[e-med] Solthis recrute son directeur médical

Solthis recrute son directeur médical.

DIRECTEUR (TRICE) MEDICAL(E)
Solthis est une association médicale internationale entièrement dédiée aux patients vivant avec le VIH/Sida dans les pays en développement. Solthis a pour objectif d'aider au renforcement des systèmes de santé où elle intervient pour leur permettre d'offrir une prise en charge médicale de qualité, accessible et pérenne, pour toutes les personnes touchées par le VIH/Sida. A ce jour, Solthis intervient au Niger, au Mali, en Guinée, en Sierra Leone et à Madagascar.
Le/La Directeur(trice) Médical(e) est le représentant de l’expertise médicale et scientifique de Solthis. Il/Elle supervise les activités médicales, coordonne les projets de recherche opérationnelle. Il/Elle assure une veille scientifique et participe à la réflexion sur les orientations stratégiques de l’Association.
Sous la supervision directe du Directeur Général, ses activités principales sont les suivantes :
1) Coordination des activités médicales
a. Programmation/suivi/évaluation des programmes Solthis
 Stimule et anime la réflexion d’équipe sur les solutions opérationnelles, pistes de recherche et orientations stratégiques à développer
 Contribue au suivi/évaluation des programmes

b. Supervision des activités sur le terrain
 Participe au recrutement des ressources humaines médicales (définition des besoins, rédaction de profils de poste, entretiens, briefing…)
 Supervise les activités médicales et suit l’avancée des objectifs opérationnels
 Développe des actions et outils de formation pour le personnel médical et paramédical Solthis (ateliers, restitution de conférences, animation de la semaine de l’AG…)

2) Recherche opérationnelle
 Propose, rédige, organise et suit les actions ciblées de recherche opérationnelle en partenariat avec les équipes Solthis, les partenaires nationaux et le groupe de travail
 Capitalise les activités de recherche opérationnelle à travers la rédaction d’articles scientifiques en partenariat avec les équipes, les partenaires nationaux et le groupe de travail

3) Réflexion scientifique et participation à un réseau d’expertise
 Organise et anime des réunions scientifiques en lien avec le Groupe de travail scientifique de Solthis
 Assure une veille scientifique, notamment en suivant la littérature, les expériences, l'évolution des idées dans le domaine de la lutte contre le VIH/SIDA dans les PED
 Participe à des formations et évènements scientifiques nationaux et internationaux liés au VIH/sida
 Représente l’association vis à vis des partenaires et au sein des plates-formes médicales d'acteurs investis dans la lutte conte le SIDA

Profil :
 Médecin spécialisé dans la prise en charge du VIH/SIDA
 Expérience professionnelle de 10 ans minimum
 Expérience dans un/des pays en développement, de préférence en Afrique
 Compétences requises :
o Travaux de recherche et publications
o Connaissances en santé publique et épidémiologie
o Aptitude à intervenir dans des réunions techniques et conférences internationales
o Pédagogie
 Langues : Français, Anglais

Conditions :
Poste basé au siège de l’Association à Paris avec déplacements nationaux et internationaux.
Date de prise de poste : Premier trimestre 2013.
Conditions : CDI, statut cadre, prise en charge de 50% du transport domicile-lieu de travail, mutuelle prise en charge à 85%, Tickets Restaurant.
Merci d’envoyer CV + lettre de motivation (en précisant vos disponibilités) avant le 6 janvier 2013 à recrutement@solthis.org.

La 3ème Session
du Diplôme Inter-Universitaire de gestion des approvisionnements
pharmaceutiques (DIU/GAPH) dans la lutte contre le VIH, la tuberculose et
le paludisme en Afrique sub-saharienne,
Organisée en collaboration entre l'Université de Ouagadougou et
l'Université de Clermont-Ferrand, soutenue activement par le Réseau
Africain des Formations sur le VIH/sida (RAF-VIH, Knowledge Hub Afrique
francophone) se tiendra à Ouagadougou dans la période du 4 février au 2
mars 2013.

Les inscriptions en ligne se font en ligne depuis le 4 octobre 2012 sur le
site www.raf-vih.org et seront closes le 31 décembre 2012 à 00 heure GMT.
Pour ceux qui ont des difficultés pour s'inscrire sur la plateforme, ils
peuvent envoyer leur dossier à l'adresse email: arsene.ouedraogo@gmail.com

En rappel, ce DIU s'adresse aux
pharmaciens en poste au niveau des :

- Direction de la Pharmacie et du Médicament
- Programmes de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose ou le paludisme
- Centrales d¹achat de médicaments
- Grossistes importateurs/distributeurs du privé et du public
- Directions régionale en charge de la Santé Publique
- District sanitaire
- Structures sanitaires publiques et privées
- ONG nationales et internationales
- Institutions internationales
- Services de santé des Forces Armées.

