[voir dans le rapport
http://www.who.int/hiv/mediacentre/Progress_Report_overview_fr.pdf en
français p10 "Il est aussi conseillé aux pays de définir des stratégies pour
renforcer les systèmes dachat et dapprovisionnement en vue dassurer un
accès ininterrompu aux médicaments antirétroviraux. Des investissements
supplémentaires et davantage de planification sont nécessaires pour
consolider linfrastructure des laboratoires et élargir laccès aux
diagnostics pour le dépistage du VIH et le suivi des patients." ....
Et aussi " Les pays doivent investir pour renforcer les capacités des
ressources humaines du secteur de la santé en formant les soignants, en
décentralisant la prestation des services de santé, en délégant les tâches
pour corriger les pénuries de soignants."...CB]
PRES DE TROIS MILLIONS DE SEROPOSITIFS RECOIVENT
DESORMAIS DES MEDICAMENTS QUI LEUR SAUVENT LA VIE
Mais des millions de malades n'ont pas encore accès à la prévention
Communiqué de presse conjoint OMS / ONUSIDA / UNICEF
http://www.who.int/hiv/mediacentre/pressrelease2june2008/fr/index.html
Genève et Paris, 2 juin 2008 La fin 2007 a marqué une étape importante
dans l'histoire de l'épidémie de VIH/Sida. Près de 3 millions de malades
reçoivent désormais une thérapie antirétrovirale dans les pays à revenu
faible ou intermédiaire, selon un nouveau rapport rendu public aujourd'hui
par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'ONUSIDA et l'UNICEF.
Intitulé Vers un accès universel: étendre les interventions prioritaires
liées au VIH/Sida dans le secteur de la santé, il met également en évidence
d'autres progrès, tels un meilleur accès aux interventions destinées à
prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant, l'amélioration du
dépistage et du conseil, ainsi que l'engagement accru des pays en faveur de
la circoncision dans les régions lourdement touchés de l'Afrique
sub-saharienne.
"Il s'agit d'une réalisation remarquable pour la santé publique," observe le
Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS. "Elle prouve que l'engagement
et la détermination permettent de surmonter tous les obstacles. Les gens qui
vivent dans les pays les plus démunis peuvent reprendre une vie
économiquement et socialement productive grâce à ces médicaments."
Des millions de malades ont désormais accès au traitement
Selon les auteurs de ce rapport, à la fin 2007 près d'un million de malades
supplémentaires (950 000) bénéficiaient d'une thérapie antirétrovirale
portant le nombre total de patients traités à près de 3 millions. Ce dernier
chiffre correspond à l'objectif de "l'initiative 3 en 5", qui visait
précisément à ce que 3 millions de séropositifs vivant dans des pays à
revenu faible ou intermédiaire bénéficient du traitement avant la fin de
2005. Bien que cet objectif n'ait été atteint que deux ans plus tard on
s'accorde généralement à reconnaître à l'initiative le mérite d'avoir fait
faire un bond en avant à la thérapie antirétrovirale.
Selon le rapport, le développement rapide de la thérapie antirétrovirale
peut être attribué à plusieurs facteurs, parmi lesquels:
la quantité accrue de médicaments disponibles, grâce dans une large mesure
aux réductions de prix;
l'amélioration des systèmes d'administration de la thérapie antirétrovirale,
désormais mieux adaptés aux contextes des pays. L'approche de santé publique
mise en oeuvre par l'OMS repose sur des schémas thérapeutiques simplifiés et
normalisés, sur des services décentralisés et sur une utilisation
justicieuse du personnel et de l'infrastructure de laboratoire;
l'augmentation de la demande de thérapie antirétrovirale à mesure que croît
le nombre de séropositifs dépistés.
Meilleur accès: besoin accru
Les auteurs du rapport indiquent qu'en tout quelque 31% des 9.7 millions de
personnes dont on estime qu'elles ont besoin de thérapie antirétrovirale y
avaient eu accès à la fin 2007. Cela signifie que 6.7 millions d'individus
n'ont pas encore accès à ces médicaments salvateurs.
