[e-med] Des établissements de soins privés fermés à Ouagadougou

Le Pays N°4387 du mardi 16 juin 2009

* ** SANTE*

Des établissements de soins privés fermés à Ouagadougou
dimanche 14 juin 2009, page visitée 690 fois

*Suite à une recommandation du gouverneur de la région du Centre, les forces
de l’ordre ont procédé à la fermeture sous scellés de certains
établissements de soins de santé privés de la ville de Ouagadougou, le
samedi 13 juin 2009. Cette mesure qui concerne 21 cabinets de soins exerçant
dans l’illégalité, vise à mettre de l’ordre dans le secteur, selon le
gouverneur Boureima Bougouma.*

Le gouvernorat de la région du Centre, en collaboration avec le ministère
de la Santé, a engagé une traque contre les établissements de soins de santé
privés qui exercent sans autorisation dans la ville de Ouagadougou. Sont
concernés par l’opération 21 cliniques privées. Pour le gouverneur, Boureima
Bougouma et le ministre de la Santé, Seydou Bouda, la fermeture de ces
établissements de soins privés vise à "assainir" le secteur de la santé. Le
ministre Seydou Bouda a indiqué qu’en matière de santé, chacun doit exercer
selon les règles. "On ne peut pas admettre que dans un domaine comme la
santé, les gens ouvrent des établissements comme s’il s’agissait de
boutiques. Et même là aussi, il y a des règles", a martelé le ministre.
L’opération de fermeture des centres illégaux devrait donc permettre à leurs
promoteurs de se conformer à la norme ou de fermer définitivement leurs
locaux, car il s’agit d’une question de santé des populations, a-t-il dit.
Une convocation a été transmise à ces promoteurs, pour une rencontre avec le
gouverneur le lundi 15 juin 2009 à 8 h. Le mode de fonctionnement de la
plupart des centres incriminés ne répond pas du tout aux normes, en terme de
sécurité des usagers. L’étroitesse, l’insalubrité, ainsi que l’insuffisance
ou l’état défectueux de l’équipement de soin, sont entre autres des
difficultés qui, ajoutées au problème de la non-qualification du personnel,
caractérisent la plupart de ces établissements. Il y en a même qui ne sont
que des chambres d’avortement, ont déploré les médecins. Selon les textes en
vigueur, l’autorisation d’un centre de santé requiert, en plus des moyens
techniques et logistiques nécessaires, l’aval d’un médecin qui se porte
garant du fonctionnement de l’établissement. Le ministre Bouda se prononçant
sur l’opération du samedi dernier a dit que ce n’était qu’une première et
que dorénavant la vigilance serait de mise.

*Par Lassina Fabrice SANOU*

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Simon KABORE
Coordonnateur du Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME)
04 BP: 8038 Ouagadougou 04 Burkina Faso
Tel: bur (226) 50 34 55 32
        Cel: (226) 70 24 44 55
E-mail alternatif: simonkabore@rame-bf.org

bravo Monsieur le gouverneur ! Merci Son Excellence Monsieur le MINISTRE DE LA SANTE !

Bravo aux autorités burkinabées pour ce COURAGE POLITIQUEMENT CORRECT
!!!!!!!!!
En esperant que cela fera tache d'huile dans d'autres pays africains où les
politiques ont fui leur responsabilité en laissant leur population consommée des médicaments contrefaits, douteux et de mauvaises
qualités et en fermant les yeux sur l'exercice illégal de notre profession
par des apprentis sorciers.

Dr DIA CHECK OUMAR
PHARMACIEN-TITULAIRE
DIPLOME DU SENEGAL
PRESIDENT DU SYNAPPO
BP 1142
TEL/FAX 00223 20 22 96 41
PORTABLE 00223 66 75 13 54
            BAMAKO MALI
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