[e-med] (3)Chlorhexidine digluconate et cécité : cas de mauvaise utilisation pédiatrique au Nigéria

Chers tous,

Ceci est un problème majeur qui à mon sens devait entrainer une
réaction rapide de NAFDAC qui aurait pu au moment d'autoriser ce
produit; mesurer le risque d'erreur d'utilisation surtout si on sait
qu'il sera distribué aux mamans après accouchement. J'observe en outre
que les médicaments seraient "distribués" et non "dispensés " c a d
sans conseils aux patients pour une utilisation adéquate. Il me semble
qu'il y a plusieurs responsabilités à plusieurs niveaux.

Franck Biayi
Kinshasa/RDC

Chers tous,
La situation est vraiment malheureuse et deplorable.
Je suis d'accord avec Richard qu'il y a eu legerete sur toute la ligne.
Avant meme d'evoquer une eventuelle responsabilite du fabricant (ce que je ne vois pas encore), meme si je ne le defends pas, je me demande si a ce jour, les soins du cordon avec des antiseptiques ou autres sont encore de routine? Est ce une bonne pratique encore valide?
Quelqu'un peut toujours me corriger au cas ou je me trompe.
Best.

Dr. Armand S.NKWESCHEU,MD,MPH.
Epidemiologist / Head of Unit (Sub- Director)for Scientific Networks & Ethics PromotionDivision of Health Operations Research.
Ministry of Public Health of Cameroon.
Office Tel: (237) 22 23 45 18 / Fax: +22 23 45 79
Location(Localisation): Rue Roudolf Douala Manga Bell- Messa ( "Hygiene Mobile")" You cannot win a race focusing on the distance covered but on that what lies ahead"

Chers tous,

Je pense que ce cas doit être pris très au sérieux parcequ’il s’agit de la
santé publique. Je salue toutes les initiatives déjà prises pour récupérer
le produit incriminé mais quelques leçons peuvent être tirées:

   1. La législation en place: Dans un cas pareil le fabricant aussi bien que
   l’organe statutaire devaient travailler ensemble pour récupérer le plus tôt
   possible le produit en question. Un mécanisme devrait être en place et
   connu de tous;

   2. La formation: Le personnel de santé doit être formé de façon adéquate
   pour donner des conseils aux malades et si possible aux membres de famille
   qui s’occupent des malades;

   3. La ressemblance des flacons: Ceci peut conduire à ce que nous appelons
   “medication error”. Il y a beacoup de cas de “medication error” à travers
   le monde et qui coûtent beaucoup de millions de dollars aux compagnies
   d’assurance et aux gouvernements; et
   
    4. Etiquette: Je pense que les produits à usage externe généralement
   portent une étiquette “rouge” et marqué clairement pour *usage externe.*

C’est une grande leçon pour tous ceux qui s’occupent des malades et
responsables de services de santé.

Mupela Ntengu,
Pretoria, Afrique du Sud