[e-med] (3) Guinée: recouvrement des coûts

Le moins mauvais est de maintenir les prix fixes des médicaments afin de ne pas pénaliser les patients. La centrale se décapitalise et cela doit être compensé par une subvention. De préférence une subvention de coopération, les caisses de l'état étant généralement vides. Ce système de financement peut paraître dépendant de l'aide extérieure, mais la réalité est toujours comme cela. C'est la seule source fiable de financement pour la santé. L'important est de ne pas pénalisé les populations.
Cordialement,

Jean Louis Roche
Jean-Louis.Roche@asm13.org

Il pourrait aussi être envisagée une analyse de fond sur 15 ans
environ des raisons d'un échec en principe non annoncé, de la
restructuration de l'ex-Pharmaguinée , le "Projet" ayant démarré au
début des années 90.

Cela pourrait passer par un audit avec des acteurs nationaux, le
principal bailleur de fonds, les bureaux d'études sous-traitants. Sans
sous-estimer les difficultés et les contraintes de tous ordres, une
revue globale sur les stratégies, la non réalisation des objectifs, et
l'absence du retour sur investissement parfaitement décrit dans les
projets. C'est une attitude qui n'est jamais mise en oeuvre d'une
manière réellement volontariste de la part des acteurs.

A défaut on continuera cette fuite en avant de projets sur projets en
variant les bailleurs de fonds sans tirer les leçons des échecs, mais
aussi des succès.

Damien Ott
Médecin de santé publique,
ancien assistant technique en Guinée,
Coopération française
damienott@hotmail.com