[e-med] (2)Parution d'une étude de Médecins du Monde sur les stratégies pour un accès universel aux traitements de l'hépatite C

Merci Chloé,

Juste en complément de mon message envoyé à Céline, il faut noter que se
tiendra la 64ème session du Comité Régional de l'OMS AFRO au Bénin en
septembre 2014.

L'ordre du jour est téléchargeable sur internet, je ne peux pas insérer le
document sur e-med.

A noter le point 12 : "Hépatite : Analyse de situation et perspectives
dans la Région Africaine". Le Point 11 traite du Plan d'Action régional
pour les vaccins 2014-2020, la vaccination à la naissance contre
l'hépatite B est également un point important, puisque si on parle
d'hépatites on doit parler de l'hépatite B et C qui sont deux serial
killers en Afrique.

Juste pour répondre à l'interrogation du Pr Delfraissy :

Le traitement de l'hépatite C constitue << un très gros marché pour
l'industrie pharmaceutique, avec une ambiance beaucoup plus commerciale
que pour le VIH, s'agissant de traitements sur des durées courtes, avec
moins de pression du monde associatif >>, remarque le professeur
Delfraissy, qui estime néanmoins que << les choses vont bouger >>.

Lorsqu'il n'y a pas de support des pouvoirs publics sur des priorités de
santé, la pression du monde associatif est quand même sacrément biaisée,
faut-il le rappeler.

Néanmoins, avec des moyens bénévoles, la mobilisation des acteurs
hépatites a quand même porté en Afrique avec les moyens financiers que
l'on sait. J'ai également le sentiment que la mobilisation des acteurs
africains, en particulier francophones, a remis de la pression en France
sur les hépatites.

Pour ce qui concerne l'ANRS, elle a quand même été essentiellement
focalisée sur le VIH, voire un peu sur la co-infection ; peut être que
l'ANRS financera davantage à l'avenir des projets hépatites. On peut donc
espérer que les choses vont aussi bouger du côté du financement de la
rechercheŠ surtout si on réajuste les statistiques de mortalité sur les
hépatites, en particulier pour l'Afrique avec les données fantaisistes que
l'on sait (Autant de décès des hépatites que pour le VIH dans le monde, en
incluant des données hyper faibles sur l'Afrique). Il faudrait peut être
que les chercheurs refassent les estimations de décès aussi, ce qui
changera l'ambiance et la pression sera alors de nature et d'amplitude
différente sur les prix.

Bonne journée à tous,
Bertrand