Etats-Unis : 900 millions de dollars au Fonds contre le sida, la tuberculose
et le paludisme
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18674&Cr=Etats-Unis&Cr1=sant
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12 mars 2009 Le gouvernement américain a versé la somme record de 900
millions de dollars au Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose
et le paludisme pour l'année 2009, s'est félicité le Fonds cette semaine.
Cette contribution américaine est la plus importante depuis la création du
Fonds en 2002, et est supérieure de 60 millions de dollars par rapport à
l'année 2008. Avec cette somme, le montant total des contributions des
États-Unis au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le
paludisme s'élève désormais à 4,4 milliards de dollars.
Les États-Unis sont le donateur le plus important, même si les pays membres
de l'Union européenne contribuent ensemble à plus de la moitié des
ressources du Fonds, la France étant le deuxième donateur après les
Etats-Unis.
« Les Etats-Unis sont des leaders dans la recherche contre les maladies
infectieuses, » a déclaré le Dr Michel Kazatchine, le directeur exécutif du
Fonds mondial. « Le fait qu'ils continuent d'augmenter leurs donations en
pleine période de crise économique montre l'importance de cette lutte. Cela
souligne la nécessité de poursuivre le progrès et d'investir dans la santé
mondiale des gens. »
Mercredi, le Président américain Barack Obama, a également signé une
législation comprenant une contribution de 50 millions de dollars au Fonds
des Nations Unies pour la Population (UNFPA)), un financement qui avait été
suspendu depuis 2002.
Selon la directrice exécutive de l'UNFPA, Thoraya Ahmed Obaid, ce geste du
Président Obama rappelle au monde ses engagements pour la santé, les droits
et l'égalité des femmes.
« C'est un très beau jour pour les femmes, les jeunes filles et leurs
familles à travers le monde, » a dit Mme Obaid. « Nous sommes ravis de
l'action du Président Obama, qui souligne son attachement à la protection
des vies et de la dignité des femmes et jeunes filles dans les pays les plus
pauvres. »
« Cette aide est vitale et permettra à l'UNFPA de poursuivre son travail
essentiel à la survie de nombreuses personnes, particulièrement en
améliorant la santé sexuelle et maternelle, dans les pays les plus pauvres
du monde qui se retrouvent en pleine crise économique », a-t-elle ajouté.