E-MED: Fonds mondial de lutte contre le sida, TB/palu
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PE/DEVELOPPEMENT/SANTE: M. Feachem a fait le point sur le fonctionnement du
Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
Bruxelles, 12/11/2002 (Agence Europe) - Lors d'une table ronde
organis�e par la commission du d�veloppement du Parlement europ�en, Richard
Feachem, directeur ex�cutif du Fonds mondial pour la lutte contre le sida,
la tuberculose et la malaria a souhait� une contribution suppl�mentaire de
l'Union europ�enne afin que son organisme puisse continuer � financer de
nouveaux projets dans les ann�es qui viennent. Le conservateur su�dois
Anders Wijkman, rapporteur du PE sur les maladies li�es � la pauvret�, a
rappel� que moins de 5% de l'aide au d�veloppement de l'UE est orient�e vers
la sant� et a soulign� la volont� du Parlement europ�en d'apporter une
contribution suffisante au Fonds mondial.
La directrice de l'unit� "D�veloppement social et humain" � la DG
"D�veloppement" de la Commission europ�enne, Lieve Fransen, s'est f�licit�
du soutien permanent apport� par le Parlement aux initiatives de la
Commission. Elle a soulign� que ces trois maladies sont responsables de six
millions de morts par an et elle a constat� que le Fonds mondial est l'un
des instruments qui contribuent � lutter contre ces maladies.
Richard Feachem a rappel� l'impact terrible de ces trois maladies pour
les pays les plus pauvres, notamment en Afrique o� le paludisme est
responsable d'un quart de la mortalit� infantile. La pr�valence du sida est
tout aussi inqui�tante sur ce continent comme en Inde, pays qui rec�le
actuellement la plus nombreuse population de personnes infect�es par le VIH.
"Alors que les hommes politiques continuent de se focaliser sur une
�ventuelle guerre avec le Pakistan, le sida est aujourd'hui le plus grand
ennemi" de ce pays, a dit M. Feachem qui a fait �tat d'estimations qui
indiquent que la pand�mie du sida n'atteindra pas son pic avant 2050 ou
2060.
Evoquant les moyens financiers dont dispose le Fonds mondial, il a dit qu'au
5 novembre, le montant total se situait � 646 millions de dollars et qu'il
devrait atteindre 978 millions avant la fin de l'ann�e. Au total, les
promesses de dons s'�l�vent actuellement � 2,158 milliards de dollars (avec
677 millions en 2003; 324 en 2004; 115 en 2005 et 64 en 2006). "C'est de la
petite monnaie par rapport aux d�penses de pr�paration d'une guerre en Irak
et, a fortiori, la guerre elle-m�me", a-t-il constat� avant d'indiqu� que
l'argent commencera � manquer d�s l'an prochain.
Selon les derni�res estimations des besoins (qui reposent sur les projets �
financer), il manquera environ 2 milliards en 2003 et 4,6 milliards en 2004.
M. Feachem a lanc� un appel � l'UE et � d'autres donateurs importants pour
qu'ils fournissent rapidement une contribution suppl�mentaire qui, selon
lui, conduira rapidement d'autres donateurs, y compris les Etats-Unis, �
suivre l'exemple.
Interrog� par la travailliste britannique Glenys Kinnock sur la capacit� du
Fonds � assurer des engagements � long terme, M. Feachem a soulign� combien
cela est important pour fournir un traitement ininterrompu aux patients.
Mais il a d� constater que "l'argent n'est pas en banque", et que le Conseil
d'administration du Fonds a d� se r�soudre � envisager des projets d'un
maximum de deux ans qui pourraient ensuite �tre prorog�s pendant des
p�riodes de cinq ans
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