La CEEAC veut améliorer la politique pharmaceutique des Etats membres
28 Janvier 2009
http://fr.allafrica.com/stories/200901280290.html
Kinshasa La ville de Kinshasa abrite, depuis hier mardi 27 janvier à
l'hôtel Venus, dans la commune de la Gombe, la première réunion sur
l'harmonisation des politiques pharmaceutiques dans les pays membres de la
CEEAC, non membres de la CEMAC. Ces assises qui se dérouleront pendant trois
jours concernent la RDC, l'Angola, le Burundi et le Sao Tomé et Principe.
Concernant les objectifs fixés, M. Gabriel Malonga Mouelet, chef de la
cellule Vih/Sida et Santé à la CEEAC, a pu relever l'analyse du rapport sur
la situation pharmaceutique dans les pays membres et en dégager un
consensus. Une proposition sur les modalités et une feuille de route dudit
processus, enfin s'accorder sur les domaines prioritaires à harmoniser.
Cette réunion est un excellent cadre de réflexion, car les pays membres
éprouvent des difficultés à résoudre de façon effective le problème du
fardeau des maladies.
Et cela, du fait que les médicaments essentiels de qualité ne soient pas
toujours accessibles aux plans financier, physique et géographique. Ce qui
rend davantage précaire et éphémère l'accès au traitement car, les Etats
sont soumis à importer les produits. Avec l'appui de l'OMS, il appartient
aux experts nationaux présents à cette réunion de relever ce défit, en
proposant aux gouvernements respectifs et à la CEEAC des axes de politiques
communes en matière de pharmacie et médicament.
Se référant aux déclarations du sommet des Etats et gouvernements tenu à
Abuja en 2001 et celles des chefs d'Etat en 2000 à Brazzaville, Gabriel
Malonga, au nom de la communauté, invite les Etats membres à renforcer la
coopération régionale et à élaborer des stratégies axées sur la
disponibilité et l'accessibilité aux médicaments essentiels de qualité et à
moindre coût. Au nom du gouvernement de la RDC, le ministre de la Santé
publique, Auguste Mopipi, a remercié l'OMS et la CEEAC pour leur appui
technique et efficace dans l'accompagnement d'une politique pharmaceutique
nationale cohérente. La lutte contre les maladies aura comme conséquence la
diminution du taux, non seulement de mortalité, mais aussi de morbidité,
a-t-il conclu, avant de souhaiter le partage d'une vision commune au cours
de cette rencontre.