[e-med] 46 Millions De Moustiquaires Impregnees Distribuées

Press Release

27 Novembre 2007

PRESQUE TOUTES LES FAMILLES AFRICAINES AVEC DES ENFANTS POURRONT DISPOSER
BIENTÔT DE MOUSTIQUAIRES IMPRÉGNÉES POUR SE PROTÉGER CONTRE LE PALUDISME
http://www.theglobalfund.org/en/media_center/press/pr_071127_fr.asp
46 Millions De Moustiquaires Impregnees Distribuées Aux Familles Vivant Dans
Des Zones Touchées Par Le Paludisme

Genève - Le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le
paludisme, qui constitue la première source internationale de financements
contre le paludisme, a annoncé aujourd’hui que les programmes qu’il soutient
ont jusqu’à présent permis la distribution de 46 millions de moustiquaires
imprégnées d’insecticide à des familles exposées au paludisme. Il s’agit
d’une augmentation de 155 pour cent par rapport aux 18 millions de
moustiquaires imprégnées distribuées l’année dernière.

Avec un financement approuvé pour 146 programmes consacrés à la lutte contre
paludisme dans 78 pays, d’un montant de plus de 3,6 milliards de dollars US
sur cinq ans, le Fonds mondial permet également de fournir des traitements
efficaces à environ 44 millions de personnes souffrant du paludisme.

L’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide constitue l’un des
moyens les plus efficients de prévenir la transmission du paludisme. De
récentes études ont en effet démontré qu’un programme associant
l’utilisation de moustiquaires imprégnées à la mise à disposition de
traitements permettait de réduire d’au moins 90 pour cent la transmission
dans les zones ayant des taux de couverture élevés. Puisque les
moustiquaires imprégnées tuent les moustiques, elles aident ainsi à réduire
la transmission du paludisme dans toute la communauté.

« La communauté internationale relève le défi de la lutte contre le
paludisme. Les résultats très encourageants publiés aujourd’hui témoignent
que, plus que jamais, les gens peuvent avoir accès aux moustiquaires
imprégnées ainsi qu’aux traitements. La mortalité et la morbidité liées au
paludisme sont en chute libre dans nombre de pays. Ces très bons résultats
ont été atteints grâce aux efforts fournis non seulement par les pays qui
mettent en œuvre les programmes soutenus par le Fonds mondial mais aussi
grâce à l’aide indispensable de partenaires techniques tels que
l’Organisation mondiale de la Santé et le Partenariat Roll Back Malaria », a
déclaré le Dr Michel Kazatchkine, Directeur du Fonds mondial. « Néanmoins,
le paludisme est encore à l’origine de plus d’un million de morts par an.
Pour nous, le véritable défi sera de rendre les moustiquaires imprégnées
accessibles à toutes les populations confrontées au paludisme, en
particulier les enfants et les femmes enceintes, et d'accroître l’accès aux
traitements les plus récents »

L’Éthiopie, qui dispose de deux subventions du Fonds Global d’une valeur de
plus de 214 millions de dollars US sur cinq ans afin de lutter contre le
paludisme, a presque quadruplé le nombre de moustiquaires imprégnées
distribuées aux populations vivant dans les régions où le paludisme est
endémique : le nombre est donc passé de 2.5 millions à la fin 2006 à 9.4
millions à ce jour. D’autres pays tels que le Kenya et le Rwanda ont
également connu une augmentation très importante du nombre de moustiquaires,
3.3 millions pour le Kenya et 2.4 millions pour le Rwanda, distribuées grâce
aux financements du Fonds mondial.

« Ces chiffres sont très encourageants. Les moustiquaires imprégnées
d’insecticide sont l’un des meilleurs modes de prévention du paludisme et il
est important que toute personne vivant dans les régions où le paludisme est
endémique ait accès à une moustiquaire » a déclaré le Dr Awa Marie
Coll-Seck, Directeur exécutif du Partenariat Roll Back Malaria. « Le Fonds
mondial est un élément indispensable de la lutte globale contre le
paludisme. Nous sommes fiers des avancées accomplies par les pays où le
paludisme est endémique. Cet effort doit continuer. »

Ces nouveaux résultats arrivent quelques semaines après la conférence sur le
paludisme organisée à Seattle par la Fondation Bill & Melinda Gates, à
l’occasion de laquelle des scientifiques et experts de santé ont réfléchi
sur les possibilités de revoir à la hausse les objectifs de prévention du
paludisme et d’éliminer la maladie en tant que problème global de santé
publique.

Si le Fonds mondial constitue la première source de financements pour la
lutte contre le paludisme, des gouvernements nationaux et de nombreuses
entités telles que l’UNICEF, certaines sociétés de la Croix Rouge et du
Croissant Rouge, le gouvernement canadien, « Population services
International », l’« Initiative du Président des États-Unis contre le
paludisme », la Banque mondiale, parmi d’autres, conjuguent leurs efforts
pour parvenir à la réduction de la mortalité liée au paludisme dans une
grande partie de l’Afrique, ce qui n’a pas manqué de susciter un véritable
optimisme à la Conférence de Seattle.

