E-MED: Contr�le de l'innocuit� et de la qualit� des m�dicaments/PED
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L'OMS estime qu'il faudrait accorder une importance accrue � l'innocuit� et
� la qualit� des m�dicaments
14 octobre 2002|GENEVE
Les pays en d�veloppement doivent b�n�ficier d'un meilleur acc�s � des
informations susceptibles d'accro�tre l'innocuit� et la qualit� des
m�dicaments.
� Nous devons renforcer les activit�s de contr�le de l'innocuit� des
m�dicaments au niveau mondial � a d�clar� Anarfi Asamoa-Baah, Directeur
ex�cutif, Technologie de la sant� et produits pharmaceutiques, �
l'Organisation mondiale de la Sant� (OMS).
� Les pays � faible revenu doivent pouvoir b�n�ficier des syst�mes de
surveillance sophistiqu�s qui existent d�j� dans les pays industrialis�s. Or
cela ne peut se faire que gr�ce � un syst�me v�ritablement multilat�ral.
L'OMS est la mieux plac�e pour promouvoir l'�change d'informations, le
soutien mutuel et l'�galit� d'acc�s pour tous. �
Dans de nombreux pays en d�veloppement, il est actuellement difficile
d'estimer les r�ctions ind�sirables aux m�dicaments en raison du mauvais
fonctionnement des r�seaux nationaux de pharmacovigilance et de la pr�sence
croissante sur le march� de contrefa�ons ou de m�dicaments de qualit�
inf�rieure.
Par ailleurs, malgr� une bonne r�glementation et des mesures de s�curit�,
des r�actions ind�sirables aux m�dicaments surviennent souvent m�me dans les
pays les mieux r�glement�s. En 1998, ces effets n�gatifs ont �t� estim�s
constituer entre la quatri�me et la sixi�me cause principale de d���s aux
Etats-Unis d'Am�rique. En Europe, les r�actions ind�sirables aux m�dicaments
sont responsables d'hospitalisations dans une proportion pouvant aller
jusqu'� 15 %. Il peut y avoir � cela plusieurs raisons : erreur de
prescription, posologie inad�quate ou mauvaise qualit�.
Lors d'une r�union qui a lieu � Amsterdam cette semaine, l'Organisation
mondiale dela Sant� recommandera d'accorder une attention accrue au niveau
mondial � l'innocuit� et � la qualit� des m�dicaments. La r�union organis�e
par l'OMS et par les centres nationaux de pharmacovigilance partenaires
examinera le Programme OMS de Pharmacovigilance internationale et fixera un
programme d'action futur dans ce domaine.
Parmi les questions urgentes qui seront examin�es � la r�union d'Amsterdam
figurent l'extension de la pharmacovigilance dans les pays en d�veloppement,
l'�tablissement d'un syst�me de surveillance des m�dicaments � base de
plantes et la surveillance de l'innocuit� des m�dicaments contre les
maladies tropicales et les maladies oubli�es.
Le Programme OMS de Pharmacovigilance internationale a �t� cr�� � la suite
de la catastrophe provoqu�e par la thalidomide dans les ann�es 60 pour
�viter que de telles crises se reproduisent et promouvoir une meilleure
s�curit� pour les patients. Le Programme et son r�seau s'appuient sur l'une
des bases de donn�es sur les m�dicaments les plus importantes au monde,
situ�e au Centre de surveillance d'Uppsala, en Su�de, et qui contient pr�s
de 3 millions de cas enregistr�s de r�actions ind�sirables aux m�dicaments.
Les fonctions du r�seau sont celles d'un syst�me d'alerte et action. Les
pays membres dans lesquels des r�actions ind�sirables � un m�dicament ont
�t� signal�es envoient des informations � Uppsala, o� les donn�es en
provenance de tous les pays sont rassembl�es et analys�es au moyen de
technologies modernes de traitement de l'information. Lorsqu'un nombre
important de comptes rendus similaires est enregistr�, un � signal � est
donn� pour alerter l'ensemble des autorit�s de r�glementation
pharmaceutique. Les pays peuvent alors retirer un m�dicament du march� si
les risques sont sup�rieurs aux avantages.
Plus de 50 pays participeront � la r�union aux c�tt�s de sp�cialistes
ind�pendants de la pharmacologie, des autorit�s de r�glementation
pharmacologique et d'organisations professionnelles internationales.
Une conf�rence de presse se tiendra � 12 h 30 le mercredi 16 octobre au
Royal Tropical Institute d'Amsterdam. Pour de plus amples renseignements,
consulter le site Web www.who-umc.org.
Pour plus d'informations:
Mary Couper
OMS
T�l�phone: (+41 22) 791 3643
Email: couperm@who.int
Lembit Rago
OMS
T�l. portable: (+41 22) 79 249 35 11
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