Les douaniers du Havre saisissent 13 114 produits pharmaceutiques contrefaits
http://www.douane.gouv.fr/page.asp?id=3801&type=news
04/08/2009
Les agents de la Brigade de Surveillance Extérieure Conteneurs du port du Havre ont procédé à la saisie d’un lot de 13 114 produits pharmaceutiques contrefaits suite au contrôle d’un porte-conteneurs en provenance d’Inde et à destination de la Guinée Bissau. La valeur totale de la marchandise contrefaite est estimée à plus de 153 000€.
Le passage du conteneur au Sycoscan a révélé la présence de nombreux colis de médicaments parmi une cargaison de carrelage. Une fouille approfondie du conteneur a abouti à la découverte de 120 références de médicaments dont certains ne semblaient pas authentiques.
Parmi les 2 358 cartons embarqués, les douaniers ont procédé à la saisie de 13 114 produits pharmaceutiques contrefaits sur lesquels figurent de fausses mentions dont : 6 030 boîtes de cachets Nuflex, 5 160 flacons de sirop Amvityl, 1 750 flacons de solution applicable Bentadine, ainsi que 174 boîtes de comprimés Penegra Sildenafil citrat.
Les marques « ALVITYL », « PFIZER » et « BETADINE » ont confirmé le caractère contrefaisant des marchandises saisies.
Les suites judiciaires ont été confiées au TGI du Havre.
Voir sur le site la photo des divers produits pharmaceutiques contrefaits
http://www.douane.gouv.fr/page.asp?id=3801&type=news
Chers tous,
La destination finale des contrefaçons est et encore et toujours l'Afrique! pourquoi l'Organisation Mondiale des Douanes(OMD) n'organise pas des mesures de renforcement des capacités de certaines douanes africaines dont l'unique indicateur de performance est la hauteur de taxes payées à l'importation et le langage des produits contrefaits est tout simplement etrangers aux douanes de la plupart des nos pays.
En RDC,nous avons approché la douane congolaise qui a admis qu'elle n'a pas de capacité technique de freiner l'entrée des contrefaçons et qu'elle est disposée à recevoir un renforcement dans ce domaine.
Franck Biayi
Pharmacien
Ministère de la Santé
Kinshasa/RDC
Chers tous
C'est effectivement c'est une bonne idée de penser au renforcement de capacités des acteurs qui ne sont pas pharmaciens mais qui sont appelés à intervenir de par leurs fonctions officielles dans le circuit du médicament car à la pratique on se rend compte que beaucoup jusqu'aux plus hautes autorités ne connaissent du médicament que l'aspect marchandise sans même l'élémentaire circuit de distribution légale.
Je pense notamment comme vous aux Douaniers, mais également aux juges, aux policiers et gendarmes. Dans le cadre d'une bonne communication il est également important de cibler les journalistes et les responsables d'associations consuméristes.
Cela nécessite effectivement des moyens, un accompagnement et surtout un programme bien ficelé. Nos organisations que sont l'IOPA, l'ISPHARMA, l'ACAME, ReMed pourraient dans le cadre d'un programme globale et d'un lobbying concerté être normalement soutenues par l'OMS, l'OMD et diverses autres Fondations. L'onde de choc intervenu au Sénégal, doit plus que jamais nous incliner à être plus offensifs que défensifs, et en cela nous devons être constamment imaginatifs c'est dire porteurs de solutions aux problèmes de l'accessibilité financière et géographique de médicament de qualité à nos populations.
Bien confraternellemment.
M. NDIADE
Chers tous,
Autant je comprends qu'on puisse trouver des financements pour renforcer la capacité des journalistes, des magistrats et des consuméristes sur le médicament et son circuit officiel et légal; autant nous devons faire un plaidoyer pour amener les autorités de la douane, de la gendarmerie et de la police à recruter des pharmaciens à l'image de l'armée. Aujourd'hui, l'approche multidisciplinaire se manifeste partout pour une meilleure résolution des problèmes. A défaut, les pharmaciens de l'armée pourraient bien être utilisés dans ces corps. Ceci est d'autant plus logique, qu'ils ont des labos qui ne sont gérés que par des personnes formées dans le tas, pour l'identification des drogues (cocaîne, LSD, ecstasy...)
Dr Aline KANE
N'oubliez pas les brigades anti drogue et les représentants d'interpol. Ils
sont sur le terrain. C'est là aussi qu'il y a besoin des pharmaciens
inspecteurs.
Serge
Chers tous bonsoir,
Pour une prise en charge efficiente et multisectorielle de la problématique du médicament dans notre pays le Sénégal (marché parallèle, contrefaçon des médicaments, cambriolages des offices, promotion des génériques, assurance qualité...), le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal, a toujours appelé à un conseil interministériel. Tous les ministères concernés dans la gestion transversale du médicament sont d'office partants.
Il s'agit entre autres: du ministère de l'économie et des finances (participe à la fixation du prix du médicament, comprend les services de la douane), le commerce (participe à la fixation du prix du médicament, comprend les services régionaux du commerce responsables des saisies de produits dans les marchés hebdomadaires, les boutiques....), le ministère des forces armées et celui de l'intérieur (la sécurité des personnes et des biens), le ministère de la justice pour les sanctions dissuasives( d'où l'importance de la révision de nos textes), le ministère de l'information( pour la sensibilition et l'éducation des populations...), le ministère chargé des collectivités locales .....
A côté de la formation nécessaire et indispensable sur le médicament, il sera produit pour chacun de ces ministères impliqués, un manuel de procédure interne pour diligenter les formalités administratives en cas de fraudes ou de saisies.
La Directions de Pharmacie et des laboratoires comme l'Ordre des pharmaciens renforcés en moyens logistiques, infrastructurels et en ressources humaines vont constitués ainsi des points focaux déterminants pour une bonne coordination des activités et pour résultats appréciables.
Le syndicat a également proposé l'installation du comité national de lutte fonctionnel et la création d'une brigade spécialisée dans la lutte contre les médicaments contrefaits, du marché illicite en général.
Dr A.Sarr: Président du Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal / S.G de l'Ispharma