Les objectifs pédagogiques de la formations sont:
- Maitriser les connaissances clés sur les 3 maladies prioritaires :
épidémiologie dans la région africaine, stratégies de lutte contre chacune
des 3 maladies, stratégies
diagnostiques et thérapeutiques dans les 3 maladies ;
- Connaître les fonctions réglementaires pharmaceutiques et maitriser les
principes de l¹assurance qualité des médicaments et intrants liés aux 3
maladies
prioritaires ;
- Maitriser les étapes du cycle d¹approvisionnement des médicaments et des
intrants liés aux 3 maladies prioritaires ;
- Elaborer un Système d¹Information et de Gestion Logistique en utilisant
les outils manuels et/ou informatisés de gestion applicables à
l¹estimation des besoins, au suivi des
stocks, à la planification des achats et à la comptabilité financière ;
- Décrire les bonnes pratiques de dispensation applicables aux médicaments
antirétroviraux, antipaludiques et antituberculeux ainsi qu¹aux tests
diagnostics des 3 maladies, y compris la collecte et la gestion des
données de pharmacovigilance ;
- Maitriser les principes de l¹utilisation rationnelle des médicaments et
intrants dans les 3 maladies prioritaires et savoir évaluer les habitudes
de prescription et de
dispensation à travers la mise en ¦uvre d¹enquêtes et l¹utilisation
d¹indicateurs appropriés.

Restant à votre disposition pour de plus amples
informations, je vous prie, au nom du comité pédagogique, de recevoir nos
confraternelles salutations.

Pour le comité pédagogique.

Arsene Ouédraogo
oaralim@gmail.com

Je penses que ce genre de formation peut être étendu aux médecins qui
travaillent sur les programmes VIH, paludisme et TB et qui traitent des
questions d'approvisionnement.

Cordialement

Dr Sosthène DOUGROU MD-MPh | Directeur Exécutif | Alliance Côte d'Ivoire
08 BP 2046 Abidjan 08 | Tél.: +225.22.52.85.70 | Fax.: +225.22.52.85.72
                                 www.alliancecoted'ivoire.org

Bonjour a tous . S'il peut avoir une ouverture , cette formation en gestion des approvisionnements pharmaceutiques peut aussi intéresser les préparateurs-gestionnaires en pharmacie travaillant dans les centrales d'achat ou dans d'autres structures sanitaires .Merci

Soumaïla Hima Préparateur-Gestionnaire en Pharmacie
O.N.P.P.C Niamey Niger

Si les medecins prennent la place des pharmaciens......

Dr Talla Diop, pharmacien

Bonjour chers confreres;j
uste une precision, est ce que peut on suivre cette formation à partir de chez soi? bien sur apres avoir fait son inscription.
Ph Jean Ngandu
  RDC

Bonjour je ne pense pas que le problème soit de "prendre la place".

Pendant longtemps, à tort, les médecins ont pensé pouvoir faire le métier de
pharmacien (mais à leur décharge il n'y avait pas assez de pharmaciens
disponibles).

Mais il reste deux sujets primordiaux

Il y a encore des régions où il n'y a pas de pharmacien dans le secteur
public

L'écueil pour une bonne gestion pharmaceutique est que la qualité de la
distribution/dispensation dépend beaucoup des prescriptions. Pour prévenir
les problèmes des prescriptions posant problèmes aux pharmaciens il serait
utile que les formations soient mixtes médecins et pharmaciens

Dr JL Rey, santé publique

Moi, j'aimerai que chaque corps fasse son travail, actuellement il ya beaucoup de jeunes pharmaciens. Je souhaiterai que les pharmaciens aillent faire cette formation.Merci

L'Etat peut recruter les pharmaciens dans les zones ou il y n'a pas de pharmaciens et on laisse ces zones sans pharmaciens.

Bonjour à tous,

La préoccupation de DR Rey est pertinente mais elle est déjà prise en
compte. Il faut rappeler que ce DIU vient à la suite d'une autre DIU à
Ouagadougou et dispensé par les même acteurs (RAF-VIH)et relatif celui-ci à
la prise en charge global du VIH/SIDA. Des modules de ce dernier DIU
prennent largement en compte les questions liées à la gestion du médicament.
En plus il est ouvert à tous (médecins, pharmaciens, conseillées
psycho-sociaux).

