Gestion des antirétroviraux : 40 pharmaciens en formation
Le Phare (Kinshasa)
15 Février 2006
Publié sur le web le 15 Février 2006
Sisi
Kinshasa
Dans le cadre de la mise en ouvre de la feuille de route adoptée pour la
lutte contre le VIH/Sida et sur instruction du ministre de la Santé, le PNLS
(Programme National de lutte contre le Sida) organise du 13 au 18 février au
CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine), avec l'appui financier de
l'OMS et du gouvernement canadien, une session de formation de 40
pharmaciens sur la gestion des ARV (Antirétroviraux) et autres intrants de
la lutte contre le Sida et les IST (infections sexuellement transmissibles).
Ceci formation de 40 pharmaciens dont 14 venus de 11 provinces du pays
débouchera sur d'autres modules dans chaque province.
C'est pour permettre d'accompagner l'initiative d'accès universel aux
services de préventions et des soins en ce qui concerne le VIH/Sida.
Des changements significatifs sont envisagés au niveau des 3 axes directeurs
de l'organisation de la lutte contre le VIH/Sida, à savoir la prévention par
la verticale (protection de transmission mère-enfant) ; l'amélioration de la
qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/Sida ainsi que l'atténuation
de l'impôt socio-économique sur les groupes vulnérables.
Grâce aux ressources propres du gouvernement et à celle des partenaires tels
que Projet Map, Global Fund, USAID, GTZ, CTB. l'approvisionnement du pays en
médicaments antirétroviraux et autres commodités de la lutte contre le
VIH/Sida, les infections opportunistes et les IST est déjà assuré. En plus,
un premier lot d'ARV et autres intrants a été distribué il y a quelques
jours à toutes les provinces. Signalant la gratuité de l'accès au traitement
par les ARV, le ministre de la Santé a estimé généraliser la formation des
médecins prescripteurs des ARV, des pharmaciens et autres membres du
personnel soignant appelés à gérer et manipuler les ARV.
Notons qu'une session de formation de 60 médecins prescripteurs des ARV se
tient présentement à Kisangani, dans la Province Orientale. Le ministre de
la Santé a souhaité la voir s'étendre à travers les personnels soignants
actifs tels que les chirurgiens dentistes, les infirmiers et laborantins.