[e-med] (2)Des nouveaux accords pour am�liorer l'acc�s aux ARV

E-MED:(2)Des nouveaux accords pour am�liorer l'acc�s aux ARV
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[Mod�rateur: remerciements � Marc Dixneuf pour la traduction de cet
important article.CB]

Des nouveaux accords pour am�liorer l'acc�s aux ARV
GENEVA/NEW YORK/WASHINGTON, 6 April 2004 �

Le Fonds mondial, la Banque mondiale et l�Unicef avec la Fondation Clinton
ont annonc� des accords qui rendront possibles l�achat par les pays en
d�veloppement de m�dicaments contre le sida et de r�actifs de qualit� au
plus bas prix, dans la plupart des cas avec des r�ductions de 50 % par
rapport � ce qui existe aujourd�hui.

L�accord d�aujourd�hui pr�pare le chemin pour les pays soutenus part le Fond
mondial, la Banque mondiale et l�Unicef pour permettre l�acc�s aux
m�dicaments et r�actifs � des prix n�goci�s par la fondation Clinton. Comme
pr�vu selon les accords �tablis entre la Fondation et ses fournisseurs, les
b�n�ficiaires des aides du Fonds mondial et de la Banque mondiale int�ress�s
doivent contacter la Fondation pour mettre en �uvre le processus pr�vu. Les
pays devront apporter des garanties de paiement, assurer un
approvisionnement sur le long terme et la s�curit� de la distribution des
m�dicaments. Le Fond mondial, la Banque mondiale et l�Unicef aideront les
pays qui re�oivent leurs aides � r�pondre � ces exigences, coh�rentes avec
leurs politiques et pratiques existantes.

Le Fonds mondial et la Banque mondiale sont parmi les plus importantes
sources de financement pour le financement des traitements ARV. Le Fonds
mondial repr�sente � lui seul plus de 60 % des 2.1 milliards de dollars
engag�s pour deux ans dans 122 pays pour lutter contre l��pid�mie d�
infection � VIH. La Banque mondiale a actuellement 1.6 milliards de dollars
engag�s dans le programme MAP (multi-country HIV/AIDS programm) et dans d�
autres autres op�rations, dont les subventions destin�es aux pays les plus
pauvres. En 2003, l�UNICEF a d�pens� 111 millions de dollars dans la lutte
contre le sida et renforce intensivement la distribution des ARV et des
instruments de diagnostique et de tests pour les pays en d�veloppement.

Les prix n�goci�s par la Fondation Clinton l�ont �t� avec cinq producteurs d
�ARV et cinq fabricants de tests. Ces prix ont �t� annonc�s en octobre 2003
et janvier 2004, ils sont aujourd�hui appliqu�s dans les 16 pays des
Cara�bes ou d�Afrique o� l�Initiative VIH/sida de la Fondation Clinton est
en place.

Les m�dicaments de ces accords comprennent des formulations uniques et des
combinaisons de deux ou trois m�dicaments (FDC, fixed dose combination) dont
la pr�qualification par l�OMS assure la qualit� et l�efficacit�. Ce standard
est un pr�requis pour l�achat dans le cadre des programmes du Fonds mondial,
de la Banque mondiale et de l�UNICEF.

Ces m�dicaments sont des composants cruciaux des quatre associations
recommand�es par l�OMS comme traitement de premi�re ligne dans son programme
3x5. Dans les pays en d�veloppement en dehors du Br�sil, ces th�rapies qui
prolongent la vie ne sont disponibles que pour moins de 200 000 personnes
infect�es par le VIH, alors que 6 millions de personnes en auraient besoin.
Les r�cents engagements pour des aides financi�res, parall�lement � ces bas
pris pour les m�dicaments et les tests, peuvent significativement augmenter
la population couverte.

Les industries pharmaceutiques parties prenantes de ces accords sont Aspen
Pharmacare Holdings en Afrique du sud ; Cipla, Hetero Drugs Limited,
Ranbaxy, Matrix Laboratories en Inde. Avec ces accords, le prix de la
premi�re ligne la plus couramment prescrite est de 140 $ par personne et par
an, soit entre un tiers et la moiti� des prix les plus bas actuellement
disponibles.

