[e-med] "Aucun danger" que le Kenya soit privé de l'argent du Fonds contre le sida (gouvernement)

"Aucun danger" que le Kenya soit privé de l'argent du Fonds contre le sida
(gouvernement)
NAIROBI, 30 mars 2006 (AFP)

Le gouvernement kényan a estimé jeudi qu'il n'y avait "aucun danger" que le
Fonds mondial pour la prévention de la tuberculose, du paludisme et du sida
ne lui verse pas l'argent qu'il avait prévu de lui allouer.

Le Fonds, basé à Genève, a prévenu mercredi que le Kenya risquait de perdre
100 millions de dollars (83 millions d'euros) en raison de la disparition
d'une partie de l'argent qui lui a déjà été attribué.

"Il n'y aucun danger de perdre l'argent, parce que le gouvernement a
toujours été minutieux", a affirmé le porte-parole du gouvernement, Alfred
Mutua, lors d'une conférence de presse à Nairobi.

"Le gouvernement a tous les comptes et il n'y a rien à cacher (...) Il n'y a
aucun risque qu'on perde cet argent à cause du gouvernement", a-t-il assuré.

Le Fonds a approuvé le versement de 134 millions de dollars (111 millions
d'euros) au Kenya, mais selon des organisations de la société civile, près
d'un tiers des 34 millions de dollars (28 millions de dollars) déjà
distribués n'apparaissent nulle part.

La directrice adjointe du Fonds, Hellen Clark, a annoncé mercredi à Nairobi
que le Fonds se réunirait dans les deux semaines pour donner ou non son feu
vert au déboursement d'une nouvelle tranche d'aide.

Le Fonds a été créé en janvier 2002 par le secrétaire général des Nations
unies, Kofi Annan. Actuellement, environ 1,2 millions de personnes vivent
avec le virus du sida au Kenya.