Bien sûr on ne peut que souhaiter plus de surveillance des effets
secondaires et surtout REFUSER TOUTE BAISSE DU NIVEAU DE SURVEILLANCE
Mais cela pose (au moins) 2 questions
1 pratiquement
Dans le cas du DES les effets secondaires sont apparus plusieurs décennies
après la mise sur le marché.
C'est à dire que pour éviter ces EIG il aurait fallu tester en phases 3 et 4
le produit pendant 20 ou 30 ans ; mais sur qui? Comment?
Et on ne parle jamais des milliers d'enfants nés grâce à ce produit et qui
sont maintenant des adultes bien portants.
2 financièrement
Augmenter les périodes de test phases 3 et 4; pourquoi pas? Mais il faut
expliquer que cela augmentera le prix des médicaments mis à disposition
alors que l'on trouve déjà ce prix trop élevé (il est vrai que les
laboratoires pourraient baisser les prix en général ; mais alors pourquoi ne
peut-on les obliger à baisser ces prix actuellement?
Je suis personnellement pour une plus grande intervention du secteur public
dans ce domaine mais alors il faut le dire et le défendre (si les labo ne
financent plus la pharmacovigilance ce seront nos impôts qui devront le
faire).
Dr JL Rey médecin de santé publique