Les tests diagnostiques compris dans ces accords sont propos�s par cinq
entreprises leaders de la technologie m�dicale et incluent les tests CD4 de
Beckman Coulter, Inc. et de BD (Becton Dickinson and Company), ainsi que les
tests de charge virale de Bayer Diagnostics, BioM�rieux et Roche
Diagnostics. Les prix offerts pour ces tests comprennent les machines, la
formation, les r�actifs et la maintenance et repr�sentent une baisse de plus
de 80 % par rapports aux prix pratiqu�s sur le march�.

Au sujet de ces accords, l�ancien pr�sident des Etats-Unis Bill Clinton a
d�clar� : � je suis reconnaissant de cet effort collectif, qui va rapidement
aider des centaines de milliers de personnes, �ventuellement des millions, �
vivre plus longtemps et en meilleure sant�. Avec ces accords, nous avons
gravit une marche sur la voie qui assure aux futures g�n�rations une vie
sans le fl�au du sida. Nous avons bon espoir que les pays en d�veloppement
et ceux qui les soutiennent dans la lutte contre le VIH retireront tous les
avantages de ces accords et agiront rapidement pour faire tout ce qu�ils
pourront dans cette lutte. �

Richard Feachem, le directeur ex�cutif du Fonds global, a affirm� : � L�
acc�s aux traitements contre le VIH pour ceux qui en ont besoin est un
imp�ratif moral et la cible aujourd�hui est l�augmentation des engagements
financiers. Les accords d�aujourd�hui sont �labor�s sur des bases
scientifiques solides, des politiques consensuelles et des principes
�conomiques qui maximisent les chances d�atteindre les engagements. Cela
permettra � des centaines de milliers de personnes suppl�mentaires de
recevoir les m�dicaments dont ils ont besoin pour rester en vie et pr�server
leur sant�. �

Selon ces accords, les gouvernements et les ONG soutenus par le Fonds
mondial, la Banque mondiale et l�UNICEF seront en mesure d�utiliser les
ressources de ces organisations pour se procurer les m�dicaments et les
tests disponibles sur la base des dispositions pr�vues par la Fondation
Clinton. Ces accords sont compatibles avec les programmes de ces trois
organisations intergouvernementales.

Le pr�sident de la Banque mondiale, James Wolfensohn, dit de cette annonce :
� nous consid�rons le sida comme la question la plus importante en Afrique
compte tenu de ses effets d�vastateurs sur ce continent, et cette lutte n�a
pas � �tre diff�r�e � cause de discussions d�ordre �conomique ou autre. L�
�pid�mie �mergente en Asie, en Asie centrale, en Europe centrale et dans les
Cara�bes suscite �galement une profonde inqui�tude. Cette initiative aidera
� obtenir des traitements pour ceux qui en ont le plus besoin � les
personnes les plus pauvres de la plan�te. La Banque mondiale est heureuse d�
�tre partenaire de ce projet et le soutien sans r�serve. �

Le Directeur ex�cutif de l�UNICEF, Carol Bellamy, ajoute : � ce nouveau
partenariat contribue � briser certaines barri�res � comme le prix, l�offre
et la demande � qui freinent l�acc�s aux m�dicaments et aux tests dans les
pays en d�veloppement. L�UNICEF est tr�s fi�re d��tre partie prenante de
cette initiative cr�ative qui promet de sauver des vies et apporte de l�
espoir � des millions d�enfants et de familles dans le monde. �

La Fondation Clinton, le Fonds mondial, la Banque mondiale et l�UNICEF sont
engag�s dans la recherche d�autres formes de coop�ration susceptibles d�
accro�tre l�acc�s aux traitements.

pour plus d�informations, contacter :
Jim Palmer for the Global Fund (+1 202 262 9823)
Stevan Jackson for the World Bank
(+1 202 458 5054; + 202 437-6295)
Liza Barrie for UNICEF (+1 212 326 7593; +1 646 207 5178)
Joe Cashion for the Clinton Foundation
(+1 917 822 0407; +1 212 348 0276; +1 617 774 0110)