E-MED: Premier Salon International du m�dicament essentiel g�n�rique
(SIMEG)
Douala (Cameroun) du 6 au 8 d�cembre 1999
On ne le dira pas assez, le premier Salon International du m�dicament
essentiel g�n�rique (SIMEG) qui s'est tenu � Douala (Cameroun) du 6 au 8
d�cembre 1999 a �t� une belle r�ussite, d'une part ses tr�s nombreux stands
d'expositions (fabricants, distributeurs, OMS, ReMeD) et d'autre part la
qualit�s des expos�s, des d�bats, des tables rondes gr�ce � une
m�thodologie appropri�e, le tout orchestr� par un comit� d'organisation
hors pair.
Qu'en reste-t-il ?
Une prise de conscience quant au changement des mentalit�s. Les pharmaciens
africains prennent en compte leur propre responsabilit�. Le m�dicament
essentiel g�n�rique (MEG) devient int�ressant pour tout le monde, du
secteur priv� au secteur public, pour la fabrication comme pour la
distribution, � condition qu'il ne sorte du circuit pharmaceutique pour lui
garantir sa qualit�, son prix et son �thique. Il doit �tre distinct de la
sp�cialit� de par sa pr�sentation pour �tre comp�titif et ne pas ressembler
au produit du "trottoir" contre lequel il faut lutter au m�me titre que
contre la corruption, les deux �tant li�es.
Le MEG doit �tre exon�r� de taxes et figure sur une liste officielle des
m�dicaments substituables. La strat�gies pour le d�veloppement du MEG
consiste notamment pour harmoniser les homologations, capitaliser les
initiatives dans le domaine de la formulation afin de fabriquer localement
davantage de MEG.
L'inspection est � prendre en consid�ration non seulement pour s'assurer de
la qualit� du m�dicament mais �galement pour am�liorer le savoir faire des
pharmaciens. La formation initiale et continue des inspecteurs - � statut
particulier- issus du secteur public et sur secteur priv� (contractuels) a
�t� reconnue n�cessaire, non seulement pour apprendre � inspecter mais
�galement pour �tablir le suivi des rapports d'inspection. Pourquoi pas
aller vers une reconnaissance africaine des inspections � l'instar de la
Communaut� Europ�enne. La visite, hors SIMEG, d'un �tablissement de
fabrication a �t� jug�e comme satisfaisante quant � l'application g�n�rale
des BPF ; m�me rapide, cette visite a permis de constater que la
fabrication locale, recommand�e par l'OMS, peut �tre d�velopp�e, �
condition de lui donner les coud�es franches pour acc�der dans les
meilleures conditions aux groupements d'achats et pour promouvoir librement
les MEG aupr�s des prescripteurs et des utilisateurs.
En conclusion, ce premier SIMEG, a mis en �vidence la volont� des
participants pour d�velopper le MEG. Des d�cisions collectives sont en
route pour un avenir de plus en plus proche, dans le sens de la Conf�rence
des Ministres de la sant� des pays africains de la zone fcfa et associ�s �
Libreville.
Nicole Ridolphi
Pharmacien inspecteur honoraire - ReMeD
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