Lors de sa dernière réunion qui s’est tenue en Chine ce mois-ci, le Conseil
d’administration du Fonds mondial a approuvé la septième série de
financements avec 73 nouvelles subventions accordées pour une valeur de plus
de 1,1 milliards de dollars US sur deux ans. La portée et la qualité des
propositions concernant le paludisme étaient particulièrement importantes,
puisqu’elles représentent 38 pour cent de toutes les propositions
approuvées.

Depuis sa création en 2002, le Fonds mondial est devenu le principal
mécanisme de financement de programmes de lutte contre le SIDA, la TB et le
paludisme, avec 9,9 milliards de dollars US engagés pour 520 programmes dans
136 pays. On estime que, grâce aux programmes financés par le Fonds mondial,
plus de deux millions de morts ont aujourd’hui été épargnées.

En outre, de nouveaux résultats sur les interventions contre le SIDA et la
tuberculose montrant une croissance forte et continue de la fourniture de
traitements antirétroviraux (ARV) et de médicaments anti-TB seront annoncés
le vendredi 30 novembre.

Chers e-mediens

Je suis une ardente partisan de la distribution et de l'utilisation des
moustiquaires imprègnées puisqque chaque année PHARMACTION (l'ONG des
pharmaciens publiques et privés du Bénin) organise la vente promotionnelle
de moustiquaires imprègnées dans toutes les pharmacies du Bénin pendant 2 à
3 mois en saison pluvieuse. Mais il y a également une voie royale pour faire
reculer rapidement le paludisme dans nos pays c'est l'assainissement. Dans
tous nos pays il y a la construction des caniveaux à ciel ouvert dans
lesquels les populations jettent les ordures et qui deviennent ainsi des
bassins de culture de moustiques à la devanture des maisons, des
marchés. Alors faut il laisser produire des moustiques et se protéger après
avec les moustiquaires? La réponse est certainement négative, donc la
communauté internationale doit donc se mobiliser autour du problème de
l'assainissement comme cela s'est fait dans d'autre régions du monde.
Mme TOUKOUROU Moutiatou
Présidente PHARMACTION-Bénin
Tél 229-21 33 29
abat@firstnet.bj

Dear All,
  Je partage entièrement l'avis de Mme TOUKOUROU. Nous ne faisons rien pour l'environnement. Je parle des pays d'Afrique au sud du Sahara. Nous produisons plutot les moustiques dans nos villes pour après chercher à se protéger contre eux.
  Tout en pensant subventionner les moustiquaires imprégnées pour nous les vendre, les principaux bailleurs devraient aussi chercher à attaquer le mal "à la racine"
  Bye and best wishes to All

Dr. Armand S. NKWESCHEU (MD, MPH)
Research Officer - Division of Health Operations Research.
Ministry of Public Health of Cameroon.
Office Tel: (237) 22 23 45 18 Fax: 22 23 45 79
Private:
Home Tel: (237) 22 20 96 98
  P.O.Box 6266 - Yaoundé
Mobile phone (237) 99 95 84 49
  Fax(Home): (237) 22 20 77 45
"If you don't learn to share when you don't have, you will not share even if you have" (Wilfred MBACHAM-2004)

Chers e-mediens,
   
  Voilà que c'est une actrice de terrain qui nous met du baume au coeur. Je pense que tous les acteurs doivent suivre cet exemple. On nous parle de 46 millions de moustiquaires mais est-ce que nous avons vu la couleur de cet argent qui a quitté la caisse du bailleur pour atterrir dans celle du fabricant avec Dieu seul sait quels intérèts.
  Et si on mettait tout cet argent à la disposition des gouvernements africains pour des actions de sensibilisation et des campagnes de salubrité.
  Nous savons tous que paludisme et insalubrité font bon menage alors, il appartient à chacune et à chacun d'entre nous de commencer par nettoyer devant sa porte.
   
  Félicitations Mme TOUKOUROU et bon courage.
   
  Abdoul Karim BEN WAHAB
  Tombouctou - Mali
ongtkh@yahoo.fr

C'est une bonne nouvelle pour le monde et l'Afrique (au cas de sa mise en oeuvre), mais pas nécessairement pour le Centrafrique. Car toutes les occasions de distribution des moustiauaires imprégnées se sont toujours soldées par un échec. En effet, l'expérience de 2004 n'a pas pu servir de leçon à celle de 2006, moins encore à celle de 2007 qui vient de se dérouler dans les préfectures du centre du pays. Dans toutes ces occasions, on a déploré le fait que les moustiquaires destinées à la distribution ont pris d'autres directions que celle initialement prévue, et ce au détriment des destinataires; véritables ayant droits et premières victimes de palu, c'est-à-dire les enfants âgés de 0 à 5 ans. A chaque occasion ratée, c'est le rapport de force qui détermine le mode de distribution, suivi des affinités de tous ordres, sauf celles qui privilégie la santé des ayant droit. On ne sait pas exactement quand est-ce que cette situation déplorable prendra fin, alors que le paludisme continue de sévir et occupe toujours la tête de série en ce qui concerne notamment la mortalité infantile en Centrafrique.

  Dieudonné Mozouloua
  Coordonnateur URSAD
  Tél 00236 70 40 28 18
  Mail : ursad_ursad@yahoo.fr