[e-med] (2)Interdiction des médicaments contre la malaria et l'impuissance

Après avoir lu cet article je voudrais faire les observations suivantes:
- L'article ne donne pas des précisions sur l'identité des médicaments c'est à dire:

1. Les noms de spécialités, de générique ( DCI) et éventuellement la composition de ces deux produits
    Ceci s'avère important pour prévenir les autres pays africains, suite à la porosité de nos frontières et à l'efficacité des contrôles qualité des médicaments en vue de prendre des mesures adéquates empêchant sa commercialisation dans d'autres pays
En matière pharmaceutique, les effets indésirables peuvent provenir non seulement du principe actif mais aussi des excipients utilisés

2. Les numéros de lot
    Est-ce-que les effets indésirables observés ne concernent qu'un lot ou tous les lots?

3. Le timing de la circulation de ces produits dans le marché Sierra Leonais
    Pour déterminer qu'un médicament est impropre à la consommation, le délai de sa mise en circulation est très important car il vous permettra à identifier et à quantifier les effets causés à la population ainsi qu'à déterminer si les effets observés sont liés aux effets secondaires, indésirables ou à une déficience génétique de la population Sierra Leonaise car aucune étude de la pharmacovigilance n' a été signalée

4. Les études menées, occasionnant son retrait
    il serait souhaitable de parler de la suspension de la vente de deux produits au lieu de l'interdiction, parce que cela vous permettra à mener les études et les investigations pouvant déboucher établir les responsabilités de chacun: des firmes fabricant et de la Direction de la règlementation des médicaments

Pharmacien Jean Pierre Lelo,
responsable du service des approvisionnement au Programme National des Approvisionnements des Médicaments Essentiels (PNAM) en RD Congo
jplelo@yahoo.fr

Bonjour à tous.

Je suis d'accord avec le confrère Jean Pierre LELO et on ne doit pas
s'arrêter là.
Les dossiers d'enregistrement de ces deux médicaments (que nous ignorons
encore) en Sierra Leone doivent être revisités et une inspection s'avère
urgente auprès des sites de fabrication pour s'assurer du respect des BPF.
C'est donc un dossier intéressant à suivre.

Arthur KATAVALI

Pharmacien responsable

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