E-MED: R�solutions du forum pharmaceutique de Yaound� 2002
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Restitution du Forum Pharmaceutique International Yaound� 2002 �
l'Universit� de Kinshasa par le CENTRE D'INFORMATION ET DE PROMOTION
MEDICO-PHARMACEUTIQUE
C I P R O M E P a.s.b.l.
Apr�s la salle des conf�rences de la Regideso sur le Boulevard du 30 juin au
mois de F�vrier 2003 et la salle paroissiale Saint-Joseph � Kinshasa-Matonge
au d�but Mars 2003, le Centre d' Information et de Promotion
M�dico-Pharmaceutique (CIPROMEP a.s.b.l.) continue � vulgariser les
r�solutions du Forum Pharmaceutique International Yaound� 2002 (FPI YAOUNDE
2002) et � sensibiliser la population Congolaise sur les dangers de la
pharmacie du gazon dit WENZE PHAR � Kinshasa.
En effet, en collaboration avec le groupe d'actions et de r�flexion sur la
sant� " priorit� sant� " de la facult� de pharmacie de l'Universit� de
Kinshasa, le CIPROMEP a anim� une matin�e scientifique le samedi 15 mars
2003 dans la salle M1 de la facult� de pharmacie.
Cette matin�e a �t� organis�e dans le cadre de la restitution du FPI 2002
qui a eu lieu du 26 au 30 novembre 2002. Le th�me principal �tait : "Le
pharmacien Africain et le M�dicament face � la Mondialisation ".
Le CIPROMEP y a particip� de mani�re active. C'est le pharmacien Ermus
Musama qui a repr�sent� le CIPROMEP � ces assises.
Ce forum annuel qui se tient dans diff�rents pays africains propose des
voies et moyens de r�soudre tous les probl�mes de sant� qui se posent � la
population, notamment celui de l'accessibilit� au m�dicament de bonne
qualit� et au meilleur co�t, les soins de sant�, la protection des
populations, les proc�d�s de fabrication et d'acquisition des m�dicaments.
Le CIPROMEP d�plore l'absence notoire qui caract�rise la RDC lors de ce
genre d'assises.
Lors du FPI YAOUNDE 2002, le pharmacien Musama a pr�sent� les r�sultats
d'une �tude sur l'av�nement des antir�troviraux dans les pays en voie de
d�veloppement.
Les assises de Yaound� ont accouch� de plusieurs r�solutions notamment la
proclamation de la journ�e du 28mai de chaque ann�e comme celle de la lutte
contre la vente illicite des m�dicaments.
Le pharmacien Franck Biayi, Directeur du Programme National de la M�decine
Traditionnelle s'est pench� sur " l'impact des m�dicaments traditionnels
am�lior�s dans la th�rapeutique en RDC. "
Il a relev� les potentialit�s que regorge la RDC dans le secteur forestier.
Avec 47% de for�t du continent africain, la RDC a 8% des r�serves mondiales
des for�ts tropicales.
Une �tude belge a r�pertori� 50000 esp�ces v�g�tales en RDC parmi lesquelles
5000 plantes sont m�dicinales.
Franck Biayi a fustig� l'importation � 99,9% des m�dicaments par la RDC.
Il existe une distorsion entre les �tudes fa�tes par les pharmaciens et ce
qu'ils veulent bien devenir demain.
95% des �tudiants en pharmacie ne travaillent que pour le dipl�me alors que
le besoin en m�dicaments demeure.
Sur pr�s de 900 pharmaciens congolais reconnus par l'ordre des pharmaciens,
seule une dizaine d'entr'eux fabriquent des m�dicaments.
Seulement vingt m�dicaments traditionnels am�lior�s ont �t� identifi�s comme
tel et autoris�s par le minist�re de la sant�. Il a invit� le pharmacien de
l'Unikin de sortir de l'universit� avec un m�dicament et non seulement un
dipl�me." � plus il y aura des pharmaciens, plus il y aura des m�dicaments,
plus l' Etat se rendra compte qu'il forme des personnes utiles � la
communaut� ", a ajout� l'inventeur de " Ecladent ".
A propos de la m�decine traditionnelle, il a indiqu� que l'OMS consid�re que
celle-ci va sauver l'Afrique et demande aux chercheurs de s' y investir.
Le Directeur du CIPROMEP , le pharmacien Briges Wilson Lumbwe a enfin
pr�sent� le centre, son but, ses objectifs , son programme d'action et a
invit� les participants � se joindre � son action pour " sauver " le peuple
congolais qui est d�truit faute d'information .
Le Cipromep a donc pour but de contribuer � l'am�lioration de la sant� de la
sant� de la population congolaise.
Il collecte les informations relatives � la sant� surtout celles ayant trait
aux m�dicaments, aux produits cosm�tiques, di�t�tiques et alimentaires, puis
les rend disponibles � la population.
Le Cipromep sert d'une banque des donn�es, d'un cabinet-conseil, d'un centre
d'expertise pour les chercheurs, les enseignants, les gouvernants, les
hommes d'affaires et les diff�rents consommateurs.
Le centre contribue � l'encadrement des tradipraticiens et � la Promotion
des M�dicaments Traditionnels Am�lior�s ;� la d�fense des int�r�ts des
patients et autres consommateurs de la sant� ;
Il encourage et milite pour la promotion du partenariat avec l'�tat, les
ONG, les a.s.b.l ainsi que les organismes internationaux intervenant dans le
secteur de la sant� ; contribue � la formation continue dans le domaine de
la sant� tant au pays qu'� l'�tranger ; s'investit dans la promotion de
l'�ducation pour la sant� (pr�vention sanitaire�)
Le CIPROMEP vulgarise la loi et les textes r�glementaires du secteur de la
sant� et contribue � la lutte contre l'alcoolisme, le tabagisme et les
toxicomanies.