Ce rapport met en évidence ce qu'il est possible de faire malgré les
nombreuses contraintes auxquelles les pays doivent faire face; il constitue
un vrai pas en avant sur la voie de l'accès universel à des services de
prévention et de traitement du VIH ainsi que de soins et d'aide aux malades,
explique le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif d'ONUSIDA. "Les pays et la
communauté internationale doivent s'en inspirer pour collaborer afin de
renforcer les efforts de prévention et de traitement.
Eviter l'infection par le VIH chez les enfants
A la fin de 2007, près de 500 000 femmes avaient accès à des antirétroviraux
destinés à éviter la transmission à leurs enfants à naître contre 350 000
en 2006. Au cours de cette même période, la thérapie antirétrovirale était
administrée à 200 000 enfants contre 127 000 seulement à la fin de 2006. La
difficulté de dépister le VIH chez les nourrissons reste cependant un
obstacle majeur au progrès.
Nous constatons des progrès encourageants dans la prévention de la
transmission du VIH de la mère au nouveau-né, assure Ann M. Veneman,
Directrice générale de l'UNICEF. Ce rapport doit nous inciter à redoubler
nos efforts au nom des enfants et des familles affectés par le VIH/Sida.
Tuberculose et systèmes de santé défectueux freinent les progrès
Parmi les autres obstacles à l'élargissement du traitement on trouve
notamment le faible taux de rétention des patients dans de nombreux
programmes de traitement, ainsi que le nombre considérable de personnes qui
n'ont pas conscience de leur statut sérologique vis-à-vis de l'infection à
VIH ou qui sont dépistées trop tard et meurent au cours des six premiers
mois de traitement.
La tuberculose est l'une des principales causes de mortalité parmi les
séropositifs dans le monde et la cause principale de décès parmi ceux qui
vivent en Afrique. A ce jour, les services de soins aux séropositifs et aux
tuberculeux sont insuffisamment intégrés et trop de gens perdent la vie
parce qu'ils sont incapables d'éviter de contracter la tuberculose et
d'avoir accès à des médicaments capables de sauver la vie de ceux qui sont
atteints de ces deux maladies.
Les auteurs du rapport avertissent que l'extension future de l'accès à la
thérapie antirétrovirale risque d'être ralentie en raison de la faiblesse
des systèmes de santé dans les pays les plus affectés, en particulier de
leur difficulté à former et à retenir les agents de santé. Les systèmes de
santé dans les régions les plus touchées continuent à s'éroder en raison de
la fuite des cerveaux le départ du personnel de santé qualifié vers
d'autres occupations et d'autres pays ainsi que de la mortalité élevée due
au VIH lui-même.
Les auteurs du rapport soulignent aussi la nécessité d'améliorer constamment
la collecte, l'analyse et la publication d'informations essentielles en
matière de santé publique. Les données chiffrées contenues dans ce rapport
proviennent des pays, des partenaires internationaux et d'autres sources
d'information. En dépit de certaines limites, ce sont les évaluations les
meilleures et les plus actuelles des différents éléments qui constituent la
riposte du secteur de la santé face au VIH/SIDA.
Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter:
A Genève:
OMS
Patricia Leidl
Téléphone: +41 22 791 5876
Portable: +41 79 619 8525
Courriel: leidlp@who.int
ONUSIDA
Sophie Barton-Knott
Téléphone: +41 22 791 1697
Courriel: bartonknotts@unaids.org
A New York:
UNICEF
Najwa Mekki
Téléphone: +1 212 326 7162
Courriel: nmekki@unicef.org
Mark Aurigemma
Téléphone: +1 212 600 1960
Portable: +1 646 270 9451
Courriel: mark@aucomm.net
A Londres:
Claire Hoffman
Téléphone: +44 20 8892 5215
Courriel: claire.hoffman@bartley-robbs.co.uk
Cathy Bartley
Téléphone: +44 20 8694 9138
Courriel: cathy.bartley@bartley-robbs.co.uk
A Paris:
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Téléphone: +33 1 69 286 286
Courriel: michel.aublanc@wanadoo.fr