E-MED: 5e Forum pharmaceutique
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[La mod�ration de e-med a connu une petite interruption de quelques jours,
j'�tais au 5�me Forum Pharmaceutique � Ouagadougou qui a r�uni pendant 3
jours plus de 500 pharmaciens de toute l'Afrique. Chapeau pour le comit�
d'organisation! Nous allons essayer de vous transmettre d�s que possible les
conclusions de cette conf�rence. Carinne Bruneton]
5e Forum pharmaceutique : 'La lutte contre la pauvret� commence par le
combat pour une meilleure sant�'
http://fr.allafrica.com/stories/200406030256.html
Sidwaya (Ouagadougou)
3 Juin 2004
Publi� sur le web le 3 Juin 2004
Aim�e Florentine Kabore
Le cinqui�me (5e) forum pharmaceutique international de Ouagadougou se tient
du 2 au 4 juin 2004, dans la salle de conf�rences de Ouaga-2000.
"Le pharmacien dans le contexte de la lutte contre la pauvret� en Afrique"
est le th�me central de cette rencontre.
Le forum regroupe tous les professionnels et acteurs du secteur
pharmaceutique en Afrique. Il s'agit pour eux de s'appesantir sur les
possibilit�s d'acc�s aux m�dicaments et de lutter contre la pauvret�.
Apr�s Cotonou (B�nin) en 2000, Dakar (S�n�gal) en 2001, Yaound� (Cameroun)
en 2002, Conakry (Guin�e) en 2003, la concertation entre pharmaciens se
poursuit ainsi � Ouagadougou. Pour le ministre de la Sant� Alain Yoda, le
th�me cadre parfaitement avec les pr�occupations actuelles du gouvernement
du Burkina Faso, ainsi qu'avec celles des peuples africains. S'adressant aux
pharmaciens, le ministre Yoda a reconnu que "leur rencontre se tient � un
moment o� de nombreux pays du monde en g�n�ral et africains en particulier,
se sont engag�s r�solument dans la recherche de strat�gies ad�quates et
performantes pour lutter contre la pauvret�, cet autre fl�au social qui
avilit l'homme et particuli�rement l'homme africain".
Le ministre a ajout� que le m�dicament constitue la clef de vo�te de tout
syst�me de sant�. De son avis, les pharmaciens, en choisissant de mener
leurs d�bats sur la disponibilit� des m�dicaments essentiels de qualit�,
mais �galement et surtout de leur accessibilit� financi�re au plus grand
nombre, touchent-l� un aspect essentiel de la lutte contre la pauvret�, la
morbidit� et la mortalit� et pour un syst�me de sant� adapt� au contexte du
continent africain. En effet, les maladies end�mo-�pid�miques (SIDA,
paludisme...) constituent des fl�aux qui ravagent les populations.
Un hommage aux pharmaciens
La premi�re dame du Burkina, Mme Chantal Compaor� a dit aux pharmaciens
"nous �tes parmi les acteurs les plus avertis, les plus impliqu�s dans le
combat pour l'am�lioration des conditions sanitaires des populations, par ce
que vous avez la comp�tence, la responsabilit� morale et le pouvoir
d'influer sur les politiques pharmaceutiques". De son avis, le choix du
th�me rappelle que la lutte contre la pauvret� commence par le combat pour
une meilleure sant�, car un peuple malade ne peut �tre productif.
Cependant, la premi�re dame estime que "la lutte contre la pauvret� n'est ni
l'affaire des seuls gouvernants, ni l'affaire des seules institutions
internationales". Elle pense que cette lutte n�cessite l'intervention de
tous les protagonistes qui oeuvrent quotidiennement � la prosp�rit�
individuelle et collective. La premi�re dame reconna�t �galement que :
"malgr� le volume des ressources que l'on peut injecter dans la sant�, il ne
peut y avoir de rendement que si les animateurs de ce secteur ont une claire
conscience de ce qu'ils apportent".
Au cours de son intervention, elle a d�plor� les accusations dont sont
souvent victimes les pharmaciens. Ceux-ci sont souvent la cible des
critiques et sont couramment accus�s � tort ou � raison de faire des profits
exorbitants face � la d�tresse des malades. "Or le m�dicament en tant que
bien produit par la technologie, n'�chappe pas � la mondialisation de l'�con
omie. Dans ce sens, la premi�re dame a exhort� les participants � faire des
r�solutions � m�me de corriger les id�es erron�es et de cr�er la confiance
chez le consommateur".
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