Ses moyens d'action sont :
- Etudes des march�s
- Enqu�tes et sondages
- Travaux de recherche
- Publication des articles, des revues, des magazines, des livres, des
journaux�
- Organisation d'une Biblioth�que de conservation, une librairie m�dicale
essentielle�
- Organisation des s�minaires-at�liers, des colloques, des conf�rences, des
cours et stages,
- Organisation des �missions radio-t�l�vis�es,
- Projection des films documentaires relatifs � la sant�,
- Sensibilisation populaire au march�, dans la rue , les bars, les grands
espaces (d�pliants, megaphones..)
(lire aussi le journal le phare n� 2042 du lundi 17 mars 2003 : " le
cipromep a restitu� le FPI Yaound� 2002 " )
RESOLUTIONS PRISES AU FORUM PHARMACEUTIQUE INTERNATIONAL 2002 DE YAOUNDE
Apr�s �changes d'id�es issues du Th�me principal et des sous-th�mes du Forum
Pharmaceutique International de Yaound� 2002 les r�solutions ont �t�
adopt�es :
1. P�renniser le Forum Pharmaceutique Africain � l'image de la F�d�ration
Internationale Pharmaceutique, afin d'�viter la situation de
l'API(Association Pharmaceutique Interafricain).
-Se constituer en soci�t� civile qui aurait un mot � dire � nos Etats et
Institutions Internationales au sujet de leur politique de sant�.
-Pour ce faire, le Pharmacien doit �uvrer en droite ligne pour
l'accessibilit� g�ographique et financi�re du m�dicament � tous en
s'assurant de la qualit� du produit avec comme pr�alable la mise � jour des
connaissances des pharmaciens par une formation continue et l'ouverture des
Centrales Nationales d'achat au secteur priv�.
2. Le Pharmacien doit �uvrer par sa pr�sence effective surtout le Pharmacien
d'officine � son lieu de travail dans le but d'offrir � la population un
service pharmaceutique et biologique de bonne qualit�.
3. L'assurance qualit� doit �tre effective dans tous les circuits du
m�dicament et de l'examen biologique. Les Etats Africains doivent cr�er les
structures de contr�le de qualit� et prendre toutes les dispositions pour un
contr�le effectif et efficace�
4. Les Etats Africains doivent proc�der � la r�vision de leur politique de
sant� en prenant en compte l'�mergence d'un secteur priv� responsable.
5. Dans la politique de lutte contre la pand�mie VIH/SIDA,ainsi que les
maladies �mergentes d'une part et la distribution des ARV d'autre part, le
pharmacien doit y �tre imp�rativement impliqu� en tant que seul responsable
du m�dicament.
6. Le Forum pharmaceutique de Yaound� demande aux Etats Africains de se
pencher plus que part le pass� sur la lutte contre l'informel et la vente
illicite des m�dicaments par une synchronisation plus pouss�e dans nos Etats
pour l'institution de la journ�e de lutte contre l'informel, journ�e fix�e
au 28 mai de chaque ann�e, en mettant en exergue les dangers li�s � cette
vente illicite qui est une autre pand�mie. Sensibiliser nos populations et
les pouvoirs publics sur la cr�ation d'un comit� National de lutte contre la
vente illicite des m�dicaments et doter ce comit� des moyens ad�quats
l�gislatifs et financiers ad�quats.
7. Les accords ADPIC jusqu'� ce jour se traitent en dehors des pharmaciens,
il appartient � nos Etats d'informer et d'int�grer le professionnel du
m�dicament sur leur implication.
8. Les Etats Africains de doivent de r�fl�chir sur le m�canisme n�cessaire
pour un acc�s �quitable aux soins pour toutes les couches de la population.
9. Les Etats Africains se doivent d'apporter un soutient moral et mat�riel
aux pharmaciens chercheurs non seulement pour valoriser des inventions
relatives aux m�dicaments issus du patrimoine th�rapeutique traditionnel,
mais �galement pour la promotion du produit fini.
10. Le pharmacien d'officine prestataire des services par excellence doit
�tre int�gr� dans la politique et dans toutes les activit�s li�es � la lutte
contre les pand�mies en particulier l'�tablissement d'une posologie adapt�e
et efficace dans le traitement du paludisme.
11. Faire appel � l'OMS pour la formation d'inspecteurs en pharmacie parmi
les pharmaciens pris dans le secteur public et priv�.
12. Faire appel au service de douane de nos pays respectifs pour une �troite
collaboration pour que le m�dicament ne soit plus jamais vendu aux ench�res
et que : la mati�re premi�re pharmaceutique, intrants, machines destin�es �
la fabrication, ainsi que les r�actifs biom�dicaux soient exon�r�s de toutes
taxes pour rendre comp�titifs le m�dicament fabriqu� localement.
LE COMITE SCIENTIFIQUE
Pour toute information suppl�mentaire, contactez :
Centre d'Information et de Promotion M�dico-Pharmaceutique
CIPROMEP
53, Boulevard du 30 juin
Kinshasa/ Gombe
B.P. 10506 KIN1
TEL : (+ 243) 815043771
(+243) 98112795
e-mail : cipromep@hotmail.com
lumbwegilu@yahoo.fr
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