Bientôt un vaccin contre la diarrhée
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Les médecins assurent que les bambins seront à l'abri de la diarrhée avec
le Rotarix
Le vaccin Rotarix contre la diarrhée est attendu en janvier 2014 pour les
enfants de moins d'un an. La formation du personnel médical, agents
communautaires, commence ce mois de juin.
Une bouffée d'oxygène pour les enfants. Étant la troisième cause
d'hospitalisation des enfants à Madagascar, origine des 20% de la
mortalité infantile, selon l'OMS, la diarrhée aurait un remède préventif
chez les enfants de moins d'un an. Le ministère de la Santé publique, à
travers son service de vaccination, financé par «Global alliance for
vaccines and immunization (Gavi)», appuyé par l'OMS et l'Unicef, envisage
d'introduire le vaccin «Rotarix», une première pour lutter contre la
diarrhée, au mois de janvier 2014. «Le Rotarix est un vaccin sous forme de
goutte. Il est administré aux sixième, dixième et quatorzième semaine de
l'enfant, pour prévenir la diarrhée», assure le chef de service de
vaccination, le docteur Marius Rakotomanga. Selon lui, ce vaccin sera
inséré dans le calendrier de vaccination de routine, donc il sera
obligatoire et gratuit.
L'introduction d'un nouveau vaccin inquiète souvent les mères de famille.
Celles-ci s'interrogent surtout sur les effets secondaires.
À ce sujet, une formation concernant l'usage et la conservation du vaccin
est en vue pour le personnel de Santé et les agents communautaires,
également les médias qui feront la sensibilisation.
Couverture en baisse
La formation est programmée au mois de juin. Des efforts sont entrepris en
matière de vaccination. L'année dernière, le vaccin PCV10, contre la
pneumonie chez les enfants de moins d'un an a été introduit. Cette année,
le vaccin anti-HPV, contre le cancer du col de l'utérus pour les jeunes
filles de moins de 10 ans est au programme. Toutefois, la couverture
vaccinale a une tendance à la baisse. Selon le service de la vaccination,
celle-ci est passée de 88% en 2011 à 70% au premier trimestre de 2012.
L'éloignement, voire, l'inexistence des centres de Santé, certaines
religions mais aussi, l'ignorance des parents, sont les principales causes
de cette baisse de la couverture vaccinale. Outre la réouverture des
centres de Santé de base qui ont été fermés depuis la crise, le ministère
de la Santé publique s'accroche sur la stratégie avancée pour accroître ce
taux.
Michella Raharisoa
Jeudi 21 mars 2013