[e-med] Côte d'Ivoire : la contrefaçon de médicaments fait perdre au pays 30 milliards de FCFA

Côte d'Ivoire : la contrefaçon de médicaments fait perdre au pays 30 milliards de FCFA
Par : Li Zhijian |  Mots clés : Côte d'Ivoire, santé publique
French.china.org.cn | Mis à jour le 04-10-2013
http://french.china.org.cn/foreign/txt/2013-10/04/content_30198344.htm
        
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La contrefaçon de médicaments fait perdre à la Côte d'Ivoire 30 milliards de FCFA (environ 50 millions d'euros), a appris Xinhua jeudi auprès du ministère ivoirien en charge de la Santé.
Selon des responsables sanitaires, la contrefaçon de produits pharmaceutiques est un fléau qui doit être combattu avec énergie en raison des graves dangers qu'induit l'utilisation de ces médicaments.
Pour la ministre ivoirienne de la Santé Raymonde Goudou Coffie, l'engagement du gouvernement à endiguer le fléau du trafic et de la contrefaçon des médicaments est "sans faille".
La ministre qui a dénoncé l'existence d'un réseau de commercialisation illicite des médicaments dans le pays a annoncé la fermeture du marché de médicaments d'Adjamé au centre d'Abidjan.
"Ce marché sera détruit bientôt pour lutter contre la vente illicite de médicaments de rue. C'est un fléau difficile à éradiquer à cause de la porosité de nos frontières et des acteurs qui interviennent dans ce commerce illicite qui génère des fonds considérables" a noté Mme Goudou Coffie.
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La ministre qui a déploré des pertes économiques enregistrées par l'Etat du fait du trafic, a indiqué que quelque 8 000 femmes s'adonnent à cette vente illicite de médicaments dans cet espace qui fait office de gros fournisseur.

Selon les experts en santé, les contrefaçons de médicaments représentent un risque pour la santé publique en raison de leur contenu qui peut être dangereux. Leur utilisation peut aboutir à des échecs thérapeutiques et contribuer à une augmentation des résistances.

La contrefaçon des médicaments constitue une véritable préoccupation pour les autorités sanitaires qui ont décidé de juguler ce fléau qui prend de l'ampleur dans le pays.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 100 000 décès par an sont liés au commerce de médicaments contrefaits.

En Côte d'Ivoire, le gouvernement a décidé de prendre le taureau par les cornes en annonçant des mesures vigoureuses contre ce phénomène. Fin

30 milliards, c'est le minimum dont aurait besoin la PSP pour couvrir le secteur public . Le marché illicite a pris cette place. La meilleure lutte contre ce marché dangereux c'est de couvrir les besoins du pays par une bonne complémentarité du secteur privé et public.

Serge Babereau

Bonjour chers tous,

Les médicaments de rue ou les médicaments dans la rue c'est bien 2 fléaux
différents. Si les médicaments de rue sont des médicaments contrefaçons,
les médicaments dans la rue sont très souvent des produits pharmaceutiques
connus du public car vendus en officine privées ou dispensés dans des
structures publiques mais qui malheureusement se retrouvent dans des
conditions inappropriées et illégitimes de détention (la rue entre des
mains de personnes non qualifiées) la problématique se situerait alors a
deux niveaux.

1/ comment empêcher les faux médicaments d'entrer sur le territoire?
2/ comment empêcher le public de se procurer des vrais médicaments dans la
rue chez des personnes non qualifiées?

Si pour la première problematique j'avoue ne pas avoir une solution vu les
énormes intérêts financiers en jeu (même si j'ai ma petite idée) que la
solution pour sa pérennité elle deva être multisectorielle (douane ,
police, sante DPM , communication ...).

Pour la seconde je propose un rapprochement des officnes des populations,
une sensibilisation du public et des professionnels de santé... Et surtout
une volonté politique ferme d'y mettre un terme. IL EST BIEN TEMPS QUE CES
FLEAUX SOIENT COMBATTUS. IL FAUT ARRÊTER LES SLOGANS ET S' Y METTRE
RESOLUMENT.

Dr Tuo Kolo Ibrahim
Pharmacien