Le DIU gestion des médicaments est plus spécifique aux pharmaciens pour leur
permettre de remplir plus efficacement le rôle qui leur revient dans la
lutte contre la maladie au sein des programmes de santé. Il ne faut pas
oublier qu'une part non négligeable des budgets de ces programmes (sida,
palu, TB) est consacré au médicament et la mauvaise gestion de ces derniers
(ruptures de stocks, péremptions) constitue l'une de nos difficultés
majeures avec les bailleurs de fonds qui nous aident.

Bon vent au organisateurs du DIU, je suis sûr qu'ils trouverons une formule
pour toucher tous les acteurs de la lutte.

Cordialement,

Dr Pierre Kpatcha TCHAMDJA, PharmD
DPML, Togo
Master Inspection Pharmaceutique (en cours)
ISMED/UCAD Sénégal

Bonjour à tous

Il est vrai que les medecins ont toujours voulu se substituer aux
pharmaciens mais lorsqu'il faut gerer les medicaments beaucoup
d'aspect techniques interviennent et là les competences du medecin en
matère des medicaments s'estompent. Les assistants en pharmacie tout
comme les preparateurs en pharmacie ont à jouer le roles qui leur
sont dévolus et assignés par le pharmacien qui seul gestionnaire
responsable et competent du medicament.

Poser le diagnostic d'une maladie n'est pas difficile à un
pharmacien clinicien, mais il lui est interdit de faire cela de par sa
deontologie professionnelle.

Respectons la profession des autres.

RESPECTONS LA DIVISION DU TRAVAIL ET DONNONS A CESAR CE QUI EST A
CESAR ET A DIEU CE QUI EST A DIEU

Alexis Likango Liselele,Pharmacien

Bonjour à tous,

Entièrement d'accord avec Mr Hima. Je me suis posé la même question depuis
l'ouverture du DIU parce que dans certaines situation, le besoin est
vraiment réel. Dans les PED très souvent défaut de ressources humaines
oblige les préparateurs et autres techniciens à faire fonction de
pharmacien.
Mais j'ai compris que l'idée ce DIU est de renforcer *prioritairement* la
capacité d'un maximum de pharmacien intervenant dans le domaine. Peut etre
que dans un deuxième temps, les autres suivront.

Zaratou ANKOURAO
Pharmacienne
DPHL/MT/MSP
Niger

Chers amis,

Il ne s'agit que d'une simple formation. Je ne comprends donc pas pourquoi
ressortir tant d'antagoniste la il cela n'a pas lieu d'etre.

Personne ne veut se substituer a personne.

Nous parlons de gestion de programmes de sante publique ou des medecins
coordonnateurs de programmes sont appeles a s'interesser a des questions
liees non seulement aux medicaments, mais aussi aux reactifs, aux
preservatifs, aux equipements de laboratoire etc.

Dans nos pays, plus de 80 % des formations sanitaires n'ont pas pharmacien
et la gestion des stocks y est assuree par du personnel infirmier ou des
medecins. Doit-on interdir a ces medecins et infirmiers, professionnels de
la sante de gerer les medicaments et autres intrants strategiques.
Doit-on laisser ces structures livrees a elles meme en attendant Cesar?

Ma reponse est NON

Si dans la pratique et la deontologie, rien ne s'oppose a former les
medecins dans ce domaine, je crois qu'il faut clore le debat et aller a
l'essentiel qui reste a mes yeux, le renforcement des capacites des
gestionnaires de programmes.

Je rapelle d'ailleurs que dans plusieurs facultes de medecine d'Afrique, la
gestion des medicaments y compris les approvisionnements est un module qui
est dispense en fin de cycle aux futurs medecins. Ceci pour les preparer
aux conditions normales de leur travail de medecin en situation normale de
structures de sante peripheriques.

