Je pense qu'une lecture simple de l'article montre que le(s) journaliste(s)
s'est (se sont) trompe(s). On parle de 620,000 personnes vivant avec le VIH
estimees. Donc c'est juste l'extrapolation de la derniere prevalence VIH
sur la population generale.
En plus, il est bien dit que sur ce nombre estime, 1/3 est sous traitement,
soit environ 206,000 personnes sous TAR. Or de ce nombre (206,000), la
retention a 12 mois est de 60,4%.
D'ou viennent alors les 400,000 personnes perdus de vue? Je pense que le
journaliste a confondu certains termes de sante publique.
Evidemment, une retention de 60,4% degage une faible performance et peut
souligner des problemes dans les soins et traitements du VIH et meme dans
le systeme de sante au Cameroun en general.
Au delà des chiffres, il faut noter que la situation est inquiétante. Je pense que l'approche communautaire à travers une société civile bien organisée et engagée pourrait être une bonne contribution aux efforts des agents de santé.
Je suis tout à fait d'accord avec Dr Ouédraogo qu'au delà de l'erreur sur
les chiffres, une retention à 60% est inquiétante. Mais bien sur, cela ne
doit pas étonné ceux qui ont décidé de réduire les budgets de
l'accompagnement communautaire dans les programmes de lutte contre le VIH.
Au paravent on avait en Afrique des patients sans médicaments. On y aura
bintôt des médicaments sans patients. Et c'est cela qui voudrait dire en
2030 que nous avons éliminé le VIH.
Bravo!!!