Depuis quelques années les gouvernements africains ont crées des comités de scientifiques qui délivrent l'autorisation sur le marché de Médicaments Traditionnels Améliorés(MTA). Les pays les plus avancés dans ce domaine (Mali, Burkina-Faso) ont développés des MTA qui concernent surtout des symptômes simples (Toux, Diarrhées, Dermatoses, etc) mais n'ont jamais trouvés des plantes pour les maladies infectieuses équivalentes des antibiotiques par exemple. Il en est de même pour le Sida. Il existe des plantes qui contiennent des principes actifs qui peuvent éliminer le virus, mais en trop faible quantité dans la plante pour une guérison. Quelques extraits de plantes sont immunostimulants et peuvent augmenter temporairement le taux des CD4 mais ne peuvent conduire à la guérison (Fagara Hetzii). Pour l'instant, de nombreux Pharmaciens préparent des MTA qui peuvent permettre de diminuer la facture de médicaments importés. Continuons dans ce domaine. Il est possible que dans l'avenir, des principes actifs d'une plante africaine puissent être utilisés pour soigner des maladies plus importantes, mais cela risque d'être effectué par une industrie externe.
Jean-Louis Pousset
Précisément pour éviter que des laboratoires étrangers faissent main basse sur tel découverte il faut conduire tous les études cliniques nécessaires et enregistrer les principes actifs ou les caractéristiques de(s) la plante(es) en question. Il existent des projets qui tendent a protéger les droits intellectuels des chercheurs et lu patrimoine d'un pays, il faut les utiliser.
cordialement
Dr Marlon Garcia Lopez
Public Health, Epidemiology
& Tropical Medicine Specialist
marlon-shsp@laopdr.com
mvgarcia@hotmail.com
Bonjour,
Une idée simple serait de constituer en Afrique un Centre Médicaments
Traditionnels Améliorés(MTA) du Continent Africain qui aurait pour
principale mission de :
i) collecter et de stocker et conserver : plantes et graines,
ii) de recueillir et protéger les connaissances traditionnelles orales des guérisseurs en les associant à la démarche,
iii) dinventorier par pays et par village les principes fondés sur lart et la manière de traiter les patients,
iv) de créer un centre de ressources Technologiques avec des laboratoires dextraction des principes actifs et relayer par un réseau de laboratoires Africains dexcellence,
v) dadosser de la recherche pré clinique et cliniques,
vi) dassurer la protection intellectuelle et le droit des communautés dans la valorisation dun patrimoine séculaire oral,
vii) de ne pas exclure les centres collaboratifs de recherches académiques,
de ne pas exclure lindustrie pharmaceutique et des biotechnologies,
viii) de fonder ce centre sur la base dun protocole de protection de type Unesco et dinclure ces dispositions dans les rounds de lOMC.
Si cela devait se faire, je suis ardent défenseur dune stratégie de ce type en Afrique et dans le monde.
José BOUDEY
Economiste et Juriste santé public
Expert International
ID/ Skype : Askjose1509
+33 6 84 528 550