[e-med] (5) Le sida, un génocide ?

Pour ce qui me concerne, le mot Genocide est tres fort et merite d'etre un peu nuancé.
Cependant, les ravages que cause le VIH/sida dans le monde et surtout dans les pays en developpement devraient susciter en nous la reflexion sur les differents axes de la reponse, qui a mon sens restent encore et beaucoup plus focalises sur la medecine et beaucoup de medecine.
Lorsque des aspects de la lutte tel que la stigmatisation et la discrimination vis a vis des personnes vivant avec le virus seront concretement abordes alors on pourrait, en faisant sauter les barrieres, declencher un plus grand nombre de tests volontaires, une meilleure approche en matiere de prevention positive et de PTME.

Dr Sosthène DOUGROU,
MD-MPh Directeur Executif Alliance Nationale contre le SIDA
Côte d'Ivoire08
BP 2046 Abidjan 08
Tél.:00225 22 52 85 70
Fax: 00 225 22 52 85 72
Mobile: 00225 05 20 32 36

s_dougrou@hotmail.com

[voici la politique de Roche en matière de transfert de technologie vers le sud. Qu'en pensent les emédiens? CB]

Nachricht vom 29.05.2007- 10:55
Roche: Signature de deux accords en Afrique pour la production locale anti-Sida
http://www.webjournal.ch/news.php?news_id=1955

BALE. roche.- Avec de nouveaux transferts de technologie en matière de traitement anti-sida, effectués à titre gratuit, Roche réaffirme son engagement en faveur d'une intensification de la production locale en Afrique

- Signature de deux accords, l'un avec Addis Pharmaceutical Factory en Ethiopie, l'autre avec Varichem Pharmaceuticals au Zimbabwe
- Poursuite des pourparlers avec d'autres fabricants africains

Roche a annoncé aujourd'hui avoir signé deux accords portant sur deux nouveaux transferts de technologie à des sociétés basées en Afrique: Addis Pharmaceutical Factory en Ethiopie et Varichem Pharmaceuticals au Zimbabwe. S'inscrivant dans le cadre de la "Roche's Technology Transfer Initiative", ces deux accords prévoient que Roche fournisse gratuitement à ces sociétés le savoir-faire technique et l'assistance devant leur permettre de produire un générique anti-VIH à partir du processus de fabrication du saquinavir, médicament Roche pour le traitement de deuxième ligne(1) de l'infection à VIH. Depuis le lancement de l'initiative en janvier 2006, Roche a signé des accords de transfert de technologie avec cinq sociétés basées en Afrique. Au total, 32 fabricants de 15 pays éligibles, dont le Kenya, le Ghana, le Zimbabwe et le Nigeria, ont fait part de leur intérêt à Roche. Roche travaille actuellement avec chacun des postulants en vue d'évaluer les modalités de production au cours des semaines à venir.

William M. Burns, CEO de la division Pharma de Roche, a déclaré : "Ces nouveaux accords illustrent la contribution positive livrée par l'initiative de transfert de technologie, qui vise à renforcer et à étendre les capacités de production locales de médicaments anti-VIH en Afrique. Au seuil de sa seconde année d'existence, cette initiative témoigne une fois de plus de l'engagement de Roche en faveur de solutions durables et fiables permettant d'accroître l'accès aux soins de santé dans les pays les plus pauvres du monde. A présent qu'un plus grand nombre de fabricants africains entendent intensifier la production locale de médicaments essentiels, le lancement de l'initiative en 2006 fait apparaître Roche comme un leader innovant encourageant la recherche de solutions durables visant à permettre l'accès aux médicaments anti-sida là où les besoins sont les plus pressants."

L'équipe de Roche travaillera sur site, aussi bien en Ethiopie qu'au Zimbabwe, ainsi qu'à partir de son quartier général en Suisse pour que le transfert de technologie se déroule dans les meilleures conditions. Les nouveaux fabricants seront en mesure de produire le saquinavir à l'intention de l'Ethiopie et du Zimbabwe, mais aussi de tous les pays de l'Afrique subsaharienne et des pays les moins développés selon la définition des Nations-Unis, régions dans lesquelles vivent aujourd'hui 64% de tous les individus souffrant d'infection à VIH ou de sida dans le monde.
Archibald Chimuka, Director of Regulatory Affairs, Varichem Pharmaceuticals, Zimbabwe, a pour sa part déclaré : "Pour nous, les avantages de cet accord dépassent la production même du saquinavir, en ce sens qu'ils se traduisent par une amélioration de l'ensemble de notre système au niveau technique et en termes de qualité. Nous sommes impatients de travailler avec Roche dans le cadre de cette initiative, sans laquelle nos concitoyens atteints d'infection à VIH n'auraient tout simplement pas accès aux médicaments dont ils ont tant besoin."

A propos de l'initiative de transfert de technologie de Roche
Annoncée en janvier 2006, la "Roche Technology Transfer Initiative" vise à fournir aux fabricants locaux le savoir-faire technique nécessaire à la fabrication de génériques anti-VIH. Les fabricants des pays d'Afrique subsaharienne et des pays les moins développés du monde souhaitant produire du saquinavir générique destiné à une utilisation dans ces pays n'auront pas à demander de licence accordée à titre volontaire, étant donné que Roche s'est engagée, dans le cadre de sa politique globale, à ne pas faire valoir ses droits sur des brevets relatifs à des antirétroviraux dans ces régions du monde. Les fabricants intéressés sont priés de contacter le chef de projet de l'initiative de transfert de technologie, chez Roche Kenya: info.aidstechtransfer@roche.com.
Les fabricants des pays ci-après intéressés par l'initiative de transfert de technologie sont invités à prendre contact avec Roche: Afghanistan, Afrique du Sud, Angola, Bangladesh, Bénin, Bhoutan, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap Vert, Comores, Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Erythrée, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Haïti, Ile Maurice, Iles Salomon, Kenya, Kiribati, Laos, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Maldives, Mali, Mauritanie, Mozambique, Myanmar, Namibie, Népal, Nigeria, Niger, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, République unie de Tanzanie, Rwanda, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Swaziland, Tchad, Timor oriental, Togo, Tuvalu, Vanuatu, Yémen, Zambie, Zimbabwe.

A propos de la politique de Roche en matière de brevets et de prix
Outre son initiative de transfert de technologie, Roche conservera sa politique actuelle en matière de prix et de brevets. Roche s'engage à ne déposer aucun brevet pour quelque médicament et quelque domaine thérapeutique que ce soit dans les pays définis comme les moins développés du monde par l'ONU. Roche ne déposera aucun brevet sur ses nouveaux antirétroviraux contre l'infection à VIH dans les pays les moins développés ainsi qu'en Afrique subsaharienne. De même, Roche n'engagera aucune poursuite dans ces pays contre la vente ou la fabrication de génériques de ses antirétroviraux. Des génériques de tels médicaments anti-VIH peuvent par conséquent être produits dans les pays les moins développés et en Afrique subsaharienne, leur fabrication ne requérant aucune licence accordée à titre volontaire ou obligatoire. Roche propose ses antiprotéases - Invirase (saquinavir) et Viracept (nelfinavir) - à prix coûtant, au départ de Roche Bâle, aux pays les moins développés et aux pays d'Afrique subsaharienne.