[e-med] Les maladies non transmissibles sont à l’origine de 16 millions de décès prématurés chaque année (OMS)

Les maladies non transmissibles sont à l’origine de 16 millions de décès
prématurés chaque année – l’OMS appelle à redoubler d’efforts pour les
combattre

Communiqué de presse 0MS
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/noncommunicable-diseases/fr/

19 JANVIER 2014 ǀ GENÈVE - Selon un nouveau rapport publié par
l’Organisation mondiale de la Santé, les gouvernements doivent agir
d’urgence pour atteindre les cibles mondiales relatives à la réduction de
la charge des maladies non transmissibles (MNT) afin d’éviter que, chaque
année, 16 millions de personnes ne décèdent prématurément – avant l’âge de
70 ans – de maladies cardiaques ou pulmonaires, d’un accident vasculaire
cérébral, d’un cancer ou du diabète.

«La communauté internationale a la possibilité de changer le cours de
l’épidémie de MNT», a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de
l’OMS, qui a présenté aujourd’hui le Rapport sur la situation mondiale des
maladies non transmissibles 2014. Et elle a ajouté: «En investissant à
peine 1 à 3 dollars par personne et par an, les pays peuvent réduire
considérablement la charge de morbidité et de mortalité due aux MNT. En
2015, chaque pays doit fixer des cibles nationales et appliquer des
mesures d’un bon rapport coût-efficacité, faute de quoi des millions de
personnes continueront à mourir prématurément.»

«La communauté internationale a la possibilité de changer le cours de
l’épidémie de maladies non transmissibles.»

Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS

Selon le rapport, la plupart des décès dus aux MNT peuvent être évités.
Sur les 38 millions de décès provoqués par les MNT en 2012, 16 millions,
soit 42%, étaient prématurés et évitables, contre 14,6 millions en 2000.

Alors que les efforts mondiaux en vue de réduire le nombre de décès
prématurés dus aux MNT de 25% d’ici 2025 ont débuté depuis près de cinq
ans, ce rapport offre un nouvel éclairage sur les principaux enseignements
tirés.

Il est possible de faire baisser considérablement le nombre de décès dus
aux MNT par le biais de politiques publiques visant à lutter contre la
consommation de tabac, l’usage nocif de l’alcool, les régimes alimentaires
néfastes pour la santé et la sédentarité, et à promouvoir la prestation de
soins de santé universels. Ainsi, au Brésil, le taux de mortalité
attribuable aux MNT baisse de 1,8% par an grâce, en partie, à l’extension
des soins de santé primaires.

Mais le rapport préconise de redoubler d’efforts pour freiner l’épidémie,
en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, où les
décès dus aux MNT sont plus nombreux que ceux dus aux maladies
infectieuses. Près des trois quarts des 28 millions de décès provoqués par
les MNT, et 82% des 16 millions de décès prématurés, surviennent dans les
pays à revenu faible ou intermédiaire.

Des mesures très efficaces et rentables
Ce rapport fournit les données de base permettant de contrôler la mise en
œuvre du Plan d’action mondial 2013-2020 de l’OMS pour la prévention et la
maîtrise des maladies non transmissibles, dont le but est de réduire le
nombre de décès prématurés dus aux MNT de 25% d’ici 2025. Ce plan d’action
présente neuf cibles mondiales volontaires relatives aux principaux
facteurs de risque de MNT, dont la consommation de tabac, l’apport en sel,
la sédentarité, l’hypertension artérielle et l’usage nocif de l’alcool.

«Notre monde possède les connaissances et les ressources nécessaires pour
atteindre les neuf cibles mondiales volontaires concernant les MNT d’ici
2025», dit le Dr Oleg Chestnov, Sous Directeur général de l’OMS chargé des
maladies non transmissibles et de la santé mentale. Et il ajoute : «Il
serait inacceptable de ne pas atteindre ces cibles. Si nous ne saisissons
pas l’occasion de fixer des cibles nationales en 2015 et si nous ne
travaillons pas à atteindre nos promesses en 2025, nous aurons échoué à
relever l’un des plus grands défis du développement au XXIe siècle.»

Le rapport propose des interventions rentables et très efficaces,
recommandées par l’OMS, dont l’interdiction de toute forme de publicité en
faveur du tabac, le remplacement des acides gras trans par des acides gras
polyinsaturés, la limitation ou l’interdiction de la publicité en faveur
de l’alcool, la prévention des infarctus du myocarde et des accidents
vasculaires cérébraux, la promotion de l’allaitement maternel et la
prévention du cancer du col de l’utérus au moyen du dépistage. De nombreux
pays ont déjà mis en œuvre ces interventions avec succès dans le but
d’atteindre les cibles mondiales.

Voici quelques exemples de mesures appliquées avec succès au niveau
régional ou national, présentés dans le rapport:
la suite c'est ici :
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/noncommunicable-diseases/fr/

le rapport :
http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/148114/1/9789241564854_eng.pdf