Chers tous,
C'est une bonne nouvelle que la crise est résorbée à la CAMEG,je voudrais
cependant attirer notre attention sur la compréhension de tous du contenu
du statut "qui met à l'abri CAMEG des crises de gouvernance"(plusieurs
exemples existent en Afrique selon les contextes de chaque pays.En RDC et
selon notre contexte donc il n ' y a jamais eu une seule crise de ce genre.
Par ailleurs quel est le processus qui a été mis en place pour le processus
d'élaboration de ce statut?
Enfin CAMEG dispose- t- il ou va t-'il disposer d'un plan de gestion des
risques?
Franck Biayi
Pharmacien
Kinshasa/RDC
Salut chers tous,
Pour ma première intervention de ce groupe si utile, je m'oppose au
monopole d'approvisionnement des établissements publics de santé que
certains États dont le Burkina Faso ont accordé de gré à gré aux centrales d'achat des médicaments et consommables essentiels.
Pour des États qui importent la quasi-totalité de leurs besoins en
médicaments et consommables médicaux, le monopole est une insécurité
imminente pour le système de santé.
Avec les 11 mois de crise de la CAMEG, on a assisté à des ruptures de soins
inconcevables, avec des victimes nombreuses. S'il n'y avait pas ce
monopole, les moyennes entreprises (grossistes) pharmaceutiques auraient
une part du marché des médicaments essentiels de sorte qu'elle aient des
stocks assez importants afin de palier aux pénuries auprès d'une d'elle !
Et puis , quel est cet du Nord, qui est arrivé à assurer ses
approvisionnements avec une seule centrale d'achat ?
Oui, la CAMEG reste un exemple de réussite, mais à moyen et à long terme
elle ne peut garantir l'offre des besions en produits de santé essentiels.
Qu'on ne continue pas de flatter les Burkinabè.
Il faut impérativement mettre fin au monopole de la Cameg.
KONATE Boureima