[e-med] (6)A propos d'UNITAID

Sujet: A propos d'UNITAID

Le Secrétariat d'UNITAID a participé avec les représentants des centrales d'achat de médicaments des pays africains à la table ronde organisée à Paris, le 12 novembre dernier par REMED.

Il nous apparait en effet souhaitable de clarifier l'articulation entre nos partenaires (la CHAI, l'UNICEF, l'OMS, la GDF...) et les systèmes nationaux de distribution des pays concernés. Nous travaillons avec eux à des procédures opératoires plus claires et insisté sur la situation particulière des pays de l'Afrique de l'Ouest. Nous avons également demandé à la CHAI l'organisation rapide d'une discussion tripartite avec les représentants des pays où des problèmes ont été soulevés.

Une enquête de l'UNICEF sur les centrales d'achat de médicaments d'une vingtaine de pays d'Afrique de l'Ouest est actuellement en cours et devrait être disponible pour fin février. Elle contribuera à aider UNITAID à élaborer les initiatives appropriées que nous souhaitons mettre en place au premier trimestre 2008, en concertation avec les partenaires et les représentants des centrales d'achat / Ministères de la santé des pays concernés.

UNITAID a déjà permis d'obtenir des baisses de prix substantielles sur les médicaments, notamment contre le sida, de l'ordre de 40% pour les antirétroviraux pédiatriques et de 25 à 50% pour les antirétroviraux de seconde ligne. En outre les financements d'UNITAID ont permis de faciliter la mise sur le marché en 2007 du premier ARV en DFC spécifiquement destiné aux enfants, dont l'un des atouts, outre son dosage mieux approprié est sa plus grande facilité de stockage. Ce produit a été préqualifié par la FDA et l'OMS en août dernier.

En ce qui concerne la qualité des produits pour les trois maladies, il s'agit d'un des objectifs spécifiques d'UNITAID, qui finance la préqualification à l'OMS et inclut dans tous les accord passés avec nos partenaires des critères de qualité pour les médicaments achetés. Les critères de qualité des médicaments sont comparables voire plus stricts que ceux du Fonds Mondial. Pour les ACT (commandés par notre partenaire l'UNICEF), ils sont conformes au processus d'appel d'offre annuel OMS/UNICEF. Dans tous les cas les partenaires doivent signer des accords pays par pays avec les Ministères de la santé, qui précisent les critères de qualité applicables.

UNITAID est conscient de l'importance de la distribution sur le terrain et du nécessaire accompagnement/renforcement des systèmes de santé. Nous lancerons courant 2008 des initiatives afin de mieux répondre en lien avec les acteurs nationaux aux difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Le Secrétariat d'UNITAID.
unitaid@who.int

Ce qui me gêne le plus dans ces propos, c'est que ce soit l'UNICEF qui fasse une enquête sur les centrales d'achat.
  Peut-on être juge et partie à la fois?
  Dominique Michel
  Pharmacien trésorier ReMeD

unitaid <unitaid@who.int> a écrit :
  Sujet: A propos d'UNITAID

Le Secrétariat d'UNITAID a participé avec les représentants des centrales d'achat de médicaments des pays africains à la table ronde organisée à Paris, le 12 novembre dernier par REMED.

Il nous apparait en effet souhaitable de clarifier l'articulation entre nos partenaires (la CHAI, l'UNICEF, l'OMS, la GDF...) et les systèmes nationaux de distribution des pays concernés. Nous travaillons avec eux à des procédures opératoires plus claires et insisté sur la situation particulière des pays de l'Afrique de l'Ouest. Nous avons également demandé à la CHAI l'organisation rapide d'une discussion tripartite avec les représentants des pays où des problèmes ont été soulevés.

Une enquête de l'UNICEF sur les centrales d'achat de médicaments d'une vingtaine de pays d'Afrique de l'Ouest est actuellement en cours et devrait être disponible pour fin février. Elle contribuera à aider UNITAID à élaborer les initiatives appropriées que nous souhaitons mettre en place au premier trimestre 2008, en concertation avec les partenaires et les représentants des centrales d'achat / Ministères de la santé des pays concernés.

UNITAID a déjà permis d'obtenir des baisses de prix substantielles sur les médicaments, notamment contre le sida, de l'ordre de 40% pour les antirétroviraux pédiatriques et de 25 à 50% pour les antirétroviraux de seconde ligne. En outre les financements d'UNITAID ont permis de faciliter la mise sur le marché en 2007 du premier ARV en DFC spécifiquement destiné aux enfants, dont l'un des atouts, outre son dosage mieux approprié est sa plus grande facilité de stockage. Ce produit a été préqualifié par la FDA et l'OMS en août dernier.

En ce qui concerne la qualité des produits pour les trois maladies, il s'agit d'un des objectifs spécifiques d'UNITAID, qui finance la préqualification à l'OMS et inclut dans tous les accord passés avec nos partenaires des critères de qualité pour les médicaments achetés. Les critères de qualité des médicaments sont comparables voire plus stricts que ceux du Fonds Mondial. Pour les ACT (commandés par notre partenaire l'UNICEF), ils sont conformes au processus d'appel d'offre annuel OMS/UNICEF. Dans tous les cas les partenaires doivent signer des accords pays par pays avec les Ministères de la santé, qui précisent les critères de qualité applicables.

UNITAID est conscient de l'importance de la distribution sur le terrain et du nécessaire accompagnement/renforcement des systèmes de santé. Nous lancerons courant 2008 des initiatives afin de mieux répondre en lien avec les acteurs nationaux aux difficultés auxquelles ils sont confrontés.

Le Secrétariat d'UNITAID.
unitaid@who.int

Mais non, l'Unicef c'est les nations unies !
Donc c'est normal
Y a pas de problème !

Alain GUY

Il est temps que l'UNICEF s'intègre dans la politique nationale approvisionnement en médicaments de chaque pays d'opérations, laquelle définit le meilleur cadre de fonctionnement de centrales d'achat. Les interventions verticales de l'UNICEF auprès de zones de santé ne sont pas de nature favoriser l'émergence de ces centrales et suscitent des questions en rapport avec la qualité des médicaments fournis étant donné que plusieurs zones de santé ne disposent pas d'entrepôts adaptés aux normes de conservation de médicaments, d'où la santé de la population se retrouve hypothéquée. L'heure d'un bon départ a sonné pour l'UNICEF.
   
  Richard Ngandu
  richard_ngandu@yahoo.fr