Merci

Dr Sosthene DOUGROU
Expert en Politiques et Programmes de Sante

Hello Tous

Je remercie les intiateurs d'une telle activité qui au regard de la place de l'approvisionnement dans la prise en charge des pathologies. Cependant je m'interrroge sur le fait que c'est au Burkina, l'un des pays où les difficultés d'approvisionnement sont les plus récurrentes qu'une telle formation est organiser/Initier. Ceci nous fait bien craindre que ce ne soit pour certains une formation de plus à remplir le CV et non à véritablement insufler une dynamique ou synergie de recherche de solution pour mettre en place un bon circuit d'approvisionnement ou pour contourner les obstacles. On a souvent comme impression que les organisateurs de telle activité connaissent les problèmes et les solutions mais ne l'implémentent jamais et organisent tout le temps ce genre de parade de formation de ci ou de ça de DIU etc pour juste dire qu'ils ont fait quelque chose. Aujourd'hui il ne faut plus rien inventer hors du terrain, des milliers de patients
burkinabé et d'autres pays souffrent sur le terrain l'heure n'est plus à la théorie.

Bonne journée

Chers tous,

Je voudrais, en tant que membre du comité d'organisation du DIU, apporter
quelques éléments de clarification:

1. Le DIU/gestion des approvisionnements vient en complément des
formations cliniques existantes dans le cadre de la prise en charge des
trois maladies prioritaires (VIH/SIDA, tuberculose et paludisme)

2. Les différents modules abordés concernent, en plus du module central
sur la gestion des approvisionnements, des modules spécifiquement
pharmaceutiques (réglementation pharmaceutiques, assurance qualité dans
les centrales d'achat, BPF)

3. Les concepteurs du DIU/GAPH l'ont voulu complémentaire et voudraient
que les pharmaciens formés contribuent davantage dans la mise en ¦uvre des
programmes prioritaires de santé tout en mettant en exergue leurs
compétences pharmaceutiques.

Cependant, nous notons que la question de la participation des
professionnels autre que les pharmaciens a été posée depuis la première
session. Dans ce sens, Le DIU/prise en charge globale des personnes vivant
avec le VIH (qui regroupe médecins, pharmaciens, paramédicaux et
psychosociaux) a répondu partiellement à cette question en renforçant le
module sur le cycle de l'approvisionnement pharmaceutique. Par ailleurs,
la coordination continuera la réflexion sur la question tout en préservant
les principes organisationnels de nos systèmes de santé.

Très Cordialement

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Dr Arsène OUEDRAOGO
PharmD, Msc Epidémiologie d'intervention et laboratoire

Directeur de l'approvisionnement pharmaceutique
DGPML/ministère de la santé
BURKINA FASO
Skype: arsenico_burkina
Site Web: www.dgpml.sante.gov.bf
Bureau: +226 50 32 46 60

Cher Foguito,
Je ne vous suis pas très bien dans votre analyse. D'abord, de quelle(s) source(s) affirmez-vous que le Burkina est un pays qui connaît des difficultés d'approvisionnement les plus récurrentes? Et en quoi est-ce que connaître des difficultés d'approvisionnement contredit l'organisation d'un DIU? Il faut déjà comprendre que c'est d'abord une question d'initiative (je suis sûr que les mêmes compétences existent au Cameroun !). Si vous n'organisez pas ce type de formation, n'en voulez pas aux autres qui ont le mérite. J'ai l'impression que vous confondez beaucoup de choses: les formateurs ne sont pas forcément les décideurs. On peut bien voir une solution et ne pas pouvoir la mettre en oeuvre. Il y a eu des constatations sur le terrain, on essaye de corriger ce qui ne vas pas avec des acteurs déjà en poste. On n'organise pas ce DIU juste pour le faire, mais pour véritablement renforcer des capacités à contourner des obstacles. Ayez un
peu de respect pour les gens qui travaillent, et un peu de respect pour le pays.

Clotaire NANGA, Pharmacien
La Lettre du CEDIM
Centre de documentation et d’information
sur le médicament (CEDIM)
411, Avenue Kumda Yoônré
Ouagadougou, Burkina Faso
Tél : +226 50324659
Fax : +226 50303432
cedim@cenatrin.bf
nangaclo@yahoo.com

(Quelle est la situation en Afrique centrale en matière de formation des pharmaciens dans ce domaine ? Les pharmaciens sont-ils impliqués dans les distribution des ARV et antipaludiques? La situation est-elle la même au Gabon, au Cameroun, en Centrafrique ou au Congo? Où se situent les besoins de formation? Quelqu'un a des informations à partager à ce sujet? CB)

