[e-med] Revue de presse sur la sant� au Kenya

E-MED: Revue de presse sur la sant� au Kenya
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Les experts de la sant� : Le Kenya peut b�n�ficier de l�assouplissement des
brevets pharmaceutiques
Katy Salmon, Nairobi, 16 nov. 2001

Au Kenya, les experts disent que le pays peut b�n�ficier d�une d�cision
prise, cette semaine, � l�Organisation Mondiale du Commerce (OMC), et qui
permet aux pays pauvres d�outrepasser les brevets concernant les m�dicaments
essentiels dans les situations d�urgence. Le Kenya a un des plus haut taux d
�infection par le VIH dans le monde et a r�alis� des campagnes afin d�
obtenir des antir�troviraux moins chers.

Au Kenya, il y a environ 700 morts par jour associ�s au SIDA, ce qui a amen�
le pr�sident Daniel Arap Moi a d�clarer le SIDA comme catastrophe nationale.

Les antir�troviraux offrent aux personnes atteintes du SIDA une esp�rance de
vie plus longue et meilleure. Mais ils co�tent environ 1000 dollars par an,
environ 3 fois plus que le salaire moyen kenyan.

La d�cision prise par l�OMC devrait premettre aux pays pauvres de fabriquer
et d�importer des versions g�n�riques de ces antir�troviraux pour un co�t d�
environ 350 dollars par an.

Sophie-Marie Scouflaire, du �groupe kenyan pour l�acc�s aux m�dicaments
essentiels�, a dit que son groupe va faire pression sur le gouvernement pour
qu�il �mette syst�matiquement des licences pour les fabricants de
g�n�riques.
�Le principal obstacle pour le moment est que le minist�re de la sant� doit
s�lectioner les fournisseurs et fabricants offrant de bons produits et s�
assurer qu�il peut les faire approuver par le �comit� des m�dicamements et
toxiques.� Une fois approuv�s, le minist�re pourra leurs d�livrer la licence
et nous aurons des m�dicaments disponibles. Donc, � pr�sent, nous avons une
lourde charge de travail pour suivre ce que fera le gouverment et s�assurer
qu�il agit au b�n�fice de tous� a-t�elle dit.

Sophie-Marie Scouflaire a dit que les m�dicaments g�n�riques pouvaient �tre
disponibles � la population kenyane, d�s janvier. �En ce qui concerne, les
fabricants locaux, cela prendra plusieurs mois. Mais, si nous pouvons donner
des licences � des fabricants internationaux, alors nous pouvons esp�rer
avoir des antir�troviraux pour janvier prochain� a-t�elle dit.

D�apr�s les journalistes, le ministre du commerce et de l�industrie,
Nicholas Biwott, a dit qu�il �tait satisfait que son minist�re puisse �
pr�sent d�livrer des licences sans craindre les repr�sailles.

Mais Sophie-Marie Scouflaire craint que plusieurs personnes du gouverment ne
comprennent pas les details de la d�cision de la commision mondiale du
commerce. Elle a dit qu�elle renconterai le ministre de la sant� la semaine
prochaine afin de s�assurer qu�ils saississent cette nouvelle opportunit�.

[publi� sur e-drug, remerciements pour la traduction � Marie Pinson.CB]