E-MED: Kofi Annan et les antir�troviraux
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Amsterdam, 5 avril 2001
COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN ONU/ONUSIDA/OMS
http://www.unaids.org/whatsnew/press/frn/pressarc01/amsterdam_050401.html
LE SECRETAIRE GENERAL DES NATIONS UNIES MENE LE COMBAT CONTRE LE VIH/SIDA
Amsterdam, 5 avril 2001 - Le Secr�taire g�n�ral des Nations Unies, Kofi
Annan, a rencontr� aujourd'hui six des principales compagnies
pharmaceutiques mondiales afin de d�finir les mesures � prendre pour
am�liorer l'acc�s aux soins de sant�, aux m�dicaments contre le VIH et
associ�s dans les pays en d�veloppement, dans le cadre de l'action �
poursuivre pour combattre le SIDA - action qui comprend la pr�vention,
l'�ducation et la recherche.
Le Secr�taire g�n�ral a rencontr� les PDG et des cadres sup�rieurs de six
compagnies pharmaceutiques (Abbott Laboratories, Boehringer Ingelheim,
Bristol-Myers Squibb, Glaxo Smith Kline, Hoffman-La Roche et Pfizer). Le
Secr�taire g�n�ral �tait accompagn� de Gro Harlem Brundtland, Directeur
g�n�ral de l'Organisation mondiale de la Sant� et de Peter Piot, Directeur
ex�cutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).
Les compagnies ont accompli, sur le plan individuel, d'importants progr�s
pour fournir un nombre accru de m�dicaments permettant de lutter contre le
SIDA, y compris des antir�troviraux et des traitements des infections
opportunistes. Les prix ont notablement baiss� � la suite des actions
individuelles des compagnies. Le Secr�taire g�n�ral les a instamment pri�es
de poursuivre et d'acc�l�rer ces initiatives. Une attention toute
particuli�re a �t� port�e aux pays les moins d�velopp�s, notamment en
Afrique, ainsi qu'au besoin de poursuivre les n�gociations pays par pays
dans les autres pays en d�veloppement. Tous les participants ont reconnu
qu'il conviendrait d'envisager �galement d'am�liorer l'accessibilit� aux
m�dicaments contre le VIH/SIDA des organisations non gouvernementales
qualifi�es et des organismes priv�s appropri�s qui offrent des soins de
sant� aux employ�s et aux communaut�s locales de ces pays.
Dans une d�claration publi�e aujourd'hui, Kofi Annan a pr�cis�: "Encourager
la participation active de tous les partenaires de la lutte contre le SIDA
est devenu ma priorit� personnelle. L'�pid�mie constitue le d�fi num�ro un
pour la sant� publique de notre temps et nous devons mobiliser les
comp�tences de tous les secteurs de la soci�t�. L'industrie pharmaceutique
joue un r�le crucial. Nous devons associer les encouragements � la recherche
et l'acc�s aux m�dicaments pour les pauvres.
La protection de la propri�t� intellectuelle est essentielle pour mettre au
point les m�dicaments, vaccins et produits diagnostiques nouveaux qui sont
n�cessaires de toute urgence pour la sant� des populations les plus pauvres
du monde.
L'ONU soutient pleinement l'accord sur les ADPIC -- y compris les clauses de
garantie qui y sont int�gr�es. Toutefois, la solution n'appartient pas
exclusivement aux compagnies pharmaceutiques. Je lance un appel � une vaste
mobilisation -- au plan de la volont� politique comme � celui de
l'augmentation massive des ressources -- qui permettra un formidable bond
en avant dans la pr�vention, la prise en charge et le traitement."
Parmi les compagnies se trouvent quatre entreprises -- Boehringer Ingelheim,
Bristol-Myers Squibb, Glaxo Smith Kline et Hoffman-La Roche -- qui l'an
dernier ont sign� une D�claration commune d'intention avec cinq institutions
du syst�me des Nations Unies dans le cadre de l'initiative Acc�l�rer
l'Acc�s, par laquelle elles s'engageaient � rechercher les moyens pratiques
et sp�cifiques de collaborer plus �troitement � l'acc�l�ration de l'acc�s �
la prise en charge et au traitement du VIH/SIDA dans les pays en
d�veloppement. Depuis, des accords ont �t� conclu entre les compagnies et
cinq pays, le Cameroun, la C�te d'Ivoire, l'Ouganda, le Rwanda et le
S�n�gal. Les discussions d'aujourd'hui sont fond�es sur les progr�s d�j�
r�alis�s et tentent de les intensifier. Il s'agit notamment des efforts
d�ploy�s pour accro�tre les interventions visant � r�duire l'incidence de la
transmission de la m�re � l'enfant.
"L'�pid�mie de VIH exige rien moins qu'un changement radical dans notre
approche des soins de sant� dans les pays en d�veloppement," a d�clar� le Dr
Piot. "Il y a bien des probl�mes � r�soudre si l'on veut am�liorer la prise
en charge et le traitement dans le monde en d�veloppement, et
l'accessibilit� financi�re des m�dicaments est une composante intrins�que
d'une telle strat�gie globale de soins de sant�."
"L'acc�s � des m�dicaments financi�rement abordables est un �l�ment cl� de
l'am�lioration tant de l'acc�s � la prise en charge que de la pr�vention," a
d�clar� le Dr Brundtland. "Des m�dicaments abordables vont dynamiser
consid�rablement l'attention port�e au conseil et au test volontaires, aux
syst�mes efficaces de prestation des soins de sant� et aux m�canismes
novateurs en mati�re de financement."
Dans plusieurs pays, des d�cennies de d�veloppement sont an�anties par le
VIH, le virus qui cause le SIDA. Environ 36,1 millions de personnes vivent
avec le VIH ou le SIDA dans le monde et 5,3 millions de nouvelles infections
se sont produites rien qu'en l'an 2000. Cette m�me ann�e, 3 millions de
personnes sont mortes du SIDA, ce qui porte � 21,8 millions le nombre total
des d�c�s depuis le d�but de l'�pid�mie.
La propagation de l'�pid�mie et son impact d�vastateur sur l'humanit� ont
alarm� les Nations Unies et les ont incit�es � organiser une Session
extraordinaire de l'Assembl�e g�n�rale sur le VIH/SIDA au niveau politique
le plus �lev�. Pr�vue du 25 au 27 juin � New York, la Session extraordinaire
appellera l'attention du monde sur l'�pid�mie. Son but est d'intensifier
l'action internationale de lutte contre la propagation du VIH/SIDA et de
mobiliser les ressources suppl�mentaires qui seront n�cessaires.
[post� par CB]
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