A l'attention de Foguito Foguito.
Je pense pour ma part qu'il faudrait prendre de la hauteur et ne pas considérer qu'on en a assez fait sur le plan théorique; que toutes les solutions existent et à la portée de TOUS et chacun; et qu'il faille passer tout de suite et maintenant à la PRATIQUE seule! Une telle vision en effet, n'intégre ni l'évolution scientifique dans le domaine de la profession pharmaceutique et des programmes de santé concernés par ce DIU (comme dans tout domaine d'ailleurs), ni même le fait que de jeunes professionnels Pharmaciens arrivent tous les jours sur le marché de l'emploi et de la responsabilité en matière de gestion des approvisionnements pharmaceutiques. Pour ces jeunes là , une pratique non étayée par une théorie solide complémentaire devient du tatonnement, pour ne pas dire à la limite, AVEUGLE. Je pense donc que ce DIU/GAPH apporte toujours quelque chose à ceux qui le suivent. Le fait que ça se déroule au Burkina n'a rien à voir la-dedans, sauf si vous pensez peut-être que les organisateurs Burkinabè n'en ont pas les compétences nécessaires! Cordialement.

Bérenger B. KIEMA

Pharmacien, Burkina Faso

(En 2008, s'agissait probablement de l'autre DIU (Diplôme Inter-Universitaire médical et paramédical sous-régional « Formation à la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH en Afrique sub-saharienne »), tout aussi intéressant.
Pour connaitre toutes les formations organisées par le Réseau Africain des Formations sur le VIH et le sida, allez sur le site http://www.raf-vih.org/
CB)

Bonjour Chers tous,

Je suis passé par cette formation en 2008 et j'en suis fier. Ce DIU a sa place dans notre formation post universitaire, j'en connais des Camerounais(e)s qui sont également passé(e)s par là . on peut ou ne pas aimer le pays mais le DIU reste une référence et pour les apprenants et pour les formateurs et plus encore pour les pays dont les acteurs des systèmes de santé ont obtenu ce diplôme.
vive le DIU de Ouaga !!!

Guy Patrick Gondzia

(Chers e-médiens, gardons notre calme dans les débats, les politiques pharmaceutiques dans les pays sont à un stade de développement différents; le nombre de pharmaciens formés et recrutés dans le secteur public diffère de pays à pays; un processus est en marche... il s'agit de voir à moyen et long terme comment améliorer la situation en prenant en compte les particularités des pays. Bonne journée à tous.CB)

Bonsoir Foguito,

Je ne voudrais pas créer de polémique sur le Réseau (ReMeD), car il y
a tellement de priorités sanitaires sur lesquelles on peut apporter
des réflexions constructives. Mais à y réfléchir, un silence de ma
part donnera du crédit à votre analyse qui n'est que de la
subjectivité et qui pourrait être qualifier de diffamatoire. Pour être
pratique comme vous le dites, pourriez vous répondre aux questions
suivantes?
- quels sont les étapes du cycle de l'approvisionnement pharmaceutique?
- quels sont les causes du dysfonctionnement d'un système
d'approvisionnement pharmaceutique?
- quelles sont les solutions que vous apporterez en tant que "GRAND
MANAGER" du système de santé?

Je laisse les Emediens apprécier vos réponses.

NB: En conseil d'ami, ne citer surtout pas le renforcement des
capacités des ressources humaines comme une solution sinon les
emediens ne prendront plus la peine de lire vos messages.

Cordialement.

Dr Arsène Ouedraogo
Pharmacien

Bonsoir à tous

Je me permet d'intervenir dans ce débat dans le sens de donner ma compréhension du mail de M. Fogué.
Je pense qu'il a voulu relevé le paradoxe qu'il y a entre les différentes initiatives de renforcement des capacités et les insuffisances que nous constatons sur le terrain. On a l'impression que les capacités acquises ne sont généralement pas mises au service du renforcement de la performance de nos politiques. L'intervention du Dr NANGA donne une esquisse de réponse: c'est parce que les techniciens ne sont en position de décideurs. Cela pose alors évidemment de l'utilisation rationnelle des compétences dans nos pays: est-ce qu'on met la personne qu'il faut à la place qu'il faut? Si ce n'est pas le cas, nous sommes tous interpellés afin que les ressources investies dans les formations ne sont pas des ressources perdues.
Je ne pense pas que le message de M. Fogué agresse le Burkina en tant que pays et avec une nécessité d'une union sacrée pour défendre le pays. Mettons notre nationalisme dans les enjeux sanitaires de nos pays.
Pendant qu'on y est, peut être que les organisateurs ont sans doute prévu une évaluation de cette formation qui donnera des éléments tangibles pour rassurer les préoccupations de M. Fogué.
Restons positifs.

Simon KABORE
Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)