E-MED: 1er d�cembre 2001 : Journ�e mondiale de lutte contre le sida
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Vous trouverez "Le point sur l'�pid�mie de sida 2001" que ONUSIDE et OMS
viennent de oublier en fran�ais � l'adresse suivante
http://www.unaids.org/worldaidsday/2001/Epiupdate2001/Epiupdate2001_fr.pdf
L'EPIDEMIE DU SIDA PROGRESSE PLUS VITE EN EUROPE ORIENTALE QUE DANS LE RESTE
DU MONDE : NOUVEAUX CHIFFRES
L'�pid�mie poursuit sa marche en avant, m�me dans les pays � revenu �lev�
Moscou, 28 novembre 2001 - Un nouveau rapport publi� aujourd'hui -- "Le
point sur l'�pid�mie de SIDA 2001" -- affirme que le nombre des nouvelles
infections � VIH augmente plus rapidement en Europe orientale que n'importe
o� dans le monde. Les chiffres notifi�s sont en grande partie sous-estim�s,
et pourtant, les derniers chiffres r�v�lent que plus de 75 000 nouvelles
infections ont �t� notifi�es en Russie entre janvier et d�but novembre de
cette ann�e, ce qui repr�sente une multiplication par 15 des infections en
trois ans � peine.
"Le VIH se propage rapidement dans toute la r�gion de l'Europe orientale --
250 000 nouveaux cas uniquement en 2001," a d�clar� le Dr Peter Piot,
Directeur ex�cutif du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA
(ONUSIDA). "Le VIH/SIDA est sans aucun doute la maladie la plus d�vastatrice
que nous ayons jamais connue et la situation va assur�ment empirer avant de
s'am�liorer.
" Selon le rapport, publi� par le Programme commun des Nations Unies sur le
VIH/SIDA (ONUSIDA) et l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS), les pays
dont le niveau de VIH est bas ou les pays tr�s peupl�s disposent d'un
cr�neau d'action tout particulier.
"Des taux nationaux notifi�s de pr�valence faibles peuvent �tre trompeurs,"
a d�clar� le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur g�n�ral de l'OMS, "car ils
peuvent �tre excessivement �lev�s dans certains sous-groupes de la
population. Dans de nombreux pays, nous devons consid�rer ces chiffres comme
des signes avant-coureurs d'une �pid�mie imminente et non pas comme une
raison d'autosatisfaction." Dans les pays � fortes populations, quelques
pour-cent de plus peuvent repr�senter des millions d'individus infect�s.
Par ailleurs, l'�pid�mie continue son avanc�e rapide dans toute l'Afrique,
avec 3,4 millions de nouvelles infections et 2,3 millions de d�c�s en 2001.
Au Swaziland, au Botswana et dans certaines parties de l'Afrique du Sud,
plus de 30% des femmes enceintes sont positives pour le VIH. En Afrique de
l'Ouest, cinq pays dont les taux d'incidence du VIH �taient faibles
jusqu'ici -- y compris le Nigeria, pays le plus peupl� d'Afrique -- ont
maintenant d�pass� la barre des 5% d'infection.
Dans les pays � fort revenu, il est pr�occupant de noter la tendance � la
hausse des rapports sexuels non prot�g�s, qui entra�ne une augmentation des
maladies sexuellement transmissibles dont le VIH. Dans les pays nantis, il y
a lieu de penser que le VIH se propage dans les communaut�s plus pauvres et
que les jeunes adultes appartenant � des minorit�s ethniques sont confront�s
� des risques consid�rablement plus �lev�s d'infection que cela n'�tait le
cas il y a cinq ans.
"Malgr� les progr�s r�alis�s dans le traitement et la prise en charge qui
sont maintenant largement disponibles dans les pays riches, la pr�vention
est � la tra�ne," a d�clar� le Dr Piot. "Les rapports sexuels sans
protection et la consommation de drogues injectables continuent � alimenter
cette �pid�mie, qui, dans le m�me temps, s'introduit dans les communaut�s
moins favoris�es. Il est imp�ratif de fournir � ces communaut�s les
ressources et le soutien dont elles ont besoin pour relayer les messages de
pr�vention."
En Asie, les chiffrent continuent �galement � grimper et, pour la premi�re
fois, malgr� l'efficacit� des efforts de pr�vention de plusieurs petits
pays, le nombre des nouvelles infections a atteint le million. Il existe une
grave menace d'�pid�mies majeures et g�n�ralis�es. Dans certains pays du
Moyen-Orient jusqu'ici pratiquement �pargn�s par le VIH, l'infection
commence � se r�pandre rapidement dans les groupes � haut risque.
Si l'�pid�mie se propage, son impact s'accro�t sur le d�veloppement des
soci�t�s et la sant� des �conomies. En Afrique subsaharienne, les pays les
plus touch�s pourraient perdre plus de 20% de leur PIB d'ici � 2020 en
raison du SIDA. Les syst�mes d'�ducation, les administrations civiles, les
services de sant� et le secteur agricole de nombreux pays sont �galement
gravement affect�s. Aujourd'hui, l'esp�rance de vie dans la r�gion est en
baisse -- sans le SIDA, elle serait de 62 ans au moins, alors qu'elle n'est
que de 47 ans.
Pour contribuer � ralentir la propagation de l'�pid�mie, le rapport demande
aux pays de mettre rapidement en place des programmes efficaces de
pr�vention, notamment pour ralentir le VIH parmi les jeunes. Dans le m�me
temps, il reste vital d'�largir l'acc�s au traitement et � la prise en
charge, si l'on veut que les efforts de lutte contre le SIDA soient
couronn�s de succ�s.
Vingt ans apr�s le d�but de l'�pid�mie, des millions de jeunes ne savent pas
grand chose ou m�me rien, de l'�pid�mie.
Dans certains pays, ils sont nombreux � n'avoir m�me jamais entendu parler
du SIDA et ceux qui en ont entendu parler entretiennent de dangereuses id�es
fausses concernant la mani�re dont le VIH se transmet. Fournir aux jeunes
des informations franches et les comp�tences n�cessaires est une condition
pr�alable au succ�s de toute riposte au SIDA.