[e-med] Guide des indicateurs d'alerte précoce de résistance du VIH aux ARV (OMS)

INDICATEURS D’ALERTE PRÉCOCE DE RÉSISTANCE DU VIH AUX ANTIRÉTROVIRAUX (OMS)
Indicateurs de l’Organisation mondiale de la Santé pour surveiller la
prévention de la résistance du VIH aux antirétroviraux sur les sites de
traitement antirétroviral
http://www.who.int/hiv/topics/drugresistance/hiv_dr_early_warning_indicators_fr.pdf

Au cours des dernières années, l’élargissement de l’accès au traitement
antirétroviral (TAR) de l’infection par le VIH dans les pays aux
ressources limitées est devenu une priorité de santé internationale. En
décembre 2008, le nombre de personnes vivant avec le VIH/sida et recevant
un TAR dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires était estimé à
quatre millions, ce qui représentait 42 % de l’ensemble des 9,5 millions
de personnes nécessitant un ce type de traitement (1). L’approche de santé
publique pour favoriser l’accès au TAR en situation de ressources limitées
implique l’emploi de schémas thérapeutiques standardisés et simplifiés qui
soient en accord avec les normes internationales et adaptés aux conditions
locales (2).

L'émergence d'un certain de degré de résistance du VIH aux antirétroviraux
(R-ARV) est inévitable dans les populations recevant un TAR, même si les
schémas thérapeutiques fournis sont appropriés et que les patients sont
soutenus pour observer au mieux leur traitement. Ceci est dû au fait que
des erreurs surviennent souvent lors de la réplication du VIH, au taux
élevé de mutation du VIH lorsque des antirétroviraux exercent une pression
sélective, à des recombinaisons virales, et au fait que le traitement doit
être fourni pour la vie entière.

Les implications humaines et financières de la R-ARV sont importantes ; le
coût moyen d'une année de traitement par un schéma thérapeutique de TAR de
deuxième intention peut être huit fois plus élevé que celui d'une année de
traitement par un schéma thérapeutique de première intention (1). Pour un
patient, la survenue d'une résistance du VIH aux antirétroviraux a pour
conséquences de limiter le nombre d'options de traitement, et la nécessité
de passer d'un schéma thérapeutique de TAR de première intention à un
schéma thérapeutique de TAR de deuxième intention dont la prise est
généralement moins aisée.

Dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires, seule une faible
proportion de patients (inférieure à 2 %) reçoit actuellement un schéma
thérapeutique de TAR de deuxième intention. Mais le nombre et la
proportion de patients nécessitant ce type de schéma va continuer à
augmenter au fur et à mesure que l'accès au TAR va s'y élargir et que des
milliers de patients vont recevoir un traitement pour une durée prolongée.

L'OMS a élaboré une Stratégie mondiale de prévention et d'évaluation de la
R-ARV utilisant une approche de santé publique (3). Cette stratégie est
destinée à aider à ce que les programmes de traitement fonctionnent le
mieux possible afin de minimiser l'émergence des R-ARV qui peuvent être
prévenues et pour conserver l'efficacité des schémas thérapeutiques de
première et de deuxième intention. L'OMS recommande que les pays adaptent
et mettent en œuvre une Stratégie nationale basée sur la Stratégie
mondiale, afin d'évaluer et de limiter l'émergence des R-ARV qui peuvent
être prévenues.

Dans ce document, le lecteur trouvera une description de l’un des éléments
clés de la Stratégie de prévention et d’évaluation de la R-ARV recommandée
: les indicateurs d’alerte précoce (IAP) de R- ARV à mesurer dans les
sites de TAR. Ces indicateurs sont des facteurs retrouvés sur les sites de

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http://www.who.int/hiv/topics/drugresistance/hiv_dr_early_warning_indicators_fr.pdf