[e-med] Destruction d'un container de faux medicaments

Tout en felicitant nos confreres du Congo, nous sommes ravis qu'apres un Forum Pharmaceutique Internationnal, il y ait des retombees immediates, cela prouve au moins que nous nous prenons au serieux et que nous ne nous contentons pas de prendre des decisions sans pour autant les aplliquer;
   
Felicitations chers Confreres, nous esperons que nos diferents syndicats prenont votre exemple et feront pareils que vous.
   
Vous pouvez dans vos reunions internes leur expliquer la procedure utilisée avant d'aboutir a ce beau resultat car la destruction d'un ou deux containers de faux medicaments decouragerait plus d'une persone.
   
Merci encore une fois.

Yonkeu Irene
tankouarene@yahoo.fr

Bravo pour ce résultat. Je me pose quelques questions qui pourraient nous
aider à organiser la lutte contre les marchés illicites.

D'ou viennent ces médicaments, qui sont les importateurs?

Dans les marchés on retrouve des médicaments provenant principalement
d'Inde, de Chine, du Vietnam.... C'est du moins ce qui est écrit sur les
boites, soit le nom du laboratoire fabricant, soit un code. Il existe aussi
une autre catégorie de médicaments, les "Fabriqué pour".

Pour rester sur cet exemple du Congo, ou il est dit que les médicaments sont
des copies Nigérianes de médicaments indiens du laboratoire Shalina, a t'on
la certitude de cela? Shalina est aussi copié par un autre Indien dont on
retrouve des productions en Guinée sur le marché de Madina.
Qu'en aux "fabriqués pour", ils portent mentions de sociétés installées en
Europe ou aux États Unis. Qui sont ces sociétés? Parfois des structures
import /export d'agro alimentaire comme constaté en Belgique.
Ne faudrait-il pas revoir le contrôle pharmaceutique de ces structures?

Il me semble qu'il faut s'intéresser aux sources et aux circuits qui amènent
ces produits à travers des "hommes d'affaires" qui profitent de lacunes
aussi bien à l'exportation qu'à l'importation.

En listant les produits vendus sur les marchés, on pourrait envisager de
remonter aux fabricants. En Guinée, en Côte d'ivoire et au moins
partiellement au Congo, on remonte par exemple sur deux principaux
producteurs indiens seulement. Ils sont agréés par les autorités
indiennes...

Essayons de réfléchir à des actions sur les sources. C'est un challenge
difficile, mais celui que vous avez mené ne l'est pas moins et il a abouti.

Serge Barbereau

en plus des excellentes questions de S Barbereau moi qui suis médecin je me
demande si toutes ces opérations policières ne sont pas d'abord faites pour
se donner bonne conscience
en fait si ce marché illicite est aussi prospère c'est que d'une part il
répond à un besoin non satisfait et que d'autre part il rapporte gros à
certains
il faut donc se demander comment répondre aux besoins non satisfaits de la
population et d'autre part chercher qui en fait gagne le plus dans ce trafic
je laisse aux spécialistes le soin de répondre à cette 2° question
en ce qui concerne la 1°
les vendeurs de la rue apportent
    une proximité
    une accessibilité
    un accueil et des "conseils adaptés"
    des prix
que sans doute les vendeurs d'offcine apportent moins
il faut donc travailler sur ces aspects en faisant quelques enquêtes CAP sur
l'accès aux médicaments
on peut aussi dès maintenant inventer et innover pour
    rapprocher les lieux de vente des patients
    améliorer l'accèssibilité en vendant moins cher
    améliorer l'accueil etc..

il faut aussi et surtout que les precsripteurs soient plus sérieux, il y a
encore trop d'ordonnances avec plus de 5 médicaments, dont beaucoup de
confort
il ya trop de prescriptions sans explication
il y a trop d'ordonnances inaccessibles au niveau du rpix au patient
etc...

ce n'est donc pas qu'un problème de phramacien ni de douanes

JL Rey
médecin de santé publique

Dr Jean Loup REY
Quartier Le Barry
F. 04180 Villeneuve

(33) 04 92 78 54 60
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jean-loup.rey@wanadoo.fr