14 000 pharmaciens d'officine au Maroc : c'est une véritable
catastrophe, car la plupart n'ont pas de vrai diplôme, mais l'ont acheté
en Ukraine ou ailleurs. Acheté, le mot n'est pas trop fort, il suffit de
s'inscrire dans une fac de pharmacie de certains pays, et vous avez le
diplôme 1 ou 2 ans après. Inutile de parler la langue de ce pays. Quand
les autorités du pays auront-elles le courage de supprimer ces pseudo
diplômes ?
Jérôme Dumoulin
économiste, France
jeromedumoulin@free.fr
Bonjour Jérôme,
Avez vous une source officielle de l'information que vous diffusée? S'il y
a une analyse de la situation du secteur pharmaceutique marocain, merci de
me passer la source.
Cordialement.
Cher Jérôme,
Je suis perplexe, y a t il un ordre des pharmaciens au Maroc?
Franck Biayi
Pharmacien
Kinshasa/RDC
Comme l'a écrit Jérôme c'est un vrai problème qui avait déjà été soulevé il
y a dix ans par le Conseil de l'Ordre Marocain. Il était alors envisagé de
faire passer une "équivalence " a tous ces diplômés. Depuis, à ma
connaissance rien.
Pour répondre à Frank, il existait en 2001 un texte de PPN. Je ne pense pas
que c'était le premier.
Et je répète ce que j'ai déjà écrit à propos d'autres pays, A quoi bon faire une révision de la PPN si la mise en oeuvre de la précédente n'a pas été faite.
Serge Barbereau
Je suis d'accord avec Serge,si il existe une politique pharmaceutique nationale au Maroc,a t elle été évaluée? et de mon point de vue pour l'évaluer il faut que cette politique dispose d'un plan directeur.C'est en réalité l'évaluation de la mise en oeuvre de ce plan directeur qui est impératif avant de revoir la politique.
Franck Biayi
Pharmacien
Kinshasa/RDC
Aux pharmaciens de la RDC,
En lisant cette information balancée par Monsieur Jérôme Dumoulin
sur la situation du Maroc, cela illustre en suffisance ma peur que
la prestation de serment se passe au niveau des facultés, lorsqu'on
sait que bientôt le pays sera inondé de facultés des pharmacies et
la tentation sera de plus en plus forte qu'il y ait de faux porteurs
de diplômes en pharmacie par la complaisance de certains responsables
de ces établissements universitaires. Si l'Ordre n'assure pas le
contrôle aux travers de ses compétences, on ne peut être à l'abri des
frauduleux porteurs de diplômes en pharmacie. Il y a a eu déjà
une tentative de genre à l'Université de Divina Gloria de Butembo.
Est-ce qu'il y a pas d'autres africains et incidemment certains de
nos compatriotes qui sont tentés par la complicité des universités
ukrainiennes ?
Alexis Likango Liselele, Pharmacien
a.likango@gmail.com
Tel 0025778487396
bonjour à tous,
Je pense la situation n'est pas si catastrophique dans l’exercice de la pharmacie comme décrit par Monsieur Jérôme Dumoulin.  Je mets un bémol sur ces propos.  En  effet, des inspecteurs de  l’Inspection Générale des Services de Santé  de notre pays ont effectué un voyage d’étude au cours de mois de juillet au Maroc à l’invitation de leurs collègues marocains  de l’Inspection Générale.
Durant ce voyage d’étude, un certains nombre de domaine de la
coopération  de la santé  et d’échange d’expérience avec le pays notamment dans   :
Ø Les procédures d’inspection
Ø outils d’inspection
Ø l’organisation
Ø  textes juridiques en vigueur au Maroc
Ø  Et enfin le fonctionnement de l’inspection générale
Ø Les procédures de l’inspection médicale et l’inspections administratifs enfin financiers ont été échangés avec les parties marocaines
Ø L inspection des pharmacies
Â
Par la suite, un programme de visite des différentes directions centrales   a été élaboré.
Conformément à ce calendrier, nous avons été accueillis par les
responsables respectifs.
Chaque visite est également animée par une « personne ressource », un responsable d’une direction centrale qui occupe une fonction décisive dans la structure visitée.
Donc ; je pense le Maroc est un pays avance et non un pays qui recule.
Dr HASSAN