[e-med] Journée Mondiale de la Santé 2006 . Nouveau rapport de l'OMS/pénurie de personnel de santé

OMS Communiqués de presse 2006

Journée Mondiale de la Santé 2006

Nouveau rapport de l'OMS : La pénurie de personnel de santé empêche beaucoup
de pays de combattre efficacement la maladie et de faire des progrès
sanitaires

Le Rapport sur la santé dans le monde souligne qu'il faut investir davantage
pour améliorer les conditions de travail du personnel de santé, redynamiser
les établissements d'enseignement et anticiper les besoins.

http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2006/pr19/fr/index.html

7 AVRIL 2006 | GENÈVE/LUSAKA/LONDRES -- Cinquante-sept pays connaissent une
grave pénurie de personnel de santé qui les empêche d'assurer des
interventions vitales comme la vaccination des enfants, les soins prénatals
et obstétricaux ou encore le traitement du VIH/SIDA, du paludisme et de la
tuberculose. D'après le Rapport sur la santé dans le monde 2006 que l'Organisation
mondiale de la Santé (OMS) publie aujourd'hui sous le titre Travailler
ensemble pour la santé, cette pénurie, conjuguée au manque de connaissances
théoriques et pratiques, empêche aussi les systèmes de santé de combattre
efficacement les maladies chroniques, la grippe aviaire et d'autres
problèmes de santé.

Selon le rapport, dont la sortie est marquée par de nombreux événements
organisés dans le monde entier à l'occasion de la Journée mondiale de la
Santé, il manque plus de quatre millions de médecins, d'infirmières, de
sages-femmes, d'administrateurs et d'agents de santé publique pour répondre
aux besoins de ces pays, dont 36 sont situés en Afrique subsaharienne. Tous
les pays se doivent de mieux prévoir leurs effectifs de médecins, d'infirmières
et de personnel d'appui, de mieux les former, de mieux les employer et de
leur offrir de meilleures conditions de travail.

« Alors que la population mondiale augmente, le nombre de soignants reste
stationnaire ou diminue là où l'on a le plus besoin d'eux », a constaté le
Dr LEE Jong-wook, Directeur général de l'OMS. « Dans l'ensemble du monde en
développement, les agents de santé sont confrontés à des difficultés
économiques, à la détérioration de l'infrastructure sanitaire et à des
troubles sociaux. Dans beaucoup de pays, ils sont aussi victimes de l'épidémie
de VIH/SIDA. »

Le Rapport sur la santé dans le monde présente un plan d'action décennal
pour remédier à la crise et lance un appel aux responsables nationaux afin
qu'ils formulent et appliquent sans plus tarder des stratégies de
développement des ressources humaines pour la santé, avec le concours de
donateurs internationaux.
Les maladies infectieuses et les complications de la grossesse et de l'accouchement
font au moins dix millions de morts chaque année. Beaucoup de ces décès
pourraient être évités s'il y avait plus d'agents de santé. Il est prouvé
que quand le nombre d'agents de santé augmente par rapport à la population,
le taux de survie des nourrissons, des enfants et des mères augmente lui
aussi.

« On ne forme et on ne recrute pas assez d'agents de santé là où ils sont le
plus nécessaires et les professionnels qualifiés sont de plus en plus
nombreux à émigrer dans des pays plus nantis pour un emploi mieux rémunéré,
soit dans un pays voisin, soit dans un pays industrialisé riche. Il est
probable que ces pays attireront davantage de personnel étranger encore à
mesure que leur population vieillit car elle aura besoin de soins chroniques
au long cours », a expliqué le Dr Timothy Evans, Sous-Directeur général de l'OMS.

Pour faire face à la crise, il faut dès maintenant investir de façon plus
directe. Ce qui coûtera au départ, c'est de former davantage d'agents de
santé. Une fois qu'ils auront leur diplôme et qu'ils entreront dans la vie
professionnelle, d'autres crédits seront nécessaires pour payer les
salaires. Pour former et rémunérer les quatre millions de soignants
nécessaires, le budget de la santé devra augmenter d'au moins US $10 par
personne et par an, dans les 57 pays les plus durement frappés par la
pénurie. Réaliser cet objectif en vingt ans, c'est ambitieux, mais faisable,
affirme le rapport.

