En 1999, l'audit de l'UE a pris en compte les problemes de l'Ex Pharmaguinée et actuelle Pharmacie Centrale de Guinée. Des recommandations ont été faites dont la recapitalisation mais malheureusement les choses ne sont faites que partiellement. L'environnement économique du pays se dégradant et les populations se paupérisant, la Pharmacie Centrale de Guinée ne pourrait, quel que soit l'engagement des acteurs, résoudre ses problèmes surtout que les devises ne sont pas disponibles. Si toutes les recommandations de l'UE avaient été mises en oeuvre, peut être que la situation s'améliorerait.
A. Sidiki DIAKTE
diakadam@yahoo.fr
Effectivement, comme il a été dit dans un message précédent, il faut
analyser le pourquoi de cette échec. La PCG a des statuts d'EPIC, mais les
textes n'ont jamais été appliqués. Il en est de même des recommandations
venant des audits.
Deux problèmes majeurs sont à résoudre. Le premier, disposer rapidement de
devises pour acheter les médicaments qui devront pallier les ruptures de
stocks des prochains mois.
C'est un problème de la banque et de l'Etat. Disposer de devises en contre
partie des FG disponibles.
Le deuxième problème est lié aux dettes qui en francs guinéens ont plus que
doublés.
Le secteur privé a décidé pour sa part de réajuster les prix au quotidien
( comme en RDC) se déconnectant d'une part de plus en plus grande de la
population qui se retourne vers le marché illicite en dépit de toutes les
campagnes de dénonciation menées par l'Ordre des Pharmaciens.
Serge Barbereau
serge.barbereau@wanadoo.fr