[e-med] Cas de choléra en Guinée-Bissau Sénégal Guinée Libéria

2.000 cas de choléra en Guinée-Bissau dont 22 morts

Bissau, Guinée-Bissau (PANA) - Environ 2.000 cas de choléra ont
été enregistrés en Guinée-Bissau dont 22 morts depuis le 11 juin
dernier, a appris la PANA, de source officielle.

Selon Samba Tenem Diallo, chef des services d'Epidémiologie de
l'hôpital national Simao Mendes, qui s'exprimait lundi à Bissau,
l'épidémie a pris des proportions alarmantes avec ces nouveaux
cas enregistrés sur l'ensemble du pays.

Rien que pour la seule journée de dimanche, a-t-il dit, 72
personnes ont été admises dans les services de l'hôpital Simao
Mendes qui continue d'accueillir des malades dans un état très
inquiétant.

"Les autorités sanitaires bissau-guinéennes sont vraiment
préoccupées par la situation qui prévaut dans le pays, car les
populations ne respectent pas les conseils sur la prévention de
la maladie", a indiqué pour sa part, Agostinho Semedo, directeur
général de l'hôpital Simao Mendes.

Bissau - 11/07/2005

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Huit régions du Sénégal touchées par le choléra

Dakar, Sénégal (PANA) - Huit régions du Sénégal sont touchées
par l'épidémie de choléra qui sévit depuis plusieurs mois dans le
pays, a annoncé vendredi un communiqué transmis à la PANA.

Selon ce communiqué du ministère sénégalais de la Santé et de la
Prévention médicale, 69 nouveaux cas de la maladie ont été
décelés au cours de ces derniers jours.

La région de Diourbel située à 146 km de la capitale sénégalaise
est la plus touchée par cette épidémie avec 14 cas suivi de
Saint-Louis 12 cas, Thiès 12 cas, Fatick 10 cas, Dakar 10, Louga
8, Kaolack 2 et Tambacounda 1.

Selon le relevé épidémiologique du ministère sénégalais de la
Santé et de la Prévention médicale, aucun cas de décès n'a été
signalé.

Dakar - 08/07/2005

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Le choléra fait son entrée en Guinée

Conakry, Guinée (PANA) - Le choléra a fait son entrée en Guinée,
notamment en Basse Côte et en Moyenne Guinée où 21 personnes sont
décédées sur les 345 malades enregistrés, a-t-on annoncé de
source officielle.

Le ministre de la Santé, le Pr Amara Cissé, qui a tiré la
sonnette d'alarme, a indiqué que le premier cas a été découvert
le 17 mai 2005 après des examens effectués sur une personne qui
souffrait de diarrhée chronique.

Les villes de Conakry, Coyah et Forécaria en Basse Guinée et
Guinée maritime, et celle de Pita en Moyenne Guinée, sont les
plus affectées par l'épidémie.

Le Pr Cissé a annoncé la mise en place d'actions intenses menées
par les communautés et les agents de Santé. Il a, en outre,
indiqué que des missions d'investigation et de surveillance
épidémiologique ont été constituées.

Il a également invité les populations à consommer de l'eau
potable, des aliments chauds et d'utiliser les latrines. Il a
aussi conseillé d'éviter les aliments crus, avant d'annoncer la
reprise des réunions de sensibilisation dans tout le pays.

"J'invite les directions régionales de la Santé à plus de
vigilance et à la notification des cas", a conclu le ministre,
avant d'expliquer que cette épidémie est consécutive à un manque
d'hygiène.

Conakry - 07/07/2005

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Des cas de choléra signalés en milieu rural au Libéria

Monrovia, Libéria (PANA) - De nouveaux cas de choléra ont été
signalés dans les Comtés de Nimba et de Sinoe, respectivement au
Nord-Ouest et au Sud-Est du Libéria, a appris la PANA de source
officielle.

Le ministère libérien de la Santé qui a donné l'information dans
une déclaration publiée vendredi à Monrovia, n'a pas précisé le
nombre de personnes affectées par la maladie se contentant
simplement de souligner que "des cas ont été confirmés durant ces
deux semaines écoulées"

Au même moment, les autorités sanitaires libériennes annonçaient
l'arrivée de l'UNICEF, de l'OMS et d'autres partenaires pour la
mise en place et la distribution de l'aide humanitaire d'urgence
et de l'aide médicale dans toutes les régions sinistrées.

Cette récente épidémie de choléra dans les campagnes libériennes
est similaire à celle qui avait frappé Monrovia en juin dernier
et qui avait conduit le ministre de la Santé, Peter Coleman, à
déclarer "l'état d'urgence contre le choléra" qui a été, par la
suite, largement maîtrisé à Monrovia.

A cause de la propagation très rapide de la maladie dans des
zones comme Monrovia et dans d'autres ville du pays où il y a
très peu ou pas du tout d'hygiène et d'eau potable, M. Coleman a
déclaré que la maladie "était toujours une menace".

"Avec les pluies qui s'installent de plus en plus, les Libériens
doivent particulièrement veiller à se protéger contre cette
maladie mortelle qu'est le choléra", a averti le ministre
libérien de la Santé qui a toutefois précisé qu'aucun mort n'a
été signalé au cours de cette nouvelle flambée de la maladie.

Monrovia - 01/07/2005