Le financement de ce projet exigera, à la fois des pays eux-mêmes et de
leurs partenaires internationaux des fonds importants, prévisibles et
spécialement destinés à cet usage. Il est recommandé dans le rapport que 50
% de tous les nouveaux fonds que les donateurs alloueront à la santé soient
consacrés au renforcement des systèmes de santé, et 50 % de cette part à la
formation, à la fidélisation et à l'entretien du personnel sanitaire.

Au moins 1,3 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès aux soins
les plus élémentaires, souvent faute de personnel pour les soigner. La
pénurie est mondiale, mais particulièrement aiguë dans les pays écrasés par
la pauvreté et la maladie alors que ce sont eux qui ont le plus besoin de
personnel soignant. C'est en Afrique subsaharienne que la pénurie est la
plus grave, région qui compte seulement 3 % des agents de santé dans le
monde alors qu'elle abrite 11 % de la population mondiale et enregistre 24 %
de la charge mondiale de morbidité.

Le rapport plaide en faveur d'initiatives rapides et novatrices visant une
plus grande efficacité. Par exemple, les programmes de lutte contre le
VIH/SIDA, la tuberculose et d'autres maladies prioritaires ont réussi à
confier certaines tâches à des agents de santé ayant très peu de
qualifications. Les stratégies nationales de développement du personnel de
santé devraient s'inspirer de cet exemple.

Pour « veiller à ce que des agents compétents présentant les qualifications
voulues soient placés au bon endroit pour faire ce qu'il y a lieu de
faire », le rapport recommande aux pays de dresser des plans selon les axes
suivants :
Acting now for workforce productivity: better working conditions for health
workers, improved safety, better access to treatment and care;
Anticipating what lies ahead: a well-developed plan to train the health
workforce of the future;
Acquiring critical capacity: workforce planning; development of leadership
and management; standard setting, accreditation and licensing as drivers for
quality improvement.
Outre les stratégies nationales, le rapport préconise la coopération
mondiale :
Joint investment in research and information systems;
Agreements on ethical recruitment of and working conditions for migrant
health workers and international planning on the health workforce for
humanitarian emergencies or global health threats such as an influenza
pandemic;
Commitment from donor countries to assist crisis countries with their
efforts to improve and support the health workforce.

LIENS CONNEXES
- Rapport mondiale de la santé 2006 - en anglais
nom d'utilisateur: WHR2006, mot de passe: report06
http://www.who.int/whr/2006/download/download/en/index.html
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Rédacteur, OMS, Genève
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Ben Fouquet
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Judith Mandelbaum-Schmid
Chargée de communication, OMS, Genève
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Xu Baert,
Coordinatrice de la Journée mondiale de la santé, OMS, Genève
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Darlene Taylor
Informations concernant l'évènement médiatique de Londres
Téléphone: +41 22 791 2153
Tél. portable: +1 917 207 5220
Courriel: taylorda@who.int

En dehors d'un sirop de Nivaquine ne contenant pas de principe actif (copie
conforme du Nivaquine "officiel"), il y a aussi toute une série de
médicaments en provenance de l'Inde. Nirupquin, Insadol, Hecocil,
Varzol..... les codes portés sur les boites ramènent tous dans le Madhya
Pradesh en Inde. Ce code correspond à un fabricant: Syncom Formulations à
Pithampur. Sur le site de ce fabricant , dans la liste de production, il n'y
a aucun de ces noms. Par contre il y a un " WHO GMP certificate"
Quelqu'un connait-il particulièrement ce laboratoire et la législation
indienne?

Serge Barbereau
serge.barbereau@wanadoo.fr

Chers e-mediens,

Il me semble utile de poser la question de savoir
comment fonctionnent les services des douanes dans nos
pays.Des quantites enormes des medicaments contrefaits
ne peuvent pas envahir nos pays sans aller de pairs
avec la corruption generalisee qui trouve un terrain
fertile chez des fonctionnaires mal ou pas payes du
tout (y compris les fonctionnaires commis au controle
et a la repression)
les medicaments contrefaits n'étant pas une priorite
pour la plupart des gouvernements,je pense qu'il
serait utile de mettre en place un systeme
d'information au public qui fournirait a la population
des informations regulieres sur les medicaments
contrefaits .Ce systeme peut bien fonctionner a
travers une organisation des Ordres et Associations
professionnelles(Ordre des Pharmaciens,des
medecins,associations des infirmiers.....).
En RDCongo,nous pensons rendre operationnel ce systeme
au 3ieme trimestre 2006.

Franck Biayi
Pharmacien
Tel:00243 81 812 58 38

biayifranck@yahoo.fr