons trouvé est
similaire à une observation de Dr REY: c'est parce qu'il n'y a pas de
politique concertée. Et c'est le but du plaidoyer que nous faisons. Le
schéma de mise en place de la politique commune, proposée par le RAME, dans
son dossier de plaidoyer présente un dispositif qui intègre la contribution
des institutions d'intégration, des partenaires techniques et financiers,
des autorités nationales, des centrales d'achat nationales et de la société
civile. Il est effectivement dit dans les principes clés du dispositif
proposé par le RAME que la politique commune ne doit pas être l'apanage
d'une seule organisation mais devrait se baser sur un partenariat inclusif
où tous les acteurs concernés ont un rôle à jouer.
La deuxième raison, pour nous qui justifie la non effectivité de la
politique sous régionale d'accès aux ARV est la faible implication de la
société civile dans la réflexion. Le plaidoyer du RAME est une porte ouverte
à cette implication. Les conclusions de l'atelier ont abouti en effet à une
stratégie de mobilisation de la société civile sous régionale, avec une
forte implication des personnes infectées, pour une mise en œuvre effective
de cette politique.
Nous estimons à sa juste valeur les acquits des programmes cités par Dr REY.
Je ne suis cependant pas d'accord avec lui que les acteurs africains doivent
se contenter de regarder faire ces programmes internationaux. Ces programmes
doivent plutôt venir soutenir des initiatives nationales et au mieux
continentales. Ils ne doivent en aucun cas se substituer aux acteurs sur le
terrain (sauf peut être en situation de chaos), si non on assiste à des
désarticulations des systèmes et acquis qui existaient avant leur arrivée.
Pour finir j'aimerais rassurer Mr Charly MAMPUYA (de la RDC je crois) que
notre souhait est que cette politique soit carrément africaine. Elle offrira
ainsi plus d'opportunités. La considération de l'Afrique de l'Ouest n'est
qu'un choix stratégique lié à la situation géographique de notre siège
(Burkina) et la limite de nos capacités. Nous restons alors ouverts à
adhérer à toute initiative de plaidoyer qui peut permettre d'élargir le
champ de la notre.
Cordialement!
Simon KABORE
Coordonnateur du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
Tel/fax: (226) 50 34 55 32
GSM: (226) 70 24 44 55
E-mail alternatif: simonkabore@gmail.com
04 BP: 2520 Ouagadougou 04
Burkina Faso
Skype: kaboresimon