E-MED: P�nurie d'antituberculeux en Alg�rie
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Alors que les m�dicaments antituberculeux connaissent une grave p�nurie :
alerte � l'�pid�mie de
tuberculose � Oran
La Tribune (Algiers)
3 Juin 2003
Publi� sur le web le 3 Juin 2003
Mohamed Ouanezar
Selon des sources s�res, l'h�pital d'Oran ainsi que tous les secteurs
sanitaires de la wilaya sont en rupture de stock des m�dicaments
antituberculeux depuis pr�s d'un mois sans qu'aucun responsable attire
l'attention sur cette grave situation
Des sp�cialistes en pneumologie et phtisiologie du CHU d'Oran tirent la
sonnette d'alarme sur la propagation alarmante de l'�pid�mie de la
tuberculose. Cela est d'autant plus grave que cette importante �pid�mie de
tuberculose, une maladie sensiblement contagieuse, co�ncide avec une p�nurie
criante des m�dicaments entrant dans le soin et la pr�vention de ce fl�au
m�dical.Les malades tuberculeux (TBC) qui sont de plus en plus nombreux � se
pr�senter devant les services sanitaires de la wilaya d'Oran d�clarant avoir
contract� la maladie, se trouvent dans le d�sarroi total et il y en a m�me
qui risquent une rechute puisque le traitement ne doit en aucun cas �tre
interrompu.En fait, ni le pr�sident du comit� de wilaya de lutte contre la
tuberculose et membre de la commission nationale, ni le directeur du CHUO et
encore moins le DSP ne sont en mesure de fournir des statistiques
exhaustives sur le nombre r�el des personnes atteintes par cette maladie
d�vastatrice.
En fait, cela se passe dans un climat d'indiff�rence et d'insouciance
g�n�ral. Pourtant, nombre de patients qui ne sont plus pris en charge dans
les �glatars� du CHUO risquent de perdre la vie par la faute de personnes
irresponsables.En effet, selon des sp�cialistes : �Si le traitement de six
mois est interrompu, les risques d'une irr�versibilit� de la tuberculose
sont grands puisque le patient qui doit recourir � des s�ances de
chimioth�rapie pendant 20 mois, peut d�velopper une r�sistance au
traitement. La maladie pourrait lui �tre fatale, y compris pur son
entourage.�Selon des sources s�res, l'h�pital d'Oran ainsi que tous les
secteurs sanitaires de la wilaya sont en rupture de stock des m�dicaments
antituberculeux depuis pr�s d'un mois sans qu'aucun responsable attire
l'attention sur cette grave situation. Selon des sources s�res, au cours
d'une r�union tenue � Alger le 15 avril dernier, des responsables du CHU
d'Oran ont dress� un �tat exhaustif des besoins en m�dicaments
antituberculeux. Th�oriquement, la Pharmacie centrale des h�pitaux (PCH)
devrait fournir le service de lutte contre la tuberculose en m�dicaments d�s
le d�but du mois de mai au plus tard.
Ce qui n'a toujours pas �t� fait � l'heure actuelle, peut-�tre qu'il faudra
un d�sastre � grande �chelle comme ce f�t le cas pour le s�isme de
l'Alg�rois pour que l'on daigne prendre au s�rieux ce probl�me !!
Dans ce cas de figure, ce serait de la non-assistance � personne en danger !
Un crime puni par la loi. Selon des sources, la maladie de la tuberculose
est sous-d�clar�e � Oran et dans tout le pays bien qu'elle doit �tre
obligatoirement d�clar�e du fait de son caract�re contagieux. Notons que
selon une �tude r�cente, pas moins de 50 cas sur 100 000 habitants sont
d�clar�s annuellement en Alg�rie.
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