E-MED: Afrique du sud: m�dts anti-sida � bas prix dans le secteur priv�
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Source : www.medisite.fr
Article du 08 Mai 2001
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Mise � disposition de m�dicaments anti-sida � bas prix dans le secteur priv�
Un groupe pharmaceutique am�ricain a annonc� mardi la mise � disposition
dans le secteur priv� sud-africain de m�dicaments antisida � bas prix, une
offre susceptible de donner acc�s au traitement � des dizaines de milliers
de malades, selon des militants de la lutte contre le sida.
La dirigeante de l'unit� sur le sida du g�ant pharmaceutique Bristol-Myers
Squibb (BMS), Azima Batcha, a indiqu� lors d'un s�minaire que les d�tails de
l'offre de m�dicaments antir�troviraux DDI et D4T seraient faits "tr�s
bient�t".
BMS avait d�j� fait une offre au gouvernement et � des ONG de "cocktails
th�rapeutiques" destin�s aux malades du sida pour un co�t d'un dollar par
jour, prix de vente � perte, inf�rieur de 90% � celui pratiqu� au
Etats-Unis.
Les prix qui seront propos�s au secteur priv� ne seront pas les m�mes que
ceux qui ont �t� propos�s au gouvernement, mais "seront approchants de ce
prix et repr�senteront une r�duction significative", a pr�cis� Mme Batcha.
Le gouvernement sud-africain n'a pas donn� suite pour l'instant aux offres
de m�dicaments antir�troviraux faites par diff�rentes compagnies
pharmaceutiques. Les autorit�s refusent pour l'instant de distribuer ces
types de traitement en invoquant � la fois des raisons de prix, de toxicit�
et d'insuffisance des moyens de suivi des traitements.
Mark Heywood, de l'organisation de lutte contre le sida Treatment Action
Campaign (TAC), a estim� que la d�cision de BMS allait accentuer la pression
sur les autres compagnies pharmaceutiques, ainsi que sur le gouvernement.
Moins de 10.000 personnes, sur les 4,7 millions de personnes s�ropositives
en Afrique du Sud - un neuvi�me de la population - ont acc�s aux
antir�troviraux, a estim� le responsable de la TAC.
"Si ces r�ductions de prix atteignent le secteur priv�, on a une v�ritable
possibilit� de traiter entre 100.000 et 200.000 personnes d'ici deux ans, en
se basant sur l'infrastructure du secteur priv�, de sa capacit� � prescrire
et � contr�ler", a dit Mark Heywood.
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