[Remerciements à Charles Rambert pour la synthèse en français de l'article
ci-desous.CB]
[Nous attirons l'attention des lecteurs de ce forum sur l'Assemblée Générale
des Nations Unies qui se tient cette semaine à New York. Il y sera question
des maladies non infectieuses comme le cancer, les maladies
cardiovasculaires, les pneumopathies chroniques obstructives et le diabète.
Le sujet est d'autant plus d'actualités que tous les pays, développés ou
non, sont touchés par ces maladies.
La question reste cependant ouverte quant à l'approvisionnement en
médicaments des pays en développement : médicaments soit déjà existants et
souvent disponibles comme génériques, soit nouveaux et susceptibles d'être
protégés par leurs brevets, donc susceptibles de bénéficier de prix les
rendant d'accès difficile voire impossible par nombre de malades dans les
pays en développement.
Alors que l'OMS semble mettre l'accent sur la prévention d'abord, les
traitements ne venant qu'en second, certaines organisations non
gouvernementales, comme Health Action International HAI, et d'autres
institutions s'inquiètent de la possible interférence de la protection
intellectuelle dans le débat.
L'article ci-dessous relate toutes les arcanes rencontrées par le sujet au
cours des dernières années, dont la place de la déclaration de Doha.
L'interprétation plus ou moins restrictive de cette dernière par l'industrie
ou les ONG et les représentants de la société civile est une clé de l'accès
des populations à ces traitements.
A ce titre, l'AG des Nations Unies se révèle être un moment phare à suivre
de près sur ce sujet.
